APNEE
Comme pour d'autres disciplines, "le métabolisme des pilotes est
confronté à deux types de contraintes". Une contrainte mécanique et une
contrainte physiologique, toutes les deux produites par les fameuses forces G
et centrifuge auxquelles sont confrontés les pilotes pendant les phases
d'accélération, de freinage, et les virages.
Pendant une course, les pilotes encaissent, en effet, des pressions pouvant
frôler les 5G.
Le poids de leur tête, qui pèse alors une dizaine de kilos avec le casque
et le système HANS va donc être multiplié par cinq.
"Pendant un virage à droite, si votre tête part à gauche, c'est
extrêmement gênant pour piloter."
Apnée, les pilotes vont être en apnée pendant une grande partie de la
course." Une conséquence de la force centrifuge, d'ailleurs. "Chaque
fois que vous freinez, vous êtes en apnée. Chaque fois que vous êtes dans un
virage rapide, vous êtes en apnée". Un pilote anticipe et retient sa
respiration avant chaque virage rapide. La grande difficulté pour
être rapide sans être fatigué, c’est de trouver la cadence entre l’apnée et la
récupération d’air."
Enfin, l'autre
conséquence majeure de la force G sur le métabolisme des pilotes, c'est la
redistribution du sang dans l’organisme. "Quand un pilote accélère, la
force G qu'il subit fait que son sang va descendre vers les parties inférieures
du corps". Le cœur des pilotes, qui peut déjà atteindre un rythme de 150
BPM avec des pics à 200, va donc devoir travailler pour faire remonter le sang
au niveau du cerveau et des muscles sollicités."
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