23 avr. 2024

ESPACE F1

ESPACE F1

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C’était à l’automne 1994, Renault fêtait les 10 ans de l’Espace et ses titres en Formule 1 avec Williams, en lui greffant le V10 3,5l Formule 1.

Les techniciens de Renault Sport ne s’étaient pas contentés de simplement implanter le V10 3,5l et 40 soupapes de 700 chevaux de la FW15C avec laquelle Alain Prost avait remporté sa quatrième couronne mondiale dans un Renault Espace II. Ils avaient fait grimper la puissance à 820 chevaux !

Pour cela, les techniciens de Renault et de l’usine Matra de Romorantin étaient parvenus à conserver 4 places tout en adaptant un châssis mêlant fibre de carbone et aluminium capable d’encaisser les spectaculaires charges. 4 disques de freins carbones ventilés, des pneumatiques spétiaux, des prises d’air à gogo ainsi qu’un immense aileron arrière. Finalement, l’ensemble ne pesait que 1 300 kg.

0 à 200 km/h en moins de 7 secondes.

Deux prototypes du Renault Espace F1 ont été fabriqués en 1994 dans l’optique d’une vaste opération de communication rondement menée. En effet, en jumelant V10 de F1 et monospace


L'Espace F1 fut également confié à Erick Bernard et Alain Prost pour quelques séances de démonstration (avec Frank Williams pour passager) sur circuit avant de tomber peu à peu dans l’anonymat. Jusqu’en 2002, où Renault décide de redonner vie à son invention, en la confiant cette fois-ci à Jean Ragnotti. L’occasion de constater que le 0 à 200 km/h est toujours formalisé en 6,9 secondes (la McLaren P1 de 2013 ne met qu’un dixième de moins !) avant d’atteindre 300 km/h de vitesse de pointe. L’occasion aussi de savourer la sonorité diabolique d’un moteur de F1 des 90’s !






Un des châssis se trouve au musée Matra de Romorantin

L’autre dans la collection Renault à Flins

Peugeot 208T16 Pikes Peak

Peugeot 208T16 Pikes Peak

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Sébastien Loeb, via sa structure Sébastien Loeb Racing, a fait l'acquisition de la Peugeot 208T16 Pikes Peak avec laquelle il a décroché la victoire lors de la montée de Pikes Peak en 2013.

Au volant du prototype quatre roues motrices développé par Peugeot Sport et propulsé par un bloc V6 biturbo de 875 ch, l'Alsacien avait remporté la « course vers les nuages » avec un temps de 8 minutes 13 secondes et 878 millièmes.


« Je rêvais de posséder cette voiture, je suis heureux et fier que Peugeot ait accepté de me la céder », a commenté Sébastien Loeb. « J'avais envie de remonter le temps : c'est une auto compliquée à piloter mais j'ai vite retrouvé ces sensations uniques, propres à la 208T16 Pikes Peak.»

Le projet 208 PP 13 est né du programme de Peugeot Sport en 2012. Pour des raisons de restrictions des budgets, la direction de PSA coupe les vivres à Peugeot Sport, et à son engagement dans les compétitions d’Endurance notamment aux 24 Heures du Mans.

Bruno Famin, le directeur de Peugeot Sport, réfléchit à une reconversion des activités.

Vient l’idée de faire des “one shot”, un coup médiatique à fort impact et à coût financier modéré.

En 4 mois, la 208 PP (pour Pikes Peak) sera dessinée, pensée, conçue de A à Z.

Le gigantesque aileron de 2m de long est par exemple repris des premières 908 HDi FAP, celles des saisons 2007 et 2008 ; le fond plat et le système de freinage avec disques en carbone-céramique, ainsi que l’aération moteur sont aussi repris au programme 908. Le moteur est encore plus âgé : il dérive étroitement du V6 3,2 l que Peugeot développa en 2004 et 2005 pour les prototypes de Pescarolo en Endurance

Gavé par deux turbos, sa puissance est comprise en 850 et 875 chevaux. Une cavalerie d’autant plus redoutable que la 208 PP, essentiellement construite en fibre de carbone, ne pèse que 875 kg. 1 kilogramme par cheval.

La 908 avait été l’un des premiers prototypes à se passer de test en soufflerie, laissant la conception et l’affinement de sa pénétration aérodynamique aux ordinateurs. Ainsi la 208 non plus n’a pas connu l’épreuve du vent, et a entièrement été pensé de façon numérique, synonyme d’un gain de temps phénoménal pour concevoir les pièces de carrosserie.

Placé en position centrale, le conducteur est encaissé entre les deux immenses conduits du refroidissement moteur. Ainsi armée, la 208 Pikes Peak efface le 0 à 100 km/h en 1,8 secondes, et le 0 à 200 km/h en 4,8 secondes !

Arrivée le 30 mai dernier à Colorado Springs, la 208 PP 13 ne vient pas à Pikes Peak seule : l’accompagnent près de 7 tonnes de fret, de pièces de rechanges, d’outillages et d’ordinateurs, entièrement acheminées par avion-cargo.

Le programme pour le mois de juin est intense : après 4 journées tests en avril et mai (sur la piste de la Ferté-Vidame puis sur les pentes du Mont Ventoux), Loeb et sa monture effectueront des essais les 8 et 9 juin pour évaluer le potentiel de la 208 sur une moitié du tracé, puis du 14 au 16 juin sur l’autre moitié de la course de côte. Ainsi, le parcours complet ne sera accompli que le Jour J, c’est-à-dire le 30 juin, une règle qui est la même pour tous les concurrents.

Pour mémoriser les 18 épingles et 156 virages d’un tracé grimpant de 1500 mètres en 20 km, soit un départ à 2865 mètres pour culminer à 4301 mètres, Sébastien Loeb a peu de temps et s’entraine intensivement sur simulateur.

 

Simca CG Proto

Simca CG Proto MC

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 Un programme de compétition automobile destiné à construire un véhicule capable de concurrencer les Alpine-Renault.

Il regroupe les efforts et les compétences de Chrysler France (Simca), du constructeur Automobile Chappe et Gessalin (CG) et de Matra Sports.

Initié par Henri Chemin en 1970, il prend fin en 1974 avec le retrait de Matra et la disparition de Chappe et Gessalin.

Genèse d'un mariage à trois

En avril 1969, Henri Chemin est nommé directeur du service compétition de Chrysler France.

C’est un personnage controversé, mais il vient de passer dix ans au même poste avec une certaine réussite auprès de Ford.

Il cherche un pilote d’usine, Bernard Darniche et Bernard Fiorentino sont pressentis. Le premier préfère aller chez Alpine, c’est le second qui est engagé.

Au volant d’un prototype 1500 dérivé d’une Simca 1000, puis d’un Simca coupé Bertone allégé, équipé du moteur 1 800 cm3 de la Chrysler 180, Fiorentino obtient des résultats bien plus qu’honorables, mais la compétition est le monopole d’Alpine en cette fin de décennie où même Porsche n’accède que rarement à la victoire.

 Chappe et Gessalin construit un petit coupé en utilisant des éléments mécaniques Simca, plus léger de plus de 200 kg que le coupé Bertone. Un nouveau prototype est donc fabriqué en collaboration avec la petite entreprise et Fiorentino le conduit à trois reprises sur la deuxième marche du podium. Mais la lutte est doublement inégale, 120 ch contre 160 et la quantité d’Alpine alignées en course est bien plus grande.

Il est alors décidé de construire une voiture destinée à battre Alpine sur son terrain. Pour 1970, Matra Sports, récent vainqueur des dernières 24 Heures du Mans, signe avec Chrysler France, un accord de distribution pour la Matra 530 qu’il construit parallèlement à ses activités dans la compétition automobile.

On intègre alors au projet l’équipe technique de Matra Sports dirigée par Bernard Boyer.

 

Naissance du projet Le 9 février 1970, la direction de Chrysler France donne son accord pour le projet compétition appelé Simca CG Proto MC. Ces dernières initiales pour « Moteur Central » … Chrysler France en la personne d’Henri Chemin coordonne le projet.

Le moteur est préparé par le service compétition qu’il dirige, Bernard Boyer et son équipe conçoivent le châssis qui sera habillé par Chappe et Gessalin en s’inspirant du CG 1200 S.

 

Une rapide mise au point Les tout premiers tests de mise au point ont lieu le 4 août à Magny-Cours et sans attendre la voiture est engagée le 8 août 1970 à la Course de côte du Mont-Dore. Elle signe le 12e temps au scratch et emporte le groupe 5 pour sa toute première sortie semi-officielle.

On la retrouve à la course de côte du Haut Cantal et au Rallye Vercors Vivarais, mais elle est équipée de l’ancien moteur 1 800 cm3 (qu’elle casse lors de cette dernière épreuve alors qu’elle est en seconde position) ce qui suppose que son vrai moteur n’est pas prêt.

En novembre, la voiture est inscrite au prestigieux Tour de Corse. La course est dominée par les Alpines même si le Simca CG Proto MC montre des performances honorables. Bernard Darniche remportera l’épreuve devant Jean-Claude Andruet qui décrochera là, le titre de champion de France des Rallyes. Fiorentino abandonne, suspension cassée.

Pari gagné La dernière épreuve majeure de la saison est le Critérium des Cévennes et Henri Chemin met le paquet car ce ne sont pas moins que deux Simca CG Proto MC qui y sont engagés. Entre-temps, une deuxième voiture a été construite et confiée à l’équipage Larrousse-Gélin. La lutte est âpre avec les Alpines qui cassent une à une ou sortent de la route et l’on s’achemine vers un somptueux doublé lorsque Fiorentino abandonne sur rupture de pompe à essence. Qu’importe ce sera Gérard Larrousse qui offrira sa première victoire au Simca CG Proto MC. Moins de 10 mois après le début du projet

 

CG proto 32 victoires

PETTY Richard

Richard PETTY
Etats-Unis

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Nous nous devons à tous ces gens qui se déplacent sur les circuits, qui payent leur entrée et qui ne nous le cachent pas, nous font vivre, nous, les pilotes. 

Nous n'avons pas le droit de les décevoir, et c'est très réconfortant de sentir que nous leur donnons en échange des émotions, du rêve et un peu de bonheur !


1185 départs
550 fois dans le top 10
1967: 48 départs = 27 victoires
200 victoires Nascar
158 fois 2 eme
102 fois 3 eme
123 pôles
7 victoires à Daytona


Titres et places d'honneurs Nascar
1959: Rookies
1964: champion
1967: champion
1968: 100 e victoire de R Petty
1971: champion
1972: champion
1974: champion
1975: champion
1979: champion
1962: vice-champion
1963: vice-champion
1969: vice-champion
1976: vice-champion
1977: vice-champion
1970: 4eme
1980: 4eme
1983: 4eme
1973: 5eme

1982: 5eme
1978: 6eme
1984 Il signe sa 200 victoires et dernière sous les yeux de Ronald Reegan
1985: R Petty dispute sa 1000e course


Chronologie des châssis

Nascar


1er course 12 07 58
  1958 Général Motors
  1959 Général Motors
  1960 Général Motors
  1961 Général Motors
  1962 Général Motors, 2eme
  1963 Général Motors, 2eme
  1964 Général Motors (Plymouth), champion
  1965 Général Motors
  1966 Général Motors
  1967 Général Motors, champion
  1968 Général Motors (Plymouth)
  1969 Général Motors et Ford, 2eme
  1970 Ford et Dodge, 4eme
  1971 Ford et Plymouth, champion
  1972 Général Motors, champion
  1973 Général Motors, 5eme
  1974 Général Motors, champion
  1975 Général Motors (Dodge), champion
  1976 Général Motors, 2eme
  1977 Général Motors, 2eme
  1978 Général Motors, 6eme
  1979 Général Motors, champion
  1980 Général Motors, 4eme
  1981 Pontiac
  1982 Pontiac, 5eme
  1983 Pontiac, 4eme
  1984 Pontiac
  1985 Pontiac
  1986 Pontiac
  1987 Pontiac
  1988 Pontiac
  1989 Pontiac
  1990 Pontiac
  1991 Pontiac
  1992 Pontiac
  Dernière course disputé le 15 11 1992


Dragster
  1965


Historic


2006 Dodge Nascar


 À savoir sur le «King 

Richard est une légende vivante, son père est déjà une vedette confirmée de la Nascar et lui succéder est difficile, pourtant Richard va tout au long de sa carrière battre tous les records existant  

Son père est un rude adversaire, il ne cède rien à son fils et Richard devra faire son "trou" seul. Les duels entre le père et le fils restent dans les annales de la Nascar. Lors de la course de Lookwood en 1959, les Petty font 1er et 2e, Richard devant son père. Non seulement c'est la 1ʳᵉ fois que Richard bat son père, mais de plus c'est sa 1ʳᵉ victoire, il attend les félicitations de son père.
Il n'en sera rien, ce dernier file droit vers les officielles et (dépose une réclamation. Il demande à ce que la victoire lui soit attribuée, et accuse les officiels d'avoir oublié de décompter un tour. Après vérification, il avait raison. Lorsqu'il aura gain de cause, il ira féliciter son fils pour sa performance.

Après l'accident de Lee Petty Richard devient 1ᵉʳ pilote de "Petty Enterprise" , Maurice, le frère de Richard est responsable technique et Dale Imman cousin de la famille Petty est chef d'équipe, Ces personnages vont dominer la Nascar durant plus de 20 ans.

En 1965, Chrysler se voit interdire ses moteurs, Bill France invente un nouveau règlement pour que les moteurs ne soient plus conformes. Durant une 1/2 saison, Petty et Chrysler ne courront pas, Chrysler fait courir Richard en dragster, la Nascar fera retour en arrière et accepte les moteurs sous certaines conditions. Mi-saison 65, Richard Petty est de retour ainsi que le public qui avait "boudé" la discipline.

Richard Petty devient le "King" en 1967 : sur les 62 manches inscrites au calendrier, il en remporte 27 assorties de 38 top 5.
General Motors fait courir Petty, et Ford le courtise, pourtant en 1969, il accepte de rouler pour Ford, bien vite, il reviendra chez Chrysler.

En 1971, les additifs huile moteurs STP signent un contrat à vie avec Richard Petty, la voiture bleue et rouge N°43 devient célèbre de par le monde. Ce ne sont pas les fractures, les fêlures, les déchirures dues aux carambolages et aux contacts avec le mur qui vont arrêter notre homme.
Richard souffre beaucoup, il a le mal des pilotes Nascar un ulcère à l'estomac. 

L'opération lui permet de soigner son image, les "boots" avec lesquels il pilote, ses lunettes de soleil aux couleurs de son sponsor, le N°43 choisi par Lee Petty contribuent à sa légende.

Il est tellement passionné qu'il court le plus longtemps possible. Son fils Kyle le rejoint, il poursuit jusqu'à sa 1ʳᵉ non-qualification en 1989, il fait une saison d'adieux et sera qualifié d'office, "le king" offre un cadeau à tous les pilotes de son dernier départ le 15 11 1992.

La tournée s'est étendue tout au long des 29 manches de la nascar 1992, sa Pontiac ouvrant systématiquement les tours de chauffes de chaque manche.
On ne revit jamais R Petty derrière un volant.

Maintenant, il peut à loisir mâcher ses boulettes de tabac à mâcher.

Son père décède en 2000, son petit-fils également.
Petty Adam
 

En 2006, le dessin animé d'animation "cars" représente une des voitures du "King"

 

MARTIN Georges

Georges Martin,


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est un ingénieur français qui a conçu des moteurs thermiques automobiles, notamment le moteur  qui motorise la Simca 1100 dès octobre 1967ainsi que le V12 Matra engagé de Formule 1.

 

Georges Martin entre chez Simca en 1959,

 

Il passe chez Matra Sport fin 1966.

En arrivant chez Matra. J Luc Lagardère lui demande de concevoir un moteur qui puisse servir aussi bien à la F1 qu'aux courses d'endurance, sur une base de 150 ch par litre.

Le moteur, utilisé en Formule 1 en 1968 et de 1970 à 1972 à bord de châssis Matra, ne rencontre pas le succès. Il obtient cependant des victoires en endurance, en particulier trois fois aux  24 Heures du Mans en 1972,1973 et 1974.

 

À l'annonce par Jean-Luc Lagardère de l'arrêt total de la compétition de Matra fin 1974, Georges Martin convainc celui-ci de garder une « cellule de veille » dans le département moteurs, afin de conserver le savoir-faire et certains techniciens, et d'être prêt pour un redémarrage, ce qui se traduira en 1976.

 

Il quitte Matra en 1992.

 

CASTAING François


François Castaing

 

1968, commence sa carrière chez Gordini, afin notamment de préparer les moteurs pour les 24 Heures du Mans.

Après le rachat par Renault, il est directeur technique de Renault Sport, à Viry-Chatillon . il dirige le programme de conception et de la future Formule 1.

 

En 1980, Renault l’envoie chez American Motors.

 

Carrière de manager

François Castaing est directeur de l'ingénierie de 1980 à 1987 pour American Motors,

En 1988, il est nommé directeur de l'ingénierie de véhicule du groupe Chrysler.

En 1996, il est directeur des opérations internationales du groupe Chrysler.

En 1998, après le rapprochement de Daimler et de Chrysler, il est nommé conseiller technique du président directeur général du groupe.

 

BOYER Bernard

Bernard Boyer


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1934 : naissance le 25 mars, à Orléans

1952 : débuts en compétition (motocross)

1956 : débuts en compétition automobile (monomill)

1961 : Champion de France de Formule Junior sur Lotus

1962 : construit les CD-Panhard pour les 24 Heures du Mans

1963 : Entrée chez Alpine

1965 : Entrée chez Matra

1969 : conception de la Matra MS 80, championne du Monde de F1

1972 : conception de la Matra MS 670, trois fois victorieuse des 24 Heures du Mans

1974 : entrée à la division armement de Matra, à la suite des activités sport auto de la firme

1997 : bat 5 records mondiaux de vitesse avec un Racer 500 de sa conception

18 mars 2018 : décès à Beausset, dans le Var.

Bernard Boyer

vivait dans le midi depuis 1972, date à laquelle il avait pris la direction de Matra Sport à Signes (circuit Paul Ricard).

A défaut de diplômes, sa curiosité, son sens de l'observation en feront l'homme qui tombe à pic au moment chez Matra.

Bernard Boyer, lucide sur ses talents de pilote face aux ténors de l'époque, décide de se cantonner aux bureaux d'études.

 

Dès 1962, il est en charge de construire dans un délai très bref trois prototypes CD-Panhard pour les 24 heures du Mans auxquelles il s'aligne pour la première fois.

L’une d’elle enlève le très prisé Indice de Performance et la victoire dans sa classe de cylindrée.

 

Un succès qui ne passe pas inaperçu auprès de Jean Rédélé, le fondateur d'Alpine, lequel veut s'aligner au Mans dès l'année suivante.

 

Attiré par l'ambition de Matra, il rejoint la toute jeune marque en 1965 comme chef de fabrication. Matra, MET SUR PIED le programme ''Le Mans'' et surtout une arrivée en F1 dès 1968

Boyer est promu responsable des structures. Développés sous sa direction, les châssis et les liaisons aux sol seront le point fort des Matra. Sur les monoplaces, la fameuse coque rivetée conjuguant rigidité, légèreté et équilibre avec ses réservoirs structuraux sera la clef de tous les succès.

Le point d'orgue sera la MS 80 de 1969, qui avec Jackie Stewart remporte six courses sur onze et le Championnat du monde de F1. Le changement de réglementation interdisant ce type de structure ainsi que le choix du V12 Matra à la place du V8 Ford Cosworth ne permettront plus à Matra de triompher en F1.

 

Jean-Luc Lagardère donne la priorité au programme endurance. Le prototype MS 670 sera le deuxième monument de la carrière de Bernard Boyer, même si celui-ci n'hésitera jamais à rappeler le travail de toute une équipe.

Propulsée par un V12 arrivé à maturité, la Matra rafle tout : trois victoires consécutives au Mans de 1972 à 1974 et deux titres mondiaux des constructeurs. 

Matra se retire de la compétition en 1974, Bernard Boyer décide de s'ancrer dans le midi où l'unité Matra Sport est reconvertie dans de plus classiques activités d'armement.

GIMAX

"GIMAX"
 Mr Carlo Franchi

Les prénoms de ses enfant Gigi et Massimo ont donné "GIMAX"

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Chronologie des châssis
Endurance

1974 Chevron
1976 March
1977 March
1980 Osella

Formule 3
1975 March


Formule 2
1975 March

Rallyes

1975 Chevron


Formule 1

1978 Surtees


1979 Williams


Aurora

1979 Williams (du team Agostini)
1980 Williams

21 avr. 2024

DANNER Christian

Christian DANNER

  Germany
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 1 victoire en Formule 2
  3 victoires F3000
  1 victoire aux 24 heures de Spa
  1984: Victoire au GP de Pau, F3000
  1985: Victoire au GP de Pau, F3000
1992 victoire 24 heures Nurburgring

  1985: Champion F3000


Chronologie des châssis
Coupes

1977 R5 Gordini
1978  R5 Gordini
1979 R5 Gordini
2004 Vw polo, Mini

Procar

1980 Bmw M1

Groupe 5 Allemagne

1978 Bmw 320
1979 Bmw 320
1980 Bmw 320

Courses de cotes

1980 Ralt F2
1987 Bmw M3

Endurance

1980 Bmw M1
1981 Bmw M1
1984 March et Porsche 956
1985 March
1986 Sauber
1988 Lancia

Tests

1988 Porsche endurance
1986 Lola F3000
1988 Zakspeed F1
2004 Minardi bi-place
2006 Super Aguri F1
2007 Renault F1
Brabham

Formule 2

1980 March
1981 March
1982 March
1983 March
1984 March, 1er Pau

Formule 2 japon

1982 March
1990 Leyton-House


Formule 3
1985

Tourisme

1984 Bmw 635
1985 Bmw M3
1986 Bmw M3
1987 Bmw M3
1988 Bmw M3, Mitsubishi
1989 Bmw
1990 Bmw
1991 Bmw M3
1991 Bmw M3 (Btcc)
1992 Alfa, Bmw M3
1993 Alfa
1994 Alfa
1997 Alfa

F3000

1985 March, 1er Pau, Champion

F3000 japon

1990 March

Euro-F3000
2005 Lola

Formule 1

1985 Zakspeed
1986 Zakspeed, Arrows et Osella
1987 Zakspeed

1989 Rial

Indy - Cart

1992 Lola
1993 Lola
1995 Reynard
1997  Lola et Reynard
1998  Reynard

Dtm

1984 Bmw M3
1988 Bmw M3

1994 Alfa
1995 Alfa
1996 Alfa

GP Master

2005 Reynard-Indy
2006 Reynard-Indy


A retenir

  Bon pilote, toujours présent aux avant postes, mais rarement gagnant, 

lorsqu'il arrête de piloter il monte une écurie CART, le Project Indy ltd ( en 1994  )

  En 2002 il est un des experts de la Formule 1

2004 Christian est commentateur TV et Journaliste