31 août 2023

INGENIEURS-PILOTES


Ducarouge-Lafitte


 PILOTES INGÉNIEURS, la collaboration entre le pilote et ses ingénieurs.

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EFFORT COLLECTIF

Pilote et ingénieur additionnent leurs compétences pour produire une performance minutieusement construite.

“Après avoir réalisé notre tour rapide, on décrit aux ingénieurs le genre de problèmes que nous avons rencontré en piste.

Par exemple :

Je manque de stabilité dans les virages moyens

Dans les virages 4 et 7, le train arrière n’est pas assez stable.

Dès que je commence à braquer sur les gros freinages, je bloque le train avant

Dans les épingles, quand je ré accélère, je manque de motricité, j’ai besoin de plus de grip à l’arrière

La voiture n’est pas assez réactive dans les changements de direction’, etc.

Il faut être très précis dans les retours techniques, on ne peut pas se contenter de dire : Ma voiture est un peu survireuse là et là.

Ce n’est plus le pilote seul qui trouve la solution technique, ce sont les ingénieurs qui décident de changer les réglages… Eux possèdent une vision d’ensemble, car dès qu’on touche à un paramètre, cela influence tout le reste.”


Gordon Murray


MAIS AU PILOTE LE DERNIER MOT

Véritable trait d’union entre le pilote et sa machine, l’ingénieur de piste met au point châssis et moteur “sur mesure” pour son pilote. Dans cette collaboration, chacun joue sa partition sans empiéter sur les compétences de l’autre :

"Je décris le comportement de la voiture et d’indiquer ce que je veux qu’elle fasse. À l’ingénieur d’interpréter ce que je dis et d’effectuer les changements appropriés sur la voiture".

"En pratique, les réglages de base sont définis à partir des simulations et en fonction des données de l’année précédente. Ils sont ensuite affinés au fil du week-end de course. Lors du débriefing de fin de journée, mes ingénieurs m’indiquent les changements auxquels ils souhaitent procéder, et on en discute".

Plusieurs ingénieurs épaulent le pilote.

L'ingénieur "Performance", qui décortique le comportement du châssis, l’ingénieur de piste est plutôt un coordinateur qui gère le pilote, la voiture, les mécaniciens et les autres ingénieurs :

"L’ingénieur « Contrôle » est en charge de toutes les ʻmaps’ de frein, de différentiel, de départ".

"On a aussi un ingénieur pour le moteur, pour les pneus, etc. C’est l’ingénieur de piste qui réalise la synthèse.”

“La mise au point est souvent répartie sur les deux voitures. Par exemple, un pilote va se charger des essais de suspension, alors que l’autre va tester les réglages aérodynamiques. À la fin de la journée, on met tout ensemble pour obtenir le meilleur setup.”

Malgré ce travail de mise au point méticuleux, il est rare que le comportement soit irréprochable aux yeux de celui qui la pilote :

Reste que sans une bonne mise au point, un châssis en théorie performant ne délivrera pas son potentiel sur la piste… et restera toujours mal en point.

Villeneuve-Forghieri

La mise au point, l’équilibre

“La voiture est inconduisible. Il y a trop de sous-virage en milieu de virage lent, mais je ne peux pas ajouter d’aileron avant parce que, sinon, elle deviendra nerveuse dans les courbes rapides. Et en entrée de virage, elle est instable. Mauvais équilibre.”

Le manque d’équilibre en virage prive le pilote de confiance et, ce faisant, l’empêche de tirer la quintessence de sa machine. Une façon d’atténuer le problème est de modifier l’équilibre mécanique en changeant la géométrie de la barre antiroulis. Mais on peut aussi jouer sur la répartition de la charge aérodynamique entre l’avant et l’arrière…

Bref, les paramètres sur lesquels jouer ne manquent pas pour atteindre le fameux “équilibre”.

Tous les pilotes cherchent une voiture équilibrée, dont le comportement est prévisible. Ce que l’on appelle la “balance” ou l’“équilibre” concerne la répartition de l’adhérence entre le train avant et le train arrière.

Il y a deux axes de travail selon le type de virage.

Dans les virages rapides, on joue surtout sur l’aérodynamique.


Dans les virages lents, l’aéro n’est pas aussi primordiale, son impact est moins déterminant. On travaille alors plutôt sur les suspensions, les barres antiroulis, la chasse, etc.

La “balance aéro” de la voiture,

Trop de charge à l’avant provoque du survirage (le train arrière glisse), alors qu’un excès d’appui à l’arrière engendre du sous-virage (le train avant perd de l’adhérence et glisse).

En modifiant l’angle d’incidence des ailerons avant et arrière, on modifie sa balance aéro ou, autrement dit, le “centre de pression” de la voiture.

Les besoins de la voiture en adhérence (mécanique et aérodynamique) diffèrent selon le type de virage (lent, moyen, rapide) et varient également selon la portion du virage (entrée, milieu et sortie). Il faut donc toujours accepter un compromis en gardant en tête l’efficacité globale sur un tour :

La liste des paramètres à la disposition des pilotes pour régler leur voiture :

- inclinaison des ailerons,

- dureté de la barre antiroulis,

- blocage du différentiel,

- pression des pneumatiques,

- degré de carrossage,

- hauteur de la caisse,

- angle de l’assiette…

 

AILERONS

Commençons par l’inclinaison des ailerons avant et arrière, qui s’opère à deux niveaux.

Tout d’abord, les écuries développent au minimum trois types d’aileron selon la charge aérodynamique requise par le circuit : faible appui (comme à Monza), moyen appui et fort appui (comme à Monaco ou Budapest).

Ensuite, sur chacun de ces types d’aileron, la charge peut être modulée en jouant sur l’angle d’attaque des volets.

"On règle l’aileron arrière en fonction de la vitesse de pointe que l’on veut atteindreEt ensuite, on touche à l’aileron avant. Là, on modifie les volets en fonction de la balance aérodynamique dont on a besoin dans les virages rapides. Plus il y a de charge, moins l’avant glisse".

 

ANTIROULIS

Ils peuvent également régler la barre antiroulis. Généralement en forme de “u”, celle-ci sert à contenir les mouvements transversaux de la caisse : le roulis provoque une torsion de la barre, qui amortit le mouvement en fonction de l’élasticité du matériau qui la compose.

Elle influence l’équilibre de la voiture en limitant le transfert de masse sur les roues extérieures en virage. Une barre plutôt raide sur l’essieu avant donne au châssis une tendance au sous-virage, et, à l’inverse, une barre raide sur l’essieu arrière produira une propension au survirage.

“Si la voiture est trop souple, on perd de l’efficacité aérodynamique.”

 

“La pression des pneus peut être modifiée. C’est un paramètre sur lequel on peut jouer pour changer l’équilibre du châssis. Si on a du survirage et qu’on veut générer un peu de sous-virage pour compenser, on peut augmenter la pression des pneus avant.

Nous poursuivrons les paramètres de réglage (différentiel, hauteur de caisse, freinage, pression des pneumatiques…)

Peter Warr
DIFFÉRENTIEL

Le différentiel est l’un des multiples paramètres sur lequel peut intervenir le pilote. Dans les virages, ce système permet que les roues motrices puissent tourner à des vitesses différentes afin de faciliter la prise de la courbe et limiter l’usure des pneus. Les roues intérieures ont une vitesse de rotation inférieure à celle des roues extérieures puisqu’elles parcourent une distance plus courte.

Sur les voitures sportives, le différentiel est autobloquant, c’est-à-dire qu’il limite la différence de vitesse de rotation entre les deux roues, de sorte que le couple de la roue qui patine est renvoyé à la roue offrant le plus d’adhérence en cas de forte accélération.

 

HAUTEUR DE CAISSE

La hauteur de caisse est un autre levier que peuvent actionner le pilote et son ingénieur, même si leurs préférences divergent parfois légèrement :

“Les ingénieurs aéro font un scan de la voiture, et recommandent de monter ou de descendre un peu l’arrière pour être à l’intérieur de la fenêtre d’utilisation du diffuseur. À l’avant, les ingénieurs cherchent à descendre l’aileron le plus bas possible pour la performance, alors que les pilotes ont tendance à vouloir un peu plus de hauteur pour bénéficier d’un meilleur confort."

Le freinage, paramètre auquel les pilotes consacrent beaucoup de temps et d’attention :

On joue sur la répartition entre l’avant et l’arrière, c’est-à-dire sur la quantité d’énergie que l’on va récupérer au freinage.”

En effet, à l’arrière, lorsque le pilote appuie sur la pédale, ce ne sont plus seulement les freins qui ralentissent la monoplace : la récupération d’énergie intervient, comme un puissant frein moteur. Couplé au vilebrequin, un moteur/générateur ralentit la voiture en appliquant une résistance sur l’arbre de transmission.

Par conséquent, le dosage entre freinage classique et freinage doit être constamment ajusté puisque la résistance appliquée sur l’arbre de transmission varie à chaque instant selon le niveau de charge de la batterie et les seuils de récupération.

À ces paramètres, on doit en ajouter d’autres : les pneumatiques (pression, température), le carrossage, la chasse et l’alignement des roues, les cartographies du moteur…

Les variables sont si nombreuses que le pilote risque de se perdre s’il les modifiait seul. Raison pour laquelle il est entouré par un groupe d’ingénieurs qui l’assiste dans la mise au point.


Coûts?

PRIX 2022

Une F1 serait à hauteur de 1 800 000 dollars, soit environ 1 700 000 euros.

Ferrari : 465.000.000 € Mercedes AMG F1 : 470.000.000 €

Comment coûte une F1 de pointe ?

2 millions de dollars

C'est le coût de construction moyen d'une voiture de Formule 1.

WRC 600 000 €. Son prix de revient est estimé au kilomètre à un peu plus de 150 €.

 

ANNEES 2000

Le bureau d’études

les ingénieurs du bureau d’études dimensionnent et cotent les 14 500 pièces qui composent un châssis de F1.

Pour y arriver, ils auront produit 19 000 dessins et satisfait les exigences de leurs collègues aérodynamiciens…  Regroupe environ 70 designers et ingénieurs, répartis en différentes sections : conception de la transmission, conception mécanique, conception des composites (le département le plus étoffé puisque 80 % d’une F1 est composée de carbone), analyse des contraintes, etc.

Transformer les volumes imaginés en soufflerie par leurs collègues aérodynamiciens en une pièce pouvant être matériellement fabriquée.


Stuck noir

 

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Dieter Quester et Hans Stück Junior, lors d’un Grand Prix de F2 à Rouen.

il pleuvait, et à quelques instants du départ, Stück pria Quester de lui prêter un peu de sa bombe antibuée.

Il ignorait que Quester, pilote d’autrefois, ne reculait devant rien pour faire une bonne blague. Et il passa à Stück une bombe de … peinture noire.

Hans mit quelques secondes à comprendre, d’autant que son compère insistait

Le cavalcade du pilote de la March pour trouver une visière propre alors que toutes les Formule 2 étaient à la porte du paddock, moteur tournant, pilotes à bord !!!

Quelques années plus tard, Jacques Laffite et Dieter Quester n’avaient pas leur pareil pour mettre le paddock du DTM sans dessus dessous.

30 août 2023

Lotus susp active

 Lotus suspension active

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Comme la T88 est interdite, Peter va proposer à Colin Chapman la solution que lui avait indiquée David Williams : la suspension active. Ce système permet de maintenir une hauteur de caisse constante et d’optimiser l’effet de sol. 

La T92 à suspension active sera pilotée par Nigel Mansell pour sa première sortie au Grand Prix du Brésil 1983, elle recevra la visite technique de Général Motors.

Nigel Mansell est alors très frileux à l’encontre de la suspension active, il déclare poliment que le système alourdit la voiture et que les chevaux qu’il absorbe pour fonctionner lui font défaut.

BLEYNIE Gérard


Gerard BLEYNIE

  France

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  1988: 3eme Tourisme France
1999: Champion GT-FFSA catégorie GT4
  1999: Vice-champion coupe Bmw Z3
  2000: 3eme GT-FFSA
  2000: Champion du trophée Bmw Z3
  2002: 3e GT-FFSA


  Chronologie des châssis
Courses de cotes
1971 Simca

Simca Racing Team
1972 Simca R2
1974 Simca R2

Voitures de productions
1976 Bmw
1977 Bmw
1978 Bmw
1979 Bmw, Ford escort
1980 Bmw 530
1981 Bmw, Peugeot 505
1982 Bmw 528
1983 Bmw
1984 Bmw 635
1985 Bmw 635
1986 Bmw

Super Tourisme
1989 Bmw
1990 Bmw

Circuits
1978 Porsche 934
1979 Porsche 911


Endurance

1978 Porsche 934
1979 Porsche 911
1980 Porsche 935, Ferrari

Tourisme
1979 Bmw
1980 Bmw
1981 Bmw
1984 Bmw 635
1987 Bmw M3
1988 Bmw, Ford Sierra, 3eme

Glace
1984 Citroen Visa
1986 R5 Turbo

Coupe
1988 Porsche cup sur 944
1997 Cathéram
1998 Cathéram
1999 Bmw Z3, 2eme
2000 Bmw Z3, Champion


Gt France
1999 Bmw Z3, Champion
2000 Bmw Z3, 3eme
2001 Bmw Z3
2002 Viper, 3eme
2003 Viper
2004 Viper
2005 Viper

A retenir

 
Gérard Bleynie est pilote sur les Circuits, pilotant en catégorie Tourisme, participant à plusieurs reprises aux 24 Heures du Mans, au volant d’une Porsche en 1978, puis d’une Ferrari 512BB, en 1980.
Avant de créer en 1988, sa propre écurie MIRABEAU Compétition qui aligna au début des M3, puis des Z3 et Z4 GT3 et enfin des Viper. Une concession et un service course basé à Gennevilliers en région parisienne. 

Parmi les pilotes, Lulu Guiteny, Jean-Pierre Jabouille, François Chatriot, Arnaud Trevisiol, Anthony Beltoise, Gaël Lesoudier, Mathieu Zangarelli, Jean-Claude Lagniez, Richard Flamang, Éric Cayrolle.

En 2002, toujours, avec Lagniez, ils engagent en plus de la Viper, une Porsche GT2, pilotée par Xavier Pompidou et Alain Ianetta.

BMW Mirabeau, étant à l’époque, et avec le Garage du BAC’, la plus importante concession à Paris, de la firme Bavaroise.

Catherine, la sœur de Gérard, avait été mariée avec l’ancien pilote de F1, Didier Pironi, qu’elle avait épousé au printemps 1982, quelques mois avant le drame du Grand Prix d’Allemagne et l’accident de sa Ferrari survenu lors des essais le samedi 7 août à Hockenheim.

Puis elle vie avec Alain Delon

MASSA se réveille


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Quinze ans après… oui, 15 ans après, l’ancien pilote brésilien de Formule 1 à l’époque au volant d’une monoplace Ferrari… se réveille!!!

Il veut contester l’attribution du titre mondial au pilote britannique de l’équipe McLaren, Lewis Hamilton sacré sur le circuit d’Interlagos à Sao Paulo !

Ridicule

Il aura fallu attendre… l’ultime virage du dernier Grand Prix de cette saison 2008 pour enfin connaître l’identité du tout nouveau Champion du Monde de Formule 1 !

En effet, sous la pluie, Lewis Hamilton au volant de sa McLaren s’est défendu comme un forcené dans le dernier secteur pour obtenir in extrémis cette indispensable cinquième place du Grand Prix du Brésil.

Un résultat suffisant pour être couronné Champion du Monde en conservant… un tout petit point d’avance sur son adversaire, le Brésilien Felipe Massa de Ferrari.

Dans l’ultime virage, la Toyota de l’Allemand Glock, alors en quatrième position, était au ralenti à l’extérieur lorsque Sébastien Vettel, les BMW et la Mc Laren d’Hamilton le doublèrent…

Lafitte Nurburgring

 

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« Ma première course, c'était en 1974, avec Williams, sur le vieux circuit du Nürbürgring".

Pescarolo m'avait donné des conseils. 

"À tel endroit, tu décolles mais ne ralentis pas, vise l'arbre au bout…"

"À la fin de la journée je ne pouvais plus ouvrir la bouche tellement j'avais serré les dents…"

Lafitte Martini F2

 
Jacques Lafitte et la Martini F2

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"La F2 que Tico avait préparé en 1975 avait un équilibre parfait.

Pourtant, on l'avait essayée de nuit, sur le vieux circuit de Magny-Cours, avec un phare de 2 CV accroché dessus. Le lendemain, elle partait à Estoril et je gagnais la première course de la saison ! "

Sa carrière allait ensuite le pousser jusqu'à la F1, avec deux regrets. D'abord de ne pas y être allé avec Tico Martini. 

Arnoux et la Martini F1

 

René Arnoux et la Martini F1

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Chez Martini, René n'était pas heureux. La direction de la voiture est terriblement dure dans les virages. À cela, on lui a répondu

"C'est la F1, mon p'tit gars, il faut te muscler!" 

Mais Tico Martini fit faire un test de torsion au châssis, et s'aperçut qu'il se tordait tellement en appui qu'il coinçait la crémaillère ».

Jacques Lafitte nous parle de la Martini F1.

"Ils avaient un problème de direction mais ils ne l'ont pas détecté. J'avais proposé à Tico d'essayer la voiture, pour l'évaluer avec mon expérience. 

Mais il n'a jamais voulu par respect pour René. C'est ça les gens honnêtes" (rire).


28 août 2023

HUMOUR

 

Jane Birkin

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Sans trucages

PYGMEE

Pygmée

Pygmée Racing Développement

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Créateur Marius Dal Bo (à gauche)


  3 victoires en Formule Renault


 Chronologie
1960 1er monoplace de F Junior sous le nom de Dalbot
1965 1er monoplace sous le nom Pygmée, une F3


Formule 3
Châssis Brabham
1964 Dal Bo
1965 Dal Bo

Châssis Pygmée
1965 Offenstad
1966 Fittipaldi W
1967 V Lennep, Blokolyk
1968 Marko, Dal Bo (fils), Beltoise, Hanrioud
1969 Offenstadt, Dal Bo
1971 Offenstadt, Delso, Jabouille


Formule 2
Châssis Pygmée
1967 Offenstadt, Harris, Costin
1969 Offenstadt, Dal Bo (fils), Beltoise, Migault

1970 Offenstadt, Dal Bo (fils), Beltoise, Depailler, Jabouille
1971 Dal Bo (fils), Beltoise

Les Pygmée sont engagés par le team B.E. Racing
1972 Pace, Dal Bo (fils), Duart
1973 Dal Bo (fils), Migault


Courses de cotes
Châssis Pygmée
1969 Maublanc, Ria
1970 Beltoise
1971 Mieusset, Lapierre
1973 Lapierre


Formule France
Châssis Pygmée
1968 Lacarreau, Dayan, Beauchef
1969 Lacarreau
1970 Betemps, Coquillard, Gianre, Lacarrau Ph et F, Coche
1971 Stalder


Biographie
Belle histoire que celle de la famille Dal Bo et ses Pygmée.
Une famille savoyarde spécialisée dans le chauffage central, les sanitaires et la climatisation.

Dal-Bo, l’installateur sanitaire d’Annecy.

Comme le sens de la famille est développé ches les Dal Bo c'est le fils Patrick qui se charge de faire briller les couleurs de la maison. L'histoire débute avant la guerre lorsque
Marius entrepreneur créer une cintreuse qui remporte un grand succès commercial. Petite, légère elle est baptisé Pygmée.
Dal Bo père pilote sa Dalbo – Lancia

Ce dernier avait fini par construire lui-même une voiture, la Pygmée, pour son fils, après que celui-ci eut démoli un certain nombre de Brabham. Comme le jeune Dal-Bo n’avait que 20 ans, il avait demandé à l’expérimenter Offenstadt de dégrossir la voiture. Mais, pour les courses, c’est à son fils qu’il donnait les meilleurs moteurs

Pygmée sera donc le nom des monoplaces Dal Bo initié en 1952 la 1ere mini monoplace est dotée d'un moteur de moto 125cm3 qu'il destine à son fils de 6 ans (Patrick). Puis Marius construit des Midgets des Formule Junior entre 1954 et 1958.

Dès 1965 il vient en F3 avec son fils (en 1964 il pilote une Brabham F3) Les Pygmée séduisent et Patrick démontre un potentiel intéressant.

Formule 3, Formule France, les clients sont nombreux... la F2 mais Marius est réticent, conscient des risques encourus avec les budgets très lourds, Dal Bo fonde alors un atelier moteur pour ne plus être tributaire des anglais.

En 1969, Pygmée construit 16 Formule 2
Jo Bonnier est client

En 1970 Pygmée engage 4 monos pour Beltoise, Jabouille, Depailler, Dal Bo fils la charge de travail est lourde et la fiabilité fait souvent défaut. Les futurs champions pilotes des Pygmée, Pace, Marko, Migault...

Et puis les courses de cotes deviennent un terrain privilégié grâce aux Bayard, Maublanc, Mieusset, Rua

Dal Bo est "floué" par 2 teams managers anglais peu scrupuleux, Marius met sa passion et ses illusions en berne, la crise économique de 1973 donne le coup de grace pour disparaitre en 1974.

L'aventure prend fin en 1973, la crise pétrolière, l'interdiction des courses automobiles sur le sol français, le gouvernement revient sur sa décision 2 mois plus tard, le mal est fait, il est trop tard, les annonceurs ont fuis, les commandes annulées. La nouvelle F2 ne verra jamais le jour.

Patrick court une dernière fois en course aux 24 heures du Mans une Sigma.

Dal Bo vend son stock de Pygmée à Didier Bonnet