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G
Pendant une course, les pilotes encaissent, en effet, des pressions
pouvant frôler les 5G. Le poids de leur tête, qui pèse alors une dizaine de
kilos avec le casque et le système HANS va donc être multiplié par cinq.
"C'est une sensation désagréable au plus haut point", confie Jean
Alesi. "Pendant un virage à droite, si votre tête part à gauche, c'est
extrêmement gênant pour piloter." On imagine bien. Alors autant dire que
pour éviter le moindre incident, les pilotes musclent sévèrement leurs
cervicales.
"Chaque fois que vous freinez, vous êtes en apnée.
Chaque fois que vous êtes dans un virage rapide, vous êtes en apnée", un
pilote anticipe et retient sa respiration avant chaque virage. La grande
difficulté pour être rapide sans être fatigué, c’est de trouver la cadence
entre l’apnée et la récupération d’air."
"En ligne droite, je peux un peu respirer. C’est aussi
en ligne droite que j’atteins ma vitesse maximale et que, curieusement,
j’arrive à me relaxer. En revanche, sur les autres portions du circuit, dans
les virages, les chicanes, les courbes, je ne respire quasiment plus. Tout
n’est que stress et tension.
L'autre conséquence majeure de la force G sur le métabolisme
des pilotes, c'est la redistribution du sang dans l’organisme. "Quand un
pilote accélère, la force G qu'il subit fait que son sang va descendre vers les
parties inférieures du corps". Le coeur des pilotes, qui peut déjà
atteindre un rythme de 200 BPM, va donc devoir travailler pour faire remonter
le sang au niveau du cerveau et des muscles sollicités."
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