25 févr. 2023

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Pendant une course, les pilotes encaissent, en effet, des pressions pouvant frôler les 5G. Le poids de leur tête, qui pèse alors une dizaine de kilos avec le casque et le système HANS va donc être multiplié par cinq. "C'est une sensation désagréable au plus haut point", confie Jean Alesi. "Pendant un virage à droite, si votre tête part à gauche, c'est extrêmement gênant pour piloter." On imagine bien. Alors autant dire que pour éviter le moindre incident, les pilotes musclent sévèrement leurs cervicales.

"Chaque fois que vous freinez, vous êtes en apnée. Chaque fois que vous êtes dans un virage rapide, vous êtes en apnée", un pilote anticipe et retient sa respiration avant chaque virage. La grande difficulté pour être rapide sans être fatigué, c’est de trouver la cadence entre l’apnée et la récupération d’air."

"En ligne droite, je peux un peu respirer. C’est aussi en ligne droite que j’atteins ma vitesse maximale et que, curieusement, j’arrive à me relaxer. En revanche, sur les autres portions du circuit, dans les virages, les chicanes, les courbes, je ne respire quasiment plus. Tout n’est que stress et tension.

L'autre conséquence majeure de la force G sur le métabolisme des pilotes, c'est la redistribution du sang dans l’organisme. "Quand un pilote accélère, la force G qu'il subit fait que son sang va descendre vers les parties inférieures du corps". Le coeur des pilotes, qui peut déjà atteindre un rythme de 200 BPM, va donc devoir travailler pour faire remonter le sang au niveau du cerveau et des muscles sollicités."

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