JARIER LIGIER
Passager indélicat
GP de San marin 1983, Jarier pilote une Ligier il est en pleine bagarre avec Watson (Mc laren) et JP effectue une légère sortie de piste sur l'herbe, de retour en piste JPJ continue la bagarre, mais
le "mano" de t° indique une surchauffe motrice.
De retour aux stands, l'équipe constate une fuite au radiateur sans que la sortie de piste ne soit la cause. Jarier est dans le motor-home en train de se changer quand Ligier arrive en hurlant !
"Jean-Pierre, tu nous as raconté des histoires.
Tu nous as dit que tu n'étais pas sorti de la route et ça qu'est-ce que c'est ?"
Ligier lui montre un serpent !
"On l'a trouvé retrouvé dans ton pédalier !"
Bourde
En voitures de sport, la carrière de JP se poursuit, chez Renault, en 1976.
Sur Alpine A442, JP s'arrête aux stands pour changer ses pneus, les mécanos enlèvent les roues et…
Remonte les mêmes roues avec les mêmes pneus usés
Je n'aurais jamais cru faire une si longue carrière, j'ai la chance de conduire des voitures puissantes et surtout d'être encore là pour en parler, car un pilote sur trois avec qui j'ai couru s'est tue ou a été gravement blesse.
La course coûtait beaucoup moins chère même en F1 ou une saison revenait à 1,5MF les teams pouvaient choisir les pilotes sans se soucier du budget il y avait moins de télé et de radio, les gens assistaient aux courses et cela permettaient aux organisateurs de payer les pilotes.
En F3, on courrait avec les primes, les pneus n'étaient pas chers, les hôtels non plus, sans sponsors, mais en conduisant bien, on arrivait à faire une saison et même à gagner sa vie, on courrait dans toute l'Europe.
Les fédérations aidaient vraiment les pilotes aujourd'hui, il faut demander la permission pour aller courir à l'étranger.
J'ai eu la chance de faire 10 ans de F1 sur mon seul talent sans sponsors, j'ai couvert près de 1000 km en tête des GP décroche plusieurs Pôles et gagné suffisamment d'argent pour bien vivre, j'ai vraiment eu une vie de rêve alors pourquoi arrêter pour mettre des lunettes s'asseoir dans un fauteuil et devenir un vieux… ?
JARIER Ferrari
Après une entrevue de 3 heures et la visite du circuit de Fiorano, Enzo Ferrari manifesta sans ambiguïté le désir d'engager JP Jarier pour 1974 M Mosley (March) refusa de libérer son pilote
"C'est un grand manque pour moi de ne pas avoir été chez Ferrari, j'avais la porte ouverte aux cotes de Regazzoni, je n'ai pas eu de bol, j'ai raté mon arrivée en F1 et dès lors, je n'ai eu que des F1 de seconde zone, j'aurais pu être champion du Monde, mais qui, sait-je me serais peut-être tue"
"les directeurs d'écuries avaient le mépris total de la vie des pilotes"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire