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Avez-vous monté des pneus spéciaux ?
"C'étaient des pneus ordinaires. Nous avions complétement déchargé la voiture au niveau aéro puisque l’appui est l’ennemi de la vitesse".
"En configuration de course dans la ligne droite, on atteignait 385 km/h avec 600 kg d’appui sur l’essieu arrière. On avait donc positionné l’aileron arrière en négatif pour que la voiture se déleste."
"Les pneus collent et ont une résistance au roulement. Sans appui, le pneu se dilatait et s’arrondit par la force centrifuge et nous n’avions plus qu’une toute petite surface de contact avec la piste, environ 7,5 cm, comme un pneu de moto."
"Avec cette configuration, la marge d’erreur n’existe pas. Dans la ligne droite, il était interdit de changer de côté sinon la voiture aurait décollé"
"On ne croirait pas, mais la ligne droite est ondulée. En se dilatant, le développement du pneu augmente. Nous avons pu refaire les calculs. Nous avions un radar dans la ligne droite. Je prenais 6.200 tours en cinquième avec pont et boite longue ce qui représentait 416 km/h soit 115,5 mètres par seconde".
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