25 août 2023

BAQUET

 

Baquet

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Le moulage du baquet : un luxe ?

Certainement pas !

C’est même une étape indispensable dans la préparation à la compétition, que ce soit en Formule 1 ou en endurance. D’ailleurs, dans cette dernière discipline où les courses sont rythmées par des relais, un changement de pilote implique aussi un changement de baquet.

Avec les fortes décélérations au freinage et jusqu’à près de 4 g à encaisser dans les virages, le siège doit épouser la silhouette de chaque pilote au millimètre près. Seul élément de la voiture réalisé entièrement sur mesure, le baquet est donc un objet central avec lequel les pilotes entretiennent un rapport très particulier.

Vêtu de sa combinaison, de ses gants, de ses chaussures et de son casque, le pilote se glisse dans le prototype et s’installe dans le siège standard recouvert d’une poche en plastique remplie d’une mousse de polyuréthanne expansive et se met en position de conduite.

La mousse, encore liquide, épouse alors parfaitement son corps. Une quinzaine de minutes plus tard, le polyuréthanne a durci et le pilote peut sortir de la voiture.

Après le moulage, le baquet est extrait du véhicule. Les techniciens procèdent alors à des découpes pour le rendre le plus léger et le plus efficace possible puis poncent sa surface durcie pour éliminer les arêtes.

Ainsi moulé, découpé et poncé, le baquet est ensuite essayé en piste pour procéder à d’éventuels ajustements : redécoupage ou ajout de quelques millimètres de mousse : avant d’être recouvert d’un matériau ignifugé.

Étape finale, l’ajout de l'anse pour permettre à chaque pilote de récupérer son baquet lors des changements de conducteur.

Finalisé, le baquet ne pèsera qu’1,3 kg !

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