- 5 titres de Champion de France de la Montagne
- 7 titres de Champions d'Europe de la Montagne
- 2 titres de Champion de France des Rallyes
- 1 titre de Champion d'Europe des Rallyes
- 2 titres de Champion d'Espagne GT des Circuits
- 1 titre de coupe des Marques, championnat de Superproduction (circuits)
Champion d’Europe des courses de cotes
1978, 79, 80, 2016 en catégorie GT
2023 : 1er ex aequo
Champion de France des courses de cotes
1974 Groupe 3
1975 Groupe 4
1978 Toutes catégories
2014, 2020, 2022
Vhc 2018, 2020, 2022, 2023
RALLYES
1967 204
1967 Co pilote
1973 2e tour auto
1978 4e tour corse
1976 5e tour corse, 2e tour auto
1977 tour corse 1er Groupe 3
Champion d’Europe des courses de cotes
1978, 79, 80, catégorie tourisme
Champion de France des courses de cotes
1974 Groupe 4
1975 Groupe 3
1978 2e
Rallyes
1967 204 co pilote de j marie
1969 911
1970 Carrera 6
1973 911
1976 911
1977 911
1981 911
1982 911
1975 Ouverture du GARAGE à St Jean de Védas
1980 934
1981 924
1983 84 930
1989 91 92 962
1994 911
TEAM
1er europe rallyes Zanini
1980 1er France avec M Mouton
1980 2e europe avec M Mouton
Jean-Marie Alméras a 16 ans lorsqu’il découvre le sport automobile
en feuilletant des revues spécialisées.
Débute en go-kart, il initie son frère Jacques de 6 ans son
cadet. Jean-Marie se fait remarquer par ses performances. Et c’est tout
naturellement qu’il intègre l’équipe de France après un premier succès au
niveau départemental. La route ne fait que commencer…
En 1966, Jean-Marie profite de sa notoriété naissante pour
créer la carrosserie Alméras
En 1967, les 2 frères cours pour la première fois lors du
Critérium des Cévennes au volant de leur Peugeot 204.
Après avoir approché Renault, puis Peugeot, ils pensent alors à Porsche. Hélas, ils n’ont pas les moyens de s’offrir un modèle neuf. Ils vont alors éplucher toutes les petites annonces pour trouver une occasion. C’est ainsi qu’ils trouvent une 911S légèrement accidentée, ce n’est que plus tard qu’ils apprendront qu’elle appartenait à Michel Polnareff. Il ne leur reste que 5 semaines pour la préparer pour le Critérium des Cévennes et ils vont relever le défi ! Jacques va enfin débuter comme pilote en 1969 avant de participer à son premier Tour Auto en 1970 et passer de la 911R au spider Carrera 6 personnalisé avec tout le savoir-faire Alméras,
C’est lors des championnats de France et d’Europe de la
Montagne qu’ils se font remarquer par leur premier sponsor : la Défense
Mondiale. Cette fois, leur notoriété atteint le niveau national. L’année 1976
marque un tournant : c’est la première participation d’une Porsche Alméras
aux 24H du Mans. A cette époque, Jacques et Jean-Marie commencent à se sentir à
l’étroit sur le site de la rue Lavérune, et en mars 1977, ils s’installent à
Saint Jean de Védas dans la zone industrielle de la Lauze. En 1979, Jean-Marie
crée la première ligne de carrosserie complète pour 911 et entre ainsi dans le
milieu très fermé des designers. Il appelle sa création la Réganéous du nom de
l’hostellerie où elle est présentée à la presse. La 911 est et restera le
modèle emblématique des frères Alméras. Les stars de l’époque veulent toutes
une Porsche signée Alméras, Johnny le premier !
1980 : une saison synonyme de succès avec une seconde
victoire en Championnat du Monde par Jean-Luc Thérier au Tour de Corse et un
titre européen en rallye par Antonio Zanini au volant d’une Porsche 911. C’est
aussi à cette période que le rallye prend le pas sur les courses de côte et
que pratiquement tous les grands champions prennent au moins une fois le
volant d’une Porsche Alméras tels que Mikkola, Michèle Mouton, Sandro
Munari et bien d’autres ! C’est ensuite Jean-Pierre Beltoise qui se rapproche
des frères Alméras. Après quelques essais, Jacques et Jean-Marie réussissent à
le convaincre des avantages de la 911 et en 1987, ce sont deux 911 bi-turbo de
3,2 l et d’une puissance de 650 chevaux qui débutent en SuperProduction.
Fin des années 80, début des années 90, les titres
s’enchainent : 1988, l’équipe Alméras Frères gagne le titre Marques, 1990,
12° place au Championnat du Monde, 1991, une nouvelle collaboration, cette
fois-ci avec Mobil et 3 participations consécutives aux 24h du Mans. Et au
milieu des années 90, même si Jean-Marie dispute encore des courses, Jacques se
concentre sur la gestion de l’entreprise et devient team manager de l’équipe
Alméras Frères : désormais, ils feront courir des pilotes là ou ceux-ci le souhaitent. Mais
l’histoire est loin d’être terminée : dès la fin des années 90, Philippe,
le fils de Jacques commence à prendre le volant. Et en 2007, il s’associe à
Jean-Pierre Champeau pour fonder l’équipe Pro GT by Alméras. Depuis Jacques et
Jean-Marie suivent toujours les courses et rallyes tout en développant
l’activité de l’atelier Porsche Alméras avec la même passion et la même envie…
Jean-Marie Alméras : On est
tombé dans le giron Porsche dès 1968. Notre société existait depuis deux ans,
mais il y avait à cette époque peu de chance qu’on collabore avec Porsche. En
effet j’avais débuté ma carrière avec une auto qui avait été conçue par mon
professeur de technologie, sur la base d’une mécanique Renault. Puis il y avait
une attirance avec Peugeot parce que j’avais passé mon permis avec une 203
Peugeot et qu’ensuite on a commencé les rallyes avec une Peugeot 204 !
Mais ni Renault ni Peugeot ne nous ont ouvert les portes alors que nous
voulions être préparateurs.
C’est donc très normalement que nous avons abouti chez
Porsche. Ils nous ont accueilli, pas à bras ouverts, mais ils nous ont offert
la possibilité d’être préparateurs, en nous vendant des pièces détachées de
compétition. Et nous avons démarré en 1968 en participant au Rallye des
Cévennes. A cette époque il y avait 300 voitures au départ. La chance a voulu
que nous soyons premiers des régionaux et 15e au
général.
Jean-Marie Alméras : Chez
Porsche nous n’étions qu’un petit préparateur et il nous a fallu gravir les
échelons, beaucoup travailler et continuer à travailler d’ailleurs parce que
nous y sommes toujours. Nous étions en contact avec Porsche Allemagne et l’un
de nos principaux interlocuteurs était Jürgen Barth. Il est notre ami depuis
plus de cinquante ans. Il s’est comporté comme le frère Alméras chez Porsche.
C’est comme ça qu’on le perçoit. Il a souvent roulé sur nos voitures et
nous a conseillé en bien tout au long de notre parcours. On ne remerciera
jamais assez Jürgen car il nous a apporté beaucoup.
Jean-Pierre Nicolas – Porsche Alméras – Monte Carlo 1978 beaucoup de grands pilotes sont venus vers nous. Des rallymen et des pistards. Guy Fréquelin, Jean-Luc Thérier, Michèle Mouton, Marianne Hoepfner, Hannu Mikkola, Björn Waldegard, Walter Röhrl, Jean-Pierre Beltoise, Jacques Laffite… Beaucoup de très grands ont donc couru sur nos voitures.
Reconnaissance JL Thérier Tour de Corse – Palneca 1980 (c)
Olivier Rogar
régulièrement des mécanos Porsche ont été intégrés à notre Team pour
l’assistance.
Jean-Marie Alméras : Nous
avons fait le Mans huit fois dont trois avec la 962.
Nous sommes dans le système Porsche depuis 54 ans sans
être concessionnaires.
J’ai aujourd’hui 80 ans mais dans ma tête je ne les ai pas ! C’est ce
qui me permet de continuer à courir à ce niveau. Il faut que ce soit moi qui
conduise la voiture, pas l’inverse. D’ailleurs tous les gens qui achètent des
911 sont ceux qui veulent maîtriser la voiture. Le grand plaisir de la 911 est
là. Ce qui fait son succès depuis presque 60 ans !
vous nous parler de cette fameuse 935 ?
Jean-Marie Alméras : Elle a
été montée en milieu d’année 1979. Et à cette époque il y a un grand Monsieur
qui est arrivé, il s’appelait Johnny Hallyday. Quand il venait dans la région,
il empruntait souvent la voiture d’un ami commun, une voiture que nous lui
avions vendue. Et celui-ci nous l’a présenté. Nous étions en train de finir la
935. Immédiatement Johnny a voulu l’acheter. C’était impossible. On lui a
expliqué qu’elle ne pouvait pas rouler sur la route. Que c’était un exemplaire
construit pour nous. Et qu’accessoirement elle coutait très cher. Mais ce
n’était pas une question d’argent. On ne pouvait simplement pas la vendre. Et
Johnny a dit à ses copains « Ce n’est pas grave, j’espère qu’un jour ils
m’en feront une ! » Et effectivement par la suite il nous en a
commandé une. On lui a fait la même chose qu’une 935 mais pour rouler sur
routes ouvertes. Il s’est quand même rappelé de « notre » 935 et un
jour il est arrivé pour l’essayer. Nous l’avons emmené sur le circuit de Mireval.
Et il a pu tourner avec. Un très bon souvenir.
Pour ma part, j’ai commencé à courir avec cette voiture en 1980. Ça fait
42 ans ! Il y a un journaliste, Jacques Privas qui a fait le
décompte : j’ai fait 250 courses avec cette voiture. Une grande partie en
montagne et une petite partie en circuit. Elle est choyée et toujours
performante. Aujourd’hui elle a le moteur atmosphérique 3.5L qui ne développe
que 370 ch. Mais elle ne fait que 940 kg. A un moment elle était équipée du
moteur double turbo 3.2L de 700 ch. mais elle pesait 200 kg de plus. L’avantage
est donc qu’elle est beaucoup plus légère, plus maniable et que c’est un moteur
atmosphérique plus souple. Il y avait les 935 d’usine mais il y avait toute une
série de 935 construites par Joest, Kremer, Porsche Angleterre Porsche Italie
avec des pièces Porsche. Comme la nôtre. Sauf que la nôtre a ce moteur
atmosphérique alors que les autres ont un moteur turbo.
Pour la Montagne, on a fait un bilan. On a fait le record au Mont-Dore en
2’42’’. L’année d’après, on a mis le moteur turbo et on a fait 2’41’’…
ce que je pense de l’électrique, je dirais que je n ‘en pense pas beaucoup
de bien. Je ne crois pas que ce soit une avancée technologique. Rappelons que
ça existe depuis plus de 120 ans et si ça avait été la solution on serait à
l’électrique depuis la fin du XIXe siècle où ça fonctionnait « aussi
bien » qu’aujourd’hui si l’on peut dire !
Dès leurs débuts sur les pistes de
karting, Jean-Marie et Jacques Alméras se sont illustrés dans le monde de la
compétition. Leurs talents ont rapidement attiré l'attention, et de 1960 à
1968, les frères ont accumulé près d'une centaine de victoires au niveau
régional, national et international.
En 1969, à seulement 26 ans, Jean-Marie décroche sa
première victoire internationale en remportant brillamment sa catégorie lors de
la course de côte du Mont-Dore, marquant ainsi le début d'une série de succès.
En 1974, c'est au volant d'une Carrera RS que
Jean-Marie devient champion de France de la Montagne en GT de Série, tandis que
son frère Jacques réalise le même exploit dans la catégorie GT Spécial avec une
Carrera RSR.
L'année 1976 marque un tournant majeur avec la
première participation d'une Porsche Alméras aux 24 heures du Mans, ouvrant
ainsi la voie à de nouvelles aventures sur les circuits automobiles les plus
prestigieux.
En 1977, les frères Alméras déménagent à
Saint-Jean-de-Védas pour répondre à leurs besoins croissants en espace et en
équipement.
L'année suivante, en 1978, leur victoire au Rallye
Monte-Carlo et leur premier titre de champion d'Europe de la Montagne
confirment leur ascension fulgurante dans le monde du sport automobile.
En 1979, l'« armada Alméras » devient une force
incontestable sur les circuits européens, remportant toutes les victoires en
championnat d'Europe.
Les années 80 sont marquées par de nouveaux succès,
notamment la victoire de Jean-Luc Thérier au Tour de Corse en 1980 et les
multiples titres de champions d'Europe dans différentes catégories pour les
frères Alméras.
En 1994, Jacques et Jean-Marie retournent aux 24
heures du Mans aux côtés de Jacques Laffite, marquant ainsi leur engagement
continu dans les courses d'endurance.
Les années suivantes voient l'équipe Alméras Frères
s'associer à de nouveaux partenaires, tels que Pierre Martinet en 2001, et
obtenir des succès notables, comme la deuxième place aux 24 heures de Spa en
2002.
En 2013 et 2014, Jean-Marie continue à briller en
remportant la coupe de France de la Montagne dans la catégorie Véhicule
Historique de Compétition, soulignant ainsi sa longévité et son talent
indéniable.
Au total, l'équipe Alméras Frères compte un
impressionnant palmarès de titres nationaux et internationaux, témoignant de
leur domination sur les circuits et les routes de compétition :
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