- t’as vu, là je passe à fond
- ah ouais ? ben moi aussi.
Et hop, ça partait dans les graviers. Mais ils recommençaient quand même. Et ils repartaient en tonneau ! Tout le temps. Quand tu arrivais dans Signes, tu pensais surtout à regarder où tu mettais les roues. C’était fin mais quasiment à fond et franchement tu ne pouvais pas t’attendre à ce qu’on te passe là. Gilles l’a fait. Je ne l’ai pas vu arriver, il a plongé avant moi. Si je ne l’aperçois pas un dixième de secondes avant d’y aller, on se touche et on se tue. ’Me suis fait baiser sur ce coup.
Pareil avec
Giacomelli lorsque j’ai pris des coups de roues en F2. On se dit qu’en
monoplace, ça ne se fait pas, et bien si. Là aussi, me suis fait baiser".
De mon
temps, il y avait beaucoup plus d’imprécision, de "marge", il fallait
plus de cœur pour aller vite. Aujourd’hui, tout est décortiqué, analysé, tu
peux aller vite assez rapidement mais pour être très vite c’est différent. Ils
sont sur un fil. Il y a moins d’écart entre les pilotes. C’est là que tu vois
que les stratégies favorisant l’un ou l’autre notamment aux essais, deviennent
déterminantes sur le résultat final.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire