L'édition 1997 du Grand Prix d'Australie fut le théâtre d'une mésaventure inhabituelle pour Jean Alesi. Une perte de concentration fatale le contraignit à l'abandon au 35e tour, sa Benetton victime d'une panne sèche. Cet incident provoqua la fureur de son patron chez Benetton, Flavio Briatore, qui lui ordonnait de rentrer aux stands depuis plusieurs tours.
« La radio ne fonctionnait absolument pas, s'est-il justifié a posteriori, selon des propos relayés par Le Télégramme. Franchement, je n'entendais rien du tout. Quand Mika Häkkinen est rentré au stand, je me suis dit qu'il fallait attaquer, creuser l'écart pour ressortir devant lui après mon ravitaillement. J'étais vraiment dans le rythme à ce moment-là. Dans une telle situation, on fait trois ou quatre tours en apnée, comme en qualifications, sans penser à autre chose. J'attendais qu'on m'appelle. C'est pourquoi je n'ai pas regardé les panneaux. Ça a été mon erreur… »
Une erreur qui paraît aujourd'hui impensable, tant les communications entre les pilotes et leurs équipes sont devenues fluides et instantanées.
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