19 févr. 2023

PROST AVANT 1980

ALAIN PROST avant 1980

-Alain est issu d'une famille qui fabrique des meubles en petite quantité

-Il est le cadet de la famille, son frère Daniel (décédé depuis) est aussi passionné d'automobile


La découverte
Suite à un accident "Je ne pouvais plus jouer au foot, je suis resté bloqué trois mois dans le plâtre, j’étais momentanément sorti de la sphère football et je découvre le karting ! Je pense malgré tout que, même s’il n’y avait pas eu cette blessure au genou, la découverte du karting aurait de toute façon modifiée ma vie de la même manière. Mais, à l’inverse de toutes les autres catégories, j’ai abordé le karting comme un plaisir et non pas comme un tremplin. Après, c’est évident que dès l’école de pilotage, on pense à la course automobile et ainsi de suite, Formule Renault, Formule 3 et Formule 1, et chaque chose en son temps".
"Au départ, je n’ai rien dit à mes parents. J’avais émis l’idée de faire du kart et ils m’avaient dit : «  Tu n’es pas fou, non ? » Et la discussion s’est arrêtée là". 

"Il s’est trouvé qu’un de mes copains, plus âgé, faisait du karting dans un club et vendait son kart. Je n’avais pas d’argent, j’avais seize ans. J’ai alors décidé d’économiser tout ce que je pouvais. Pendant plus d’un an, je ne suis plus sorti !"

« Tu t’es démerdé pour avoir ça, tu veux le faire ? Eh bien, tu te démerdes pour la suite, c’est ton problème ».

"Je m’étais organisé ainsi : je travaillais avec mon père, tout en continuant à courir, sans que cela me coûte de l’argent".



Le kart

1973 : Champion d’Europe junior de kart

-Sa 1ʳᵉ course de kart fut disputée sur un châssis emprunté sans l'autorisation de son propriétaire (et une victoire) légende ???

"Au championnat du monde junior en Hollande en 1973, où je gagne pratiquement toutes les manches et la finale, c’est un peu une surprise pour moi. Il y avait déjà les camions, les semi-remorques, et nous, on est arrivé avec une petite remorque que j’avais faite avec le vieux triporteur d’un ami de mes parents"
La Sovame
Fondée et gérée par Prost, la société Sovame fournissait la région Rhône-Alpes en matériel fourni par Michel Fabre, patron d’Alain en karting de 1973 à 1975 et établi en région parisienne.

"J’avais des clients, venant de la région Rhône-Alpes. Tout passait par moi, je dirais même par nous, parce que mon père me donnait un petit coup de main de temps en temps. J’avais installé la Sovame dans un coin de l’atelier paternel, grâce au fait que le nombre des ouvriers avait fortement diminué. J’y avais entreposé mon stock de pièces détachées, j’y préparais le matériel, les moteurs principalement. J’étais tout seul, et j’ai gagné des courses avec mes moteurs préparés. Je m’étais fait mon expérience en venant notamment au Chesnay chez Jean-Pierre Gauthier qui m’avait préparé quelques moteurs. Je venais chez lui pour apprendre, je voulais tout savoir".

Le CHALLENGE ALAZARD contre Goldstein
"J’étais complètement dans une colère noire. À la limite, il ne m’aurait pas tendu la main, je me serais peut-être calmé. Ce n’est pas qu’il me pousse qui m’a énervé, c’est que ce soit son coéquipier, Peter, qui me regarde en m’attendant au ralenti et qui me vire volontairement quand je passe à côté."

"Le temps de repartir, c’est foutu. J’attaque le dernier tour, je passe les deux derniers virages, j’arrive à l’épingle et là, Goldstein me sort en me donnant un grand coup dans le cul. Et ça, tout le monde l’a vu. Il n’y aurait eu que ce coup par-derrière parce qu’il essayait de me passer, ça fait toujours ch… mais j’aurais pu l’accepter. Là ce n’était plus pareil. Mais qu’il me tende la main sournoisement comme ça, non. Je n'ai pas supporté".

Prost mit son poing dans la figure de Goldstein après ce qu’il estima être un guet-apens tendu par Goldstein et un de ses équipiers

"C’était une course très importante pour moi, elle conditionnait l’attribution du matériel d’usine. J’avais vraiment dominé ce week-end et c’est la manière dont ça s’est passé qui m’a mis hors de moi. Goldstein est resté lui aussi sur son opinion, encore que je sache, il a reconnu les faits dans le privé. 
Alain écopa de six mois de suspension de licence"


L'école de pilotage du circuit Paul Ricard en 1975

1975 : Volant (circuit Paul Ricard)

Il est alors militaire en Allemagne comme secrétaire du Colonel, il se signe de fausses permissions pour venir au Castellet, lors des cours les moniteurs ne comprennent pas, ils sont convaincus que Prost est un futur grand, mais il ne signe pas les meilleurs temps, en réalité, il se retient et domine la finale

Il ne choisis pas l’école Winfield traditionnelle de Magny-Cours. Lui préférant le circuit Paul-Ricard, pourtant plus éloignée. 

Il avait opté pour la piste varoise pour des raisons climatiques : il y pleut beaucoup moins souvent qu’à Magny-Cours. 

En fait, il n'a pas le choix, car sans argent, s'il est 2e, il lui sera impossible de débuter en course.

Le talon pointe ou non ?

"Ça craque" ! 

Et Rafaelli et de Lautour, ils craquent ?

"Ah oui ! Je passais mes vitesses en force, mais au bon régime, c’est une question de feeling. Mon problème était que, venant du kart, je n’avais jamais fait un talon-pointe de ma vie. Et c’est uniquement en demi-finale où ils regardent plus précisément les candidats qu’ils entendirent la boîte craquer. À noter que je n’étais pas le seul dans ce cas, mais en tout cas, c’est là qu’ils m'ont emmené dans l’Estafette pendant une demi-heure.

Je ne voulais pas perdre ma concentration sur un truc que je ne maîtrisais pas au début. Je me concentrais à fond sur le freinage et ça ne posait sincèrement aucun problème de ne pas effectuer ce talon-pointe. Peut-être que si j’avais su le faire, j'aurais été encore un poil plus vite. Mais j’étais arrivé comme ça en finale, il était hors de question que je pense alors me mettre au talon-pointe ! J’ai quand même essayé en remontant dans la voiture, mais on perd vite tous les automatismes. Je me suis dit : « Je continue comme ça jusqu’au bout, après, il sera bien temps de m’y mettre ». J’étais le plus rapide tout le temps. Ce que je faisais souvent par contre, c’était descendre directement de 5e en 2e au lieu de passer par la 4 et la 3. C’est pour ça en plus que j’y arrivais, avec le bon régime à la clé. Ces voitures avaient peu de frein moteur et ça me permettait de gagner encore un peu de temps". 

( De Lautour était le plus « remonté » contre Prost qui freinait tard jusqu’au point de corde et rétrogradait de 5 en 2 sans talon-pointe. Malin, le jeune pilote s’attacha lors des manches du Volant Elf à conduire de manière académique dans les secteurs du circuit surveillés par de Lautour… et à sa propre manière dans les autres secteurs.)


La monoplace

1976 : Champion de France Formule Renault, 12 victoires

1977 : Champion Formule Renault Europe, 6 victoires

1978 : 9e du championnat d’Europe F3, 1 victoire

1978 : Champion de France F3

1979 : Champion d’Europe F3, 6 victoires dont Monaco

En finale, il bat Alain Hubert (1er victime de Prost).

MAGNY COURS

"Au début de 1976, je logeais dans une caravane, ensuite en Formule Renault Europe (FRE) en 77, je logeais dans un local en face de chez Jeannette. Il y avait une ambiance conviviale, un brassage de compétences intéressant. C’est le côté qu’on a perdu actuellement, je pense. Jeannette était pour nous une seconde mère. Mais c’était assez folklorique parce qu’en hiver, ce n’était pas chauffé et je me rappelle avoir dormi tout habillé certaines fois. Mais on était bien".

"Le prix du volant Elf me donnait deux choix : soit faire gérer mon budget par Elf ou quelqu’un d’autre, soit constituer ma propre équipe et la gérer moi-même. J’ai préféré prendre l’argent et gérer ma propre structure. Bernard Mangé préparait mes moteurs et Tico Martini nous fournissait les châssis. Et le mécanicien, Jean-Pierre Nicolas, conduisait le camion". 

"Avec Tico, on a eu des rapports un peu personnels, même si on ne se voyait pas énormément. Je crois que j’étais le seul à venir lui demander comment marchait la voiture et essayer de comprendre mieux. Il trouvait ça surprenant, mais bien. Du coup, dès qu’il y avait quelques chose à essayer, il me le proposait. 

Je crois avoir fait la différence avec les autres uniquement sur les réglages.

 On a alors fait beaucoup d’essais pour comprendre la voiture, les pneus, et là je pense qu’on a vraiment progressé. J’ai beaucoup de respect pour Tico, c’est le genre de personne qui laisse son empreinte dans le sport automobile d’un pays. C’est un passionné, pour moi, c'était déjà un sorcier. Je l’écoutais beaucoup.

Sa 1ʳᵉ saison en Formule Renault se solde par 12 victoires et 11 RT. 

« À l'époque, j'avais été surpris par moi-même et les autres avaient pris un sérieux coup au moral ». (A Hubert, Y Le Strat, Ph Alliot, 3 victimes de Prost)

Après 3 victoires consécutives en FRN première course en FRE à Dijon

"La Lola était, il est vrai, super sur ce tracé, mais je n’étais pas le seul à l’avoir, attention ! Cudini en pilotait une, Bousquet aussi, et quinze jours après, j’étais quand même en première ligne avec à Zolder ! La même voiture. Par contre, j’ai fait une connerie en course, je n’aurais pas pu gagner. Mais à Dijon, c’était incroyable, et ça a fait beaucoup pour ma notoriété. Quand vous êtes jeune et que vous arrivez comme ça dans la cour de grands, avec des gens comme Pironi qui ont deux ou trois ans d’expérience de plus que vous, ça marque."

"Le plateau était sacrément relevé ! Bousquet, Snobeck, Cudini, Coulon, Pironi, c’était pas un hasard. Donc, quand vous avez 21 ans, que vous débarquez, et que vous faites la pole, c’est dur pour eux. Le sentiment que j’ai éprouvé à ce moment-là était indescriptible. J’étais heureux parce que je me sentais fort. Pas la grosse tête, mais six mois après le « Volant », faire la pole de la première course de FRE au nez et à la barbe de gens pratiquement aux portes de la F1, c’est quand même sacrément satisfaisant !"

Avec une Lola à Dijon, il signe le pôle avant de renoncer sur des problèmes mécaniques. 

GP de Pau

À Pau en 77 sur le podium, 

Marc Cerneau  "Vous êtes un petit monsieur"

Alain Prost "Vous en êtes un autre"

"J’étais en tête et que je me fais gêner par un retardataire. Bousquet passe de l’autre côté, il ne reste plus que deux tours et je ne peux plus le rattraper. Je finis donc second. En fait, à Cerneau qui me disait de me contenter de cette seconde place, je lui répondais : « Si je ne gagne pas ce championnat, je me retrouve à la maison ». Je joue ma carrière"

François Guiter, me disait : "Tu gagnes ton championnat, tu es là l’année prochaine. Tu ne gagnes pas, tu n’as aucune certitude d’y être". 

Pour sa 1ʳᵉ saison en Formule Renault Europe, le "Petit Prost" est attendue, il réalise une bonne saison avec 6 victoires et le titre. 

Seul JL Bousquet et R Dallest sont en mesure de bousculer la "vedette" toujours fidèle à ses séances d'essais entre chaque épreuve, Alain et son équipe gagne les courses ainsi.

(Dallest et Bousquet 4e et 5e victime d'Alain)

Prost espère fin 1977 piloter en Formule 2, mais elf oblige Alain Prost à piloter en Formule 3 avec Martini et Renault, ce dernier se lance dans le championnat d’Europe, une saison pour apprendre et un titre de champion de France à la clé.
En 1979, Prost, Martini, Renault veulent être champion d’Europe avec objectif le GP de Monaco F3, le seul obstacle est Pier-Carlo Ghinzani avec Alfa, mais Ginzhani a marqué 1 point en Formule 2 il est donc interdit de championnat d’Europe F3.

 Il bat Baldi et Alboreto, avec le titre en poche, il ne lui est pas nécessaire d'aller en Formule 2, il roule toutefois pour l'écurie de Fred Opert sur une Chevron F2 à Pau.

4 saisons, 4 titres, 25 victoires, Prost doit beaucoup à elf, les écuries de F1 voient en Prost un capital garanti, il ne manque pas de propositions, il pouvait disputer un GP pour Ligier en 1977, il reçut une proposition pour le GP des USA 1979 qu'il refuse, en 1980 Alain débute en GP chez Mc Laren, elf devra payé pour que son "poulain" débute en GP... un comble non ?

Alain Prost décida d’assister aux deux derniers grands prix de la saison, Canada puis Etats-Unis. Le but était d’y nouer des contacts dans l’objectif d’être engagé dans une équipe de F1 dès la saison suivante. Au Canada, la providence sembla lui sourire à travers un événement inattendu : Niki Lauda décidait d’interrompre sa carrière à l’issue de la première séance d’essais. Alain proposa aussitôt ses services à Bernie Ecclestone, patron de l’écurie Brabham… qui lui préféra l’Argentin Ricardo Zunino qu’appuyait une famille fortunée 

« Je te rappellerai, » lui avait promis Bernie. Promesse non tenue… En arrivant à Watkins Glen, Prost se vit proposer par le manager Fred Opert de présenter sa candidature à l’écurie McLaren pour qu’elle aligne en sa faveur une troisième F1 dans le G.P. des Etats-Unis. Mais quand il fut présenté à Teddy Mayer, directeur de McLaren, Prost avait réfléchi à ce qu’il dirait : « Et si, plutôt que démarrer directement dans un Grand Prix, vous me convoquiez pour une séance d’essais privés afin de me juger ? » Alain Prost fut si convaincant que Mayer accepta.

C’est certainement le moment le plus extraordinaire dans la vie d’un pilote. Au début, on fait du karting, puis l’école de pilotage, la F3, mais là, on est convoqué à un essai de Fl. Il y a tous ces moments : vous arrivez en Angleterre, quelqu’un vient vous chercher à l’aéroport, ce qui ne m’était jamais arrivé.

Mais on est tout de suite dans une autre dimension. Et là, on se dit : « Merde, j’y suis » ! C’est un moment vraiment fabuleux à vivre. On sait ce que c’est en Formule Renault ou Formule 3, mais en F 1, c'est immédiatement plus professionnel. Pour revenir aux premières impressions, vous pensez que vous n’allez pas parvenir à conduire cette voiture. Elle parait énorme, alors qu’elle est toute petite l Mais par rapport à une F3, c’est gros. 

Tout en sachant, et c’est le fond du problème auquel sont confrontés tous les pilotes, que tout peut s’arrêter le soir même ! C’est la vérité : un tête-à-queue dans le premier tour, ou on se met dans le mur, tout est fini, il n’y a plus de carrière. 

La confrontation entre Prost, et Cogan devait aboutir à un verdict impitoyablement favorable au Français : nullement intimidé par la puissance inhabituelle à laquelle il était confronté (450 ch.), Prost était allé plus vite. Il avait payé ses efforts d’un tête-à-queue quand Cogan, pourtant moins rapide, était sorti six fois de la piste. A la suite de quoi Alain fut invité chez McLaren pour signer son contrat

un an renouvelable – assorti d’une somme de 30 000 dollars.

L'histoire est en route...

« Napoléon », c’est quand je m’étais cassé le bras à Kyalami et que je l’avais en bandoulière. Ils m’avaient dessiné en Napoléon. Mais au départ, c’était « tadpole », le « têtard », la « petite grenouille » !

 Mais c’est un peu une spécificité des équipes anglaises qui charrient facilement un pilote. J’étais le jeune qui arrivait, Watson était l’ancien et au début, il faut reconnaitre que le fait que je sois plus rapide était un peu décontenançant. Après, il a fait une belle fin de saison. On s’entendait bien, on s’aimait bien. Il m’a beaucoup aidé. 

1979 mc laren, j'avais eu des accidents très sérieux avec les McLaren. Je me suis retrouvé à l’hôpital avec les cervicales touchées à la suite d’une grosse sortie en essais privés à Donington, la suspension avait cassé Ça ne s’est pas su, mais ça s’est produit.


Jarama : Ils avaient amené une voiture, la 29B, munie de nouvelles suspensions avant, rivetées dans la coque. J’ai demandé à Jean-Pierre Jabouille, que je considérais comme une référence en technique, de venir regarder ces suspensions. Il regarde et me dit : « Écoute, je ne vois pas à l’intérieur de la coque, mais ça m’a tout de même l’air un peu léger tout ça ». Et en descendant le ‘S’ qui mène à la cuvette derrière les stands, la suspension casse au premier freinage énergique : les deux roues avant sont parties ! 

Un pilote, pour être bon, il faut qu’il ait confiance en son matériel. À l’époque, j’avais déjà une bonne réputation, mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, j’avais vraiment « les jetons ». J’ai eu sept ou huit alertes de ce genre dans l’année.

Watkins Glen où ma suspension arrière casse et là, je passe sous le rail et je me prends la roue sur la tête ! Hôpital, forfait pour la course et je rentre chez moi. Je suis resté quinze jours alité. J’étais obligé de me tenir au mur pour aller aux toilettes. J’avais perdu un peu de vision à l’œil gauche, j’étais bloqué et j’ai mis beaucoup de temps avant de m’en remettre. Et là, ça m’a fait basculer du côté Renault. 

C’est impossible de choisir une course favorite ou la plus importante, alors je reviendrai à ma première course, en Argentine en 1980" 

"Quand j’ai commencé, nous avions des pilotes incroyables : Clay Reggazoni, Emerson Fittipaldi, Carlos Reutemann, Alan Jones, Gilles Villeneuve, Jody Scheckter."

"Ces types étaient incroyables, avec leur charisme, leur personnalité. Et les voitures ! Les voitures étaient incroyables. Nous avions des petites équipes, un châssis en aluminium, et malheureusement beaucoup d’accidents. Aujourd’hui, c’est peut-être un peu différent. Les pilotes commencent beaucoup plus jeunes, les voitures sont vraiment différentes, et le risque est beaucoup moins élevé."

Ce qui l’avait marqué, c’était le calme ambiant et le contraste avec les risques pris : "Ce premier grand prix était une course très étrange. Il faisait très chaud et le tarmac s’en allait complètement. Le directeur de course était Juan Manuel Fangio. Nous étions au briefing des pilotes, et nous ne savions pas si nous pouvions courir. Je me souviens que Fangio a dit : ’OK les gars, il n’y a qu’une solution : vous devez y aller doucement !’

"Tout le monde a ri. C’était si détendu. Mais c’était comme ça que vivaient tous ces types, vraiment. On ne l’oublie jamais quand on rencontre des gens comme ça,."


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