4 févr. 2023

TECNO

 

Tecno
Italie

  Créateurs
Luciano Pederzani  et Gianfranco Pederzani

 
Palmarès
Karting
1963 à 1966 Champion du monde
Principales Victoires
FORMULE 3
1967 Première victoire, Jarama avec Clay Regazzoni
1968: Victoire au GP
1968: 70 départs et 53 victoires
1969: Victoire au GP de Monaco

FORMULE 2
1969: Victoire à Reims
1970: Hockenheim, Enna, Imola, Paul Ricard, Monza, Mantorp Park
1971: Hockenheim, Eifel, Vallelunga

FORMULE RENAULT
8 victoires 
Titres
KARTING
1963 à 1966 Champion du monde de karting

FORMULE 3
  1966: 1er titre
 1968: Champion, France, Italie, Suisse, Suède
1969: Champion, France, Suède, Italie
1970: Champion, France, Italie
1971: Champion, Italie

COURSES DE COTES
1968: Champion d'Italie
1968: Champion de France
1970: Champion de France

FORMULE 2
1970: Champion Europe

FORMULE 1
  11 Grand Prix



Principales Victoires

1967 Première victoire, Jarama Formule 3 avec Clay Regazzoni
1968: Victoire au GP de Monaco F3
1969: Victoire à Reims en Formule 2
1968: 70 départs et 53 victoires (Formule 3)
1969: Victoire au GP de Monaco F3
1970: Formule 2 Hockenheim, Enna, Imola, Paul Ricard, Monza, Mantorp Park
1971: Formule 2, Hockenheim, Eifel, Vallelunga
8 victoires en Formule Renault

Titres

1963 à 1966 Champion du monde de karting
  1966: 1er titre Formule 3
1968: Champion d'Italie des courses de cotes
  1968: Champion Formule 3, France, Italie, Suisse, Suède
1969: Champion Formule 3, France, Suède, Italie
1968: Champion de France des courses de cotes
1970: Champion de France des courses de cotes
1970: Champion Formule 3, France, Italie
1970: Champion Europe F2
1971: Champion Formule 3, Italie
  11 Grand Prix de formule 1


Chronologie des pilotes


1962 Tecno construit des Kartings


Formule 4


Quelques clients

Formule Renault
(1972 Couderc)
1970
Delteil, Lepore, Trollé R, Anzani, Ethuin, Jallais, Pasquale
Duchamps, Duchemin, Guerre-Berthelot
1972
Dubos, Auxemery, G Berthelot, Duchamp


Formule 3 usine
1967
Reggazoni
1968
Reggazoni, Peterson, Jaussaud,
Reuteman, Wissell, Cevert
Dépassé par le succès Tecno n'engage pas de voitures
1969
Plaisance
1970
Salvati, Unold, Jaussaud, Max


Formule 2 usine
1967 Cevert
1968 Reggazoni, Peterson, Jaussaud, Facetti, Siffert
1969 Cevert, Reggazoni, Galli, Reuteman
1970 Cevert, Reggazoni, Peterson, Jabouille, Max
1971 Cevert, Merzario, Depailler


Formule 1
1969 Cevert ( une Formule 2 )
1972 Bell, Galli
1973 Amon


Châssis Tecno à Moteur V12 Tecno
1973 Amon


Voitures de sport
Tecno Gr6


1973 AMS - Tecno pour Mohr
Châssis AMS
1973 Mohr, Finotto, Basche
1974 Mohr, Finotto, Venturi


Tecno Motul France
Formule 3 usine
1969 Mazet
1970 Jaussaud
1971 Ethuin

Formule Renault
1970 Ethuin, Staiano

Formule 2 usine


1971 Depailler, Jabouille

 

Story

 Luciano est le technicien

 Gianfranco est à la gestion
 En 1960, Luciano Pederzani ingénieur de formation, fonde une société de mécanique spécialisé dans la fabrication de pompes hydrauliques destinées aux camions.

Durant leurs loisirs, il roule en karting avec un engin de son cru.
Bien vite les commandes affluent et Luciano lance la marque Tecnokart qui va très vite s'imposer au plus haut niveau.
Les deux frères décident d'aller plus haut avec les monoplaces de Formule 4,
une catégorie entre le karting et la Formule 3 propulsée par des moteurs de motos. Devant le succès, ils poursuivent avec la Formule 850.


 La Tecno - Cosworth de 1967 avec Clay Reggazoni va exploser,

1ʳᵉ victoire à Jarama, les commandes affluent toujours et durant l'année 68 la marque domine le monde de la Formule 3, avec 53 victoires sur les circuits d’Europe

En cette année 1968, Tecno est le 1er constructeur de monoplace mondial.

En 1969 se sera 69 châssis F3 qui seront construits, les cadences deviennent infernales et Tecno est dépassé par les évènements, ils se limitent à la simple Formule 2 elles sont engagées seulement par l'usine.

 En 1970, les frangins ouvrent une antenne française à Aubervilliers,

Michel Fabre est importateur de la marque Tecno-karts et Tecno-France.

 1971 : Tecno ne produit plus de voitures, d'ailleurs la réputation de Tecno est flatteuse, mais le service après-vente n'est pas à la hauteur.

Il est vrai que Tecno est débordé par les commandes de châssis, et les énergies se mobilisent sur le nouveau projet, battre Ferrari en Formule 1, qui plus est avec le moteur Tecno 12 cylindres boxer. Donné pour une puissance de 430 chevaux et d'une cylindrée de 2 966 cm³.
L'engagement de Nanni Galli comme pilote, l'annonce de l'arrivée du sponsor Martini de David Yorke comme ingénieur et de l'engagement du second pilote Derek Bell permet de nous persuader du sérieux de l'aventure.
La Tecno PA 123 ( Pederzani Automobile 12 cylindres 3 litres ) est réalisé avec très peu de personnel, la voiture est peu esthétique, Chris Amon pense aujourd'hui que les frères Pederzani ont terriblement manqué de moyens, Luciano voulait s'occuper de tout. Le plus gros problème de la Tecno F1 est son moteur, le bilan de la 1ʳᵉ saison est un désastre, pour sauver la situation Tecno engagent Chris Amon, ils recrutent un nouvel ingénieur.
Pour ajouter de l'huile sur le feu, les frères Péderzani ne s'entendent plus avec les ingénieurs Mc Call et Wyss qui partent de chez Tecno au début de la saison 1973.
Au GP de Monaco, la Tecno se qualifie à une encourageante 6e ligne et devant l'ennemie jurée Ferrari, de son côté l'ingénieur David Yorke a fait réaliser une F1 avec le concours des apéritifs Martini chez Goral il concentre tous ses efforts sur cette monoplace alors que les frères eux ne la développent pas, les rapports entre le sponsor et Tecno se dégradent au point d'être arbitré par des avocats.
Amon dégoûter de voir deux châssis complètement différents et de moins en moins compétitives, préfère quitter le navire au GP d'Autriche, les tribunaux règleront le problème.
Le problème est fatal à la petite marque, il n'y aura plus de châssis Tecno usine, le moteur 8 cylindres 3 litres est mort avant de naître, le moteur 2 litres accumule les casses sur le châssis AMS de Manfred Mohr.
Luciano Péderzani préfère arrêter les frais avant de mettre en péril son affaire de sous-traitance mécanique, Gianfranco décède d'une crise cardiaque en 1987
C'est Luciano qui perpétue le souvenir…

AMS
Suite à l'échec de ATS l'ingénieur Simonetti fonde sa propre marque auto en 1968 AMS Attrezzature Meccaniche Speciali
Equipement Mécanique Speciale
S'associe avec Tecno, Mohr pilote attitré des AMS – Tecno

Fondée par les frères Pederzani, la société Tecno est d'abord un fabricant de pompes hydrauliques. En 1961, Tecno se lance dans le sport automobile en construisant des kartings sous le nom de Tecnokart. 

Guido Sala et Susanna Raganelli remportent le championnat du monde trois fois consécutivement, de 1964 à 1966.

Tecno construit son premier châssis de Formule 3 en 1966, engagé essentiellement des courses dans le championnat italien puis, en trois exemplaires, à la Temporada Argentine.

À la mi-saison 1967, Tecno engage Clay Reggazoni qui fait ses débuts en F3.

En 1968, Tecno et Clay Regazzoni s'engagent en Formule 2. L'équipe progresse rapidement puisqu'en 1970, Regazzoni remporte le Championnat d’Europe F2.

En 1971, les pilotes français constituent le fer de lance de la firme en Formule 2, Fr Cevert,P Depailler, JP Jabouille, Fr Migault , les Italiens C Facetti, N Galli, les Suisses S Moser, et C Reggazzoni

En 1972, quand Tecno quitte officiellement à la Formule 2 pour passer en Formule 1, les frères Pederzani se rapprochent du Néo-Zélandais Alan McCall

Le comte Rossi, propriétaire de Martini & Rossi, convainc les frères Pederzani de construire un moteur et un châssis de Formule 1 pour la saison 1972. Deux monoplaces sont construites pour les pilotes Nanni Galli et Derel Bell. La Tecno PA123/3 d'un bloc Tecno Series-P à 12 cylindres à plat. La Tecno PA123/4 n'utilise que le moteur Tecno à douze cylindres.

Ron Tauranac (Brabham, Ralt) rejoint un temps l'équipe pour tenter d'améliorer les châssis, sans résultat.

En 1973, l'écurie est rebaptisée « Martini Racing », du nom de son partenaire financier. Le comte Rossi met en doute la capacité des frères Pederzani à gérer la conception d'un châssis et la mise au point d'un moteur. Il insiste pour que le châssis soit désormais conçu sous la houlette du directeur de course David Yorke (ancien directeur de courses de John Wyer) et dessiné par Gordon Fowell au sein d'une nouvelle structure basée en Angleterre, dans les ateliers de John Thompson.

La concurrence interne pour la conception simultanée de deux monoplaces dans une ambiance délétère compromet le début de la saison. La situation devient de plus en plus tendue, car le comte Rossi veut absolument faire courir le châssis GorAl qu'Amon trouve impossible à conduire.


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