18 mai 2023

FANGIO J Manuel

Juan Manuel FANGIO
Argentine

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PALMARES

5 fois champion en 8 saisons
1941 Champion d'Argentine
1942 Champion d'Argentine
1950 Vice-champion du Monde F1
1952 Vice-champion du Monde F1
1953 Vice-champion du Monde F1
1951 Champion du Monde F1
1954 Champion du Monde F1
1955 Champion du Monde F1
1956 Champion du Monde F1
1957 Champion du Monde F1

60 victoires au total de sa carrière

Victoires importantes hors F1
1940 GP Int Del Norte
1941 GP Gultolto, Vargas, circuit Mur et Montagne
1947 Montévidéo, Printemps
1948 Pingles, Automnes, Fleurs
1949 Eva Péron, San Rémo, Pau
1949 Albi, Perpignan, Marseille
1949 Monza
1951 Général Pérone

1 victoire en Formule 2

3 victoires en voiture de Sport

Formule 1
51 GP disputés
24 Victoires en grand-prix
13 victoires F1 hors championnat
Le record de victoires en GP tient jusqu'en 1973

Chronologie des châssis

Débute dans la course comme mécano du pilote Rosario
1934: 1er course sur une Ford Type A prêté par un ami
1935: Arrêt des courses

1936: Cours sur Ford, un ancien Taxi, le Maire de son village lui offre 4 pneus
1939: Jean Manuel construit le châssis Fangio

Courses
1939: Chevrolet
1940: Chevrolet et BAPL
1941: Champion d'Argentine
1942: Champion d'Argentine
1947: Volpi à moteur Chevy de camion

Grand Prix
1948: Gordini et Chevrolet
1949: Gordini usine
1949: Simca, Ferrari, Masérati, Chevrolet, le gouvernement Argentin lui obtient une Masérati de GP

Formule 2
1950: Ferrari
1952: Masérati
1953: Masérati
1960: Cooper
1961: Cooper

Tests
1960: Porsche F2
1950: Talbot F1
1955: Corvette SS pour Duntov endurance

Formule 1
1950: Alfa Roméo, Gordini, Talbot, 2eme
1951: Alfa Roméo, Mercedes, Champion
1952: Vanwall, Mercedes, BRM V16, Cooper, 2eme
1953: Masérati, Gordini, BRM V16, 2eme
1954: Masérati et Mercedes, Champion
1955: Mercedes, Champion
1956: Ferrari, Lancia et Lancia-Ferrari, Champion
1957: Masérati, Champion
1958: Masérati

Endurance
1951: Talbot
1952: Alfa Roméo et Ferrari
1953: Alfa Roméo et Lancia
1954: Osac et Lancia
1955: Mercedes
1956: Masérati et Ferrari
1957: Masérati et Chevy
1958: Masérati un accident de course le tiens éloigne 6 mois loin des circuits
1960: Masérati
1961: Masérati
1984: Porsche

Usc Indy
1957 Dean Van Lines
1958: Dispute les 500 miles d'Indianapolis

1969: Fangio dirige l'écurie Renault IKA au marathon sur le circuit du Nurburgring

Historic
1970: Alfa GP 1950
1979: Mercedes GP
1980: Alfa Roméo de GP
1981: Alfa Roméo de GP
1982: Lancia-Ferrari, la Lancia-Stratos de Darniche
1986: Mercedes
1987: Veapa 400
1987: Mercedes, Delahaye, Ferrari et Gordini, Masérati 250 F
1988: Masérati 250 F et talbot F1
1989: Mercedes
1992: Mercedes
JM Fangio ne peut plus rouler car il est hospitalisé en 1993, 1994, 1995

Biographie

"On n’a jamais vu un jockey même excellent gagner avec un mauvais cheval. À mon époque, j'avais l'habitude d'attribuer 75% d'une victoire à la voiture et 25% au pilote", Fangio n'a piloté que des voitures gagnantes
Jean-Manuel Fangio est le fils d'un émigré italien, j'avais honte des habits que pouvait m'offrir mon père, artisan maçon, de ce fait, j'ai quitté l'école à 14 ans, car je ne pensais qu'au football, je suis à cette époque apprenti mécano.
À 16 ans, il ouvre un petit garage à Balcarce. 
Un an plus tard, il est le mécano de course d'un client sur une Chevrolet
« J'ai couru sous le pseudonyme de "Rivadavia" »
Sa 1ʳᵉ course sur une Ford Type A est un Grand Prix de 9537 km disputés en 13 étapes entre Buenos Aires et Lima (Pérou).
1931 Je fus le mécano du pilote Rosario. C’est avant tout l'homme aux 5 titres de champion du Monde. Fangio conduit toujours au maximum de ses possibilités. C'est grâce au président Juan Peron dont il était le protégé qu'il débuta en Grand Prix à l’âge de 38 ans, alors que le championnat du Monde n'existe pas encore, avec des Gordini ou Masérati achetés ou financer par J Peron.
1948, l'équipe Gordini est invitée par le gouvernement argentin, pour disputer des épreuves, en fait Gordini engage deux voitures, une pour Wimille et la seconde pour une jeune pilote inconnu au niveau international… JM Fangio.
« J'ai également couru avec le BRM V16 de 600 chevaux, la voiture la plus excitante, mais également la plus difficile aussi.

1954 Mercedes m'engage pour la saison de Grand Prix, les voitures ne sont pas prêtes pour le début de saison.
Deux possibilités me sont offertes, ou j'attends et je touche mon salaire sans courir, ou je cours, mais sans salaire de leur part ; toutefois quand les  Mercedes seront prêtent je les pilotes. 
J'ai loué une Masérati à Onofré Marimon ( mon protégé ) avant qu'il se tue en course ».

Surnommé le tordu, Fangio ne peut être dissocié de l'épopée Mercedes en Grand Prix, il développe au volant des flèches
d'argent, une technique de pilotage particulière qui consiste à "faire" glisser la voiture des 4 roues.
Les Mercedes avaient tendance à être "sous vireuse" en fait l'avant refuse de s'inscrire dans les virages, cette technique
demande une extrême concentration.
1955 Après la tragédie des 24 heures du Mans, Mercedes décide de se retirer de toutes compétitions automobiles,
« à ce moment-là, je décide de me retirer également des compétitions, pour mon malheur, c'est la révolution
en Argentine alors, je décide de poursuivre ».
« 1956 J'intègre la scudéria Ferrari, mais je ne suis pas heureux avec eux »

Son Grand Prix d'Allemagne sur le Nurburgring 1957 reste dans les mémoires, il est encore et toujours étonné de ne pas être sortie, tellement il attaqua pour remporter ce Grand Prix devant P Collins.
« Chez Masérati, je pense avoir réalisé au Nurburgring des choses que je n'avais jamais faites et que je ne voudrais plus jamais refaire ».
Jean-Manuel se retire des Grand Prix en 1958, trop de ses camarades se sont tués en course
« ma décision fut prise à Reims sur les interminables lignes droites. Et puis arrive Monza, je sors de la piste gravement, je suis touché à la colonne, je reste 42 jours à l'hôpital, 5 mois avec une minerve, sans n'est trop, j'arrête ».
« La sécurité était différente, pas de dégagement au bord des pistes, pas de rails, pas de poids minimum, pas de port de ceinture, pas de système d'extinction, malgré cela, j'aimais les circuits rapides, et puis lorsque l'on y gagne, ils sont tous beaux ».
« Que faire ? je rentre en Argentine sans aucuns projets ».
De retour en Argentine, l'idole de tout un pays, préside au directoire de Mercedes-Argentine avant de diriger la plus grande concession de la marque allemande dans son pays. Neubauer qui faisait la pluie et le beau temps lui permet de devenir importateur et bâtir une vraie fortune.
1958 "Je collabore à la naissance de jeunes talent, je patronne la naissance de la Formule Junior".
« Ensuite, je crée une concession Mercedes en Argentine, je réalise un musée retraçant ma carrière, etc.
1962 Je soutiens le pilote Bordeu. Mais également Jean-Manuel Fangio 3, mon neveu »
Il entreprend de ressusciter les Temporadas avec d'abord une première saison (1964) en Formule 3 et dès 1968 en Formule 2
En 1974, il est victime d'un infarctus
1995 Décès d'une insuffisance pulmonaire.

Fangio n'est pas un bout en train, il est secret, sérieux.
Il ne commet pas d'excès

Engagement en voitures de sport
Châssis Porsche 911
1970 : Pairetti, De Cadenet, Del Rio
Nous garderons le souvenir d’un homme affable et courtois.

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