18 mai 2023

MICHEL Alain

Alain MICHEL
France

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L'avis de Max

Alain Michel rencontré lors des salons des sports mécaniques d'Orléans, durant plusieurs années, MAX a eu la chance de côtoyer Alain, avec Dany Dieudonné (pilote dragster moto) et Alain Prieur (cascadeur), des souvenirs formidables avec de joyeux drilles.

PALMARES

Champion du monde de side-car en 1990

1972, 2e du trophée Honda
1972 Remporte la coupe des 4 saisons
9 fois champion de France
1978 Vice-champion du Monde Sidecar
1980 3eme Monde Side Car
1981 Vice-champion du Monde Sidecar
1984 3eme Monde Side Car
1986 Vice-champion du Monde Sidecar
1989 3eme Monde Side Car
1990 Champion du Monde Super-sidecar

16 saisons en GP
138 GP
18 victoires
77 podiums

Motos
1972 Honda 450, 2eme


Sides
1975
1976 , 1er France
1977 GEP-Yamaha
1978 Seymaz-Yamaha, 2eme
1979 Seymaz-Yamaha, 4eme
1980 Seymaz-Yamaha, 3eme
1981 Seymaz-Yamaha, 2eme
1982
1983
1984 LCR-Yamaha, 3eme
1985 LCR-Yamaha
1986 LCR-Yamaha, 2eme
1987 LCR-Yamaha, 4eme
1988 LCR, 4eme
1989 LCR-Keuser, 3eme
1990 LCR-Yamaha, Champion
1991 LCR-Yamaha

À savoir
Deux Prénoms pour un seul homme. Alain est né à Montélimar
il est vif et plutôt rigolard.

Il entame sa vie active comme apprenti dans un atelier de monoplace JEFA (à gauche sur la photo), et puis il achète une Honda 450.
Il fait un "crochet" au Ricard et compare ses temps avec les champions locaux, après analyse, il décide de se consacrer exclusivement à la compétition.
En 1972 avec la Honda il termine 2e du trophée et remporte la coupe des 4 saisons, et puis par hasard
il s'essaye au sidecar.

Il se lance dans le championnat du Monde avec un side GEP à moteur Yamaha, en 1977 il remporte le GP de France, puis il est vice-champion du Monde

Son rêve était de faire carrière en monoplace, jamais personne ne voudra lui donner sa chance.

En 1988, il aide Fior pour ses motos de GP
Aujourd'hui, après avoir été concessionnaire à Montélimar, il a quitté la France pour les îles et faire le tour du monde avec Madame, 2 ans après bateau vendue, il habite en Ardèche.
Heureux homme.
1986, alors qu'il est en tête du championnat du Monde, il dispute la dernière course à Hockenheim, il lui suffit de terminer 4ᵉ pour être champion du Monde.
Pour l'évènement TF1 envoie Yves Géniès, ce dernier sur la grille de départ souhaite une dernière interview, Alain n'est pas content du tout, mais lui accorde tout de même cet interview.
Il remet mal son casque et perd le titre partie 12e il termine 5e à 1 seconde du 4e, merci Y Géniès

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Alain Michel voit le jour à Montélimar. Alors qu’il n’est même pas âgé de dix ans, il commence à se passionner pour la mécanique avant de s’intéresser aux courses automobiles et motocyclistes. Il fait ses premiers pas en compétition moto en 1972 dans le cadre de la Coupe des Quatre Saisons où il décroche la victoire en catégorie 500 avec une Honda 450. Cette même année, il termine second au Championnat de France 500 national derrière JF Baldé.

Les débuts en side-car

L’année qui suit, il acquiert une Yamaha mais la machine connait de sérieux problèmes de fiabilité et casse sans arrêt. Pour combler les fins de mois, Alain Michel devient rédacteur essayeur pour un mensuel et décide en 1974 de s’installer du côté d’Ancôme pour ouvrir un garage.
Finalement, lors de l’année 1975 Alain Michel décide de s’essayer au side-car, une discipline qui lui ressemble davantage dans ses exigences techniques.
En 1976, il pilote un side-car aux côtés de Bernard Garcia et fait son entrée en Grand Prix. Les deux Français parviennent à réaliser de belles performances au mondial, si bien qu’ils terminent seconds au Grand Prix de France et se classent au neuvième rang mondial en fin de saison. Pourtant, c’est bel et bien en Championnat de France qu’ils vivent leurs plus belles heures. Après avoir raflé l’ensemble des victoires, Alain Michel et Bernard Garcia deviennent Champion de France.

Vice-champion du monde en 1978

Pendant l’hiver 1976, Alain Michel planche sur la conception d’un nouveau châssis et Bernard Garcia, qui quitte la compétition après avoir rencontré sa femme, est remplacé par Gérard Lecorre.
L’année commence fort puisque les deux Français parviennent à s’octroyer leur première victoire en Grand Prix sur le circuit du Castellet. Le sacre mondial semble à portée de main mais hélas plusieurs problèmes mécaniques viennent perturber la saison et Alain Michel doit se contenter d’une cinquième place au mondial.

En 1978, Alain Michel se dote d’un nouveau coéquipier. Il s’agit de Stuart Collins avec qui il forme un duo de choc. Les deux hommes s’offrent en effet deux victoires et un total de six podiums pour terminer la saison sur un titre de vice-champion du monde.
La saison qui suit est moins fructueuse. Il court aux côtés de Michael Burkhard mais malgré deux victoires, une au Mans la seconde à Assen, Alain Michel est relégué à la quatrième place du classement mondial.

Vice-champion du monde en 1981

En 1980, le pilote français reprend du poil de la bête et remonte peu à peu vers les sommets. L’année est marquée par de belles places mais brille également par son absence de victoires. Avec cinq secondes places, l’équipage d’Alain Michel est présent dans le top 3 mais le titre lui échappe une fois encore.
La saison suivante, Alain Michel reste aux côtés de Michael Burkhard et réalise une saison sans faute. Hélas, malgré huit podiums enregistrés cette année-là, le titre mondial revient à Rolf Biland tandis qu’Alain Michel devient une fois encore vice-champion du monde.
Un an plus tard, l’équipage tente de nouveau de partir à l’assaut du sacre mondial mais c’est de nouveau sur la troisième marche du podium final que l’équipage d’Alain Michel termine malgré deux belles victoires.

1986, la déception

En 1983, Alain Michel connait une saison difficile. Michael Burkhard est remplacé par Claude Monchaud et le duo a du mal à s’imposer en Grand Prix. Après avoir terminé sur une quatrième place, Alain Michel change de nouveau de coéquipier pour la saison 1984. Il forme un tandem avec Jean-Marc Fresc et repart à la conquête du podium. Avec une nouvelle victoire en Belgique, Alain Michel retrouve la troisième place du classement général.
L’année 1985 est une année désastreuse. L’équipe d’Alain Michel rétrograde en septième position mais rien n’est perdu pour la saison 1986. Alain Michel et Jean-Marc Fresc reprennent l’ascendant et doivent se battre férocement contre le duo Streuer-Schmieders pour conquérir le titre.

En tête du classement provisoire, Alain Michel sent que le sacre mondial est enfin à sa portée. Hélas, le Français se rend compte en pleine course que son casque est mal attaché (suite à une interview sur la ligne de départ avec le journaliste Y Geniès, ce qu’il refusait toujours). Tentant de refermer le casque récalcitrant tout en conduisant, il perd de la vitesse et se fait doubler par ses concurrents. Il boucle la course sur une cinquième position, le mettant ainsi à égalité avec ses rivaux qui s’emparent du titre en raison d’un nombre plus important de victoires.
C’est une énorme déception mais le pilote est bien déterminé à devenir champion du monde et il reprend le guidon avec une motivation sans faille.

1990, année de la consécration

Hélas, le sacre lui échappe encore en 1987 puisqu’il termine sur la quatrième place du mondial. L’année suivante, il signe deux podiums mais doit de nouveau se contenter du quatrième rang mondial. En 1989 il remonte sur la troisième marche du podium mais la change donne au cours de la saison 1990.
En 1990, Alain Michel court pour sa 14ème saison au plus haut niveau. Après avoir été sacré vice-champion du monde à deux reprises, il fait équipe avec Simon Birchall et devient enfin champion du monde de la discipline.
En 1991, il court sa dernière saison en Grand Prix avant de se retirer du monde de la compétition.

La reconversion

Après 16 saisons en Grand Prix, Alain Michel décide d’ouvrir des chambres d’hôtes et un restaurant en compagnie de son épouse. En 1996, ils s’envolent pour l’Afrique (pour le travail), achètent un bateau à voile et partent en croisière jusqu’en 2001. Après cette folle aventure en mer, ils décident de s’installer en Ardèche. Alain Michel est ensuite recruté par le constructeur Gas Gas pour s’occuper de la compétition et du développement des machines d’enduro en France.

Six ans plus tard, il quitte son travail et coule des jours paisibles auprès de ses proches.

Il fut mécano pour le constructeur de monoplace Faure de Montélimar.


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