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L'avis de Max
Alain Michel rencontré lors des salons des sports mécaniques d'Orléans, durant plusieurs années, MAX a eu la chance de côtoyer Alain, avec Dany Dieudonné (pilote dragster moto) et Alain Prieur (cascadeur), des souvenirs formidables avec de joyeux drilles.
PALMARES
Champion du monde de side-car en 1990
1972, 2e du trophée Honda
1972 Remporte la coupe des 4 saisons
9 fois champion de France
1978 Vice-champion du Monde Sidecar
1980 3eme Monde Side Car
1981 Vice-champion du Monde Sidecar
1984 3eme Monde Side Car
1986 Vice-champion du Monde Sidecar
1989 3eme Monde Side Car
1990 Champion du Monde Super-sidecar
16 saisons en GP
138 GP
18 victoires
77 podiums
Motos
1972 Honda 450, 2eme
Sides
1975
1976 , 1er France
1977 GEP-Yamaha
1978 Seymaz-Yamaha, 2eme
1979 Seymaz-Yamaha, 4eme
1980 Seymaz-Yamaha, 3eme
1981 Seymaz-Yamaha, 2eme
1982
1983
1984 LCR-Yamaha, 3eme
1985 LCR-Yamaha
1986 LCR-Yamaha, 2eme
1987 LCR-Yamaha, 4eme
1988 LCR, 4eme
1989 LCR-Keuser, 3eme
1990 LCR-Yamaha, Champion
1991 LCR-Yamaha
Deux Prénoms pour un seul homme. Alain est né à Montélimar
il est vif et plutôt rigolard.
Il entame sa vie active comme apprenti dans un atelier de monoplace JEFA (à gauche sur la photo), et puis il achète une Honda 450.
il s'essaye au sidecar.
Il se lance dans le championnat du Monde avec un side GEP à moteur Yamaha, en 1977 il remporte le GP de France, puis il est vice-champion du Monde
Son rêve était de faire carrière en monoplace, jamais personne ne voudra lui donner sa chance.
Heureux homme.
Pour l'évènement TF1 envoie Yves Géniès, ce dernier sur la grille de départ souhaite une dernière interview, Alain n'est pas content du tout, mais lui accorde tout de même cet interview.
Il remet mal son casque et perd le titre partie 12e il termine 5e à 1 seconde du 4e, merci Y Géniès
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Alain Michel voit le jour à Montélimar. Alors qu’il n’est
même pas âgé de dix ans, il commence à se passionner pour la mécanique avant de
s’intéresser aux courses automobiles et motocyclistes. Il fait ses
premiers pas en compétition moto en 1972 dans le cadre de la Coupe des Quatre
Saisons où il décroche la victoire en catégorie 500 avec une Honda 450. Cette
même année, il termine second au Championnat de France 500 national derrière JF
Baldé.
Les débuts en side-car
L’année qui suit, il acquiert une Yamaha mais la
machine connait de sérieux problèmes de fiabilité et casse sans arrêt. Pour
combler les fins de mois, Alain Michel devient rédacteur essayeur pour un
mensuel et décide en 1974 de s’installer du côté d’Ancôme pour ouvrir un
garage.
Finalement, lors de l’année 1975 Alain Michel décide de s’essayer au side-car,
une discipline qui lui ressemble davantage dans ses exigences techniques.
En 1976, il pilote un side-car aux côtés de Bernard Garcia et fait son entrée en
Grand Prix. Les deux Français parviennent à réaliser de belles performances
au mondial, si bien qu’ils terminent seconds au Grand Prix de France et se
classent au neuvième rang mondial en fin de saison. Pourtant, c’est bel et bien
en Championnat de France qu’ils vivent leurs plus belles heures. Après avoir
raflé l’ensemble des victoires, Alain Michel et Bernard Garcia deviennent
Champion de France.
Vice-champion du monde en 1978
Pendant l’hiver 1976, Alain Michel planche sur la conception
d’un nouveau châssis et Bernard Garcia, qui quitte la compétition après avoir
rencontré sa femme, est remplacé par Gérard Lecorre.
L’année commence fort puisque les deux Français parviennent à s’octroyer leur
première victoire en Grand Prix sur le circuit du Castellet. Le sacre mondial
semble à portée de main mais hélas plusieurs problèmes mécaniques viennent
perturber la saison et Alain Michel doit se contenter d’une cinquième place au
mondial.
En 1978, Alain Michel se dote d’un nouveau coéquipier. Il
s’agit de Stuart Collins avec qui il forme un duo de choc. Les deux hommes
s’offrent en effet deux victoires et un total de six podiums pour terminer la
saison sur un titre de vice-champion du monde.
La saison qui suit est moins fructueuse. Il court aux côtés de Michael Burkhard
mais malgré deux victoires, une au Mans la seconde à Assen, Alain Michel
est relégué à la quatrième place du classement mondial.
Vice-champion du monde en 1981
En 1980, le pilote français reprend du poil de la bête et
remonte peu à peu vers les sommets. L’année est marquée par de belles places
mais brille également par son absence de victoires. Avec cinq secondes places,
l’équipage d’Alain Michel est présent dans le top 3 mais le titre lui échappe
une fois encore.
La saison suivante, Alain Michel reste aux côtés de Michael Burkhard et réalise
une saison sans faute. Hélas, malgré huit podiums enregistrés cette année-là,
le titre mondial revient à Rolf Biland tandis qu’Alain Michel devient une fois
encore vice-champion du monde.
Un an plus tard, l’équipage tente de nouveau de partir à l’assaut du sacre
mondial mais c’est de nouveau sur la troisième marche du podium final que
l’équipage d’Alain Michel termine malgré deux belles victoires.
1986, la déception
En 1983, Alain Michel connait une saison difficile. Michael
Burkhard est remplacé par Claude Monchaud et le duo a du mal à s’imposer en
Grand Prix. Après avoir terminé sur une quatrième place, Alain Michel change de
nouveau de coéquipier pour la saison 1984. Il forme un tandem avec Jean-Marc
Fresc et repart à la conquête du podium. Avec une nouvelle victoire en
Belgique, Alain Michel retrouve la troisième place du classement général.
L’année 1985 est une année désastreuse. L’équipe d’Alain Michel rétrograde en
septième position mais rien n’est perdu pour la saison 1986. Alain Michel et
Jean-Marc Fresc reprennent l’ascendant et doivent se battre férocement contre
le duo Streuer-Schmieders pour conquérir le titre.
En tête du classement provisoire, Alain Michel sent que le
sacre mondial est enfin à sa portée. Hélas, le Français se rend compte en
pleine course que son casque est mal attaché (suite à une interview sur la
ligne de départ avec le journaliste Y Geniès, ce qu’il refusait toujours).
Tentant de refermer le casque récalcitrant tout en conduisant, il perd de la
vitesse et se fait doubler par ses concurrents. Il boucle la course sur une
cinquième position, le mettant ainsi à égalité avec ses rivaux qui s’emparent
du titre en raison d’un nombre plus important de victoires.
C’est une énorme déception mais le pilote est bien déterminé à devenir champion
du monde et il reprend le guidon avec une motivation sans faille.
1990, année de la consécration
Hélas, le sacre lui échappe encore en 1987 puisqu’il termine
sur la quatrième place du mondial. L’année suivante, il signe deux podiums mais
doit de nouveau se contenter du quatrième rang mondial. En 1989 il remonte sur
la troisième marche du podium mais la change donne au cours de la saison 1990.
En 1990, Alain Michel court pour sa 14ème saison au plus haut niveau.
Après avoir été sacré vice-champion du monde à deux reprises, il fait équipe
avec Simon Birchall et devient enfin champion du monde de la discipline.
En 1991, il court sa dernière saison en Grand Prix avant de se retirer du monde
de la compétition.
La reconversion
Après 16 saisons en Grand Prix, Alain Michel décide d’ouvrir
des chambres d’hôtes et un restaurant en compagnie de son épouse. En 1996, ils
s’envolent pour l’Afrique (pour le travail), achètent un bateau à voile et
partent en croisière jusqu’en 2001. Après cette folle aventure en mer, ils
décident de s’installer en Ardèche. Alain Michel est ensuite recruté par le
constructeur Gas Gas pour s’occuper de la compétition et du développement des
machines d’enduro en France.
Six ans plus tard, il quitte son travail et coule des jours
paisibles auprès de ses proches.
Il fut mécano pour le constructeur de monoplace Faure de Montélimar.
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