Kojima
Enginering
Japon
Matsuhisa Kojima
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PALMARES
1974: Vice-champion F2 japon, avec Hasemi
1975: 3eme F2 japon, avec Hasemi
1976: Vice-champion F2 japon, avec Hasemi
Formule 2
Japon
Châssis March
1974 Hasemi, Takahasha N
1975 Hasemi
1976 Hasemi, Brambilla V, Stuck
Châssis
Surtees
1974 Hoshino
Châssis
Kojima
1977 Hasemi, Stuck
1978
1979 Katayama, Pironi
1977 Hoshino, Takahara
Essais
1977 Rosberg
1978 Rosberg
L'histoire de Kojima Engineering est celle d'une ambition audacieuse, propulsée par la fortune de son fondateur, Matsuhisa Kojima, initialement acquise grâce à l'importation de bananes au Japon. Fort de ses moyens, Kojima assouvit sa passion pour le sport automobile en créant sa propre écurie de Formule 2 japonaise.
L'Ascension de Kojima Engineering dans les Années 70
Fondée en 1971, Kojima Engineering connut une croissance rapide, en parallèle avec l'essor du sport automobile au Japon durant les années 1970. En 1975, la petite firme s'imposa comme le constructeur de monoplaces de pointe dans son pays, avec le talentueux pilote Masahiro Hasemi à son volant.
L'Aventure en Formule 1 (1976-1977)
L'arrivée de la Formule 1 au Japon en 1976 incita Kojima à relever un défi de taille : construire sa propre monoplace pour cette course historique, toujours avec Masahiro Hasemi comme pilote. Pour mener à bien ce projet, Kojima engagea Masao Ono, l'ingénieur japonais ayant précédemment travaillé sur la Maki, ainsi qu'une partie des techniciens de cette écurie. Ce transfert de savoir-faire et d'expérience s'avéra crucial. Kojima pouvait également compter sur ses propres talents, dont Kazumoto Hasuike, un technicien qui avait appris son métier en Europe, notamment chez GRD en Grande-Bretagne, à l'image de ce qui se passait chez AGS. Hasuike devint, aux côtés de Masao Ono, le concepteur des monoplaces Kojima.
Les KE007 (F1 1976), KE008 (F2 1977) et KE009 (F1 1977) furent des réussites notables, contribuant à faire connaître l'expertise japonaise en matière de course automobile. Cependant, le projet d'une saison complète en F1 en 1978, avec une KE009B spécialement conçue en collaboration avec Kauhsen, tourna court en raison des problèmes financiers chroniques de l'écurie allemande. L'annulation du Grand Prix du Japon 1978, pour lequel Kojima avait construit une monoplace KE010, porta un coup dur aux finances de Kojima Engineering.
Le Chant du Cygne en Formule 2 Japonaise (1979-1980)
Malgré ces revers, Matsuhisa Kojima ne renonça pas à ses ambitions et lança un projet ambitieux en Formule 2 japonaise pour 1979. S'inspirant de la vague des "wing cars" qui révolutionnait la conception des monoplaces européennes, Kojima se lança dans un programme novateur qu'il maîtrisait moins bien que des équipes comme Lotus ou Arrows. La Kojima KE011 à moteur BMW, dont nous avions déjà évoqué l'existence sans détails précis, fut un échec. À l'image de la Lotus 80, elle fut modifiée à plusieurs reprises sans jamais atteindre la compétitivité. Cet échec entraîna la disparition de Kojima Engineering en 1980.
Points Clés à Retenir :
- Inspiration Tyrrell : Les monoplaces Kojima étaient en réalité des Tyrrell modifiées, participant uniquement aux Grands Prix du Japon.
- Ingénieur Clé : L'ingénieur Masao Ono, également créateur de la Maki F1, joua un rôle essentiel dans la conception des Kojima.
- Première Participation : Le Grand Prix du Japon 1976 marqua la première participation de Kojima à une épreuve de Formule 1.
- Problèmes Techniques en 1976 : Lors de ce GP, la rupture d'un amortisseur à gaz de carbone (fabriqué sous licence japonaise pour Dunlop) envoya la voiture dans le rail, nécessitant une reconstruction complète en 36 heures.
- Collaboration Avortée en 1977 : En 1977, Kauhsen créa l'écurie KGP pour engager Keke Rosberg sur une Kojima, mais la destruction d'un des deux châssis par Noritake Takahara mit fin prématurément au programme.
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