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Monaco 1996 : le baroud
d'honneur de Ligier
En 1996, Ligier était sur une pente savonneuse. Pedro Diniz, a été davantage recruté pour son portefeuille que pour son potentiel.
À côté, Olivier Panis, n'a glané qu'un point sous la pluie, au Brésil, où il avait débuté voici deux ans. Aucune raison de sourire donc au moment d'arriver à Monaco, où Ligier ne s'était jamais imposé.
Cependant, Panis était très optimiste et les premiers essais lui donnèrent raison
Hélas, en qualifications, il ne fait que le quatorzième chrono. Panis consola son ingénieur motoriste en lui promettant un podium pour le lendemain !
Panis signe le meilleur temps du warm-up. La pluie se chargea de lui faciliter la tâche, la souplesse de son moteur étant encore plus évidente dans des conditions d'adhérence précaires.
Dès le premier tour, cinq pilotes se retrouvent hors course, dont le pole man Michael Schumacher. Douzième, Panis accède au top 10 après l'abandon de Gerhard Berger et un premier dépassement sur son ancien équipier Martin Brundle.
En effet, sa Ligier était si efficace qu'elle était capable de remonter à la régulière sur ses adversaires ! Mika Hakkinen et Johnny Herbert en furent témoins par la suite, tandis que Heinz-Harald Frentzen plongeait au classement après avoir cassé son aileron sur Eddie Irvine.
Ce même Irvine que Panis allait retrouver après la valse des arrêts aux stands, la piste ayant séché.
Car, bien avisé, Panis fut l'un des premiers avec le second pilote Ferrari à opter pour les slicks, encouragé par les bons chronos de Frentzen avec les mêmes gommes.
Un tour suffit pour qu'il saute Mika Salo, Jacques Villeneuve et David Coulthard, le plaçant ainsi quatrième !
Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, il se lança à la poursuite d'Irvine, qui avait prouvé précédemment être un mauvais client pour un dépassement. Qu'à cela ne tienne, Panis tenta sa manœuvre au Loews afin de surprendre son adversaire ! Ce fut si réussi que ce dernier cala en tentant de repartir. Voici Panis sur le podium et comme cela ne suffisait pas, il collectionna les records du tour, aidé, il est vrai, par l'amélioration de la piste de moins en moins humide.
Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, il se lança à la poursuite d'Irvine, qui avait prouvé précédemment être un mauvais client pour un dépassement. Qu'à cela ne tienne, Panis tenta sa manœuvre au Loews afin de surprendre son adversaire ! Ce fut si réussi que ce dernier cala en tentant de repartir. Voici Panis sur le podium et comme cela ne suffisait pas, il collectionna les records du tour, aidé, il est vrai, par l'amélioration de la piste de moins en moins humide.
Damon Hill, qui menait de main de maître sur Williams-Renault, explosa son moteur, laissant la voie libre à Jean Alesi, désireux de remporter une de ses courses préférées. Panis manqua de peu d'agrandir la liste des abandons en glissant sur l'huile crachée par le moteur de Hill. Vingt tours plus tard, la guigne vint rendre visite à son meilleur ami : Alesi renonça, suspension cassée. Et voici Panis en tête du Grand Prix de Monaco !
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