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Motos
1936: Monet Goyon
1937: Terrot
1938: Onda, Magnat, Debor
1946: Terro, 3 foies champion de France
1947: Guzzi et Terro
1951: Guzzi et Terro
Courses de cotes
1949: Masérati
1958: Porsche, 1er Mont Ventoux
Rallyes
1949: Talbot
1950: Gordini et Simca
1951: Simca
1952: Gordini, Simca Aronde
1953: Gordini, 2eme du tour Auto
1952: Gordini
1955
1956: Porsche
1957: Porsche
1958: Porsche
1959: Jaguar
Grand prix
1949: Talbot
Endurance
1949: Masérati et Simca
1950: Gordini
1951: Gordini
1952: Gordini
1953: Gordini, Talbot, Porsche
1954: Gordini, Talbot
1955: Talbot et Masérati
1956: Talbot et Masérati, Champion
1957: Masérati et Ferrari, Champion d'Allemagne 1500cc
1957: Masérati et Ferrari, Champion.
1958: Porsche, 3eme 24 heures du Mans
1958: Porsche, Champion
1959: Porsche et Ferrari
Accident Mortel sur le circuit de l'Avus
Formule 2
1953: Gordini
1954: Gordini
1955: Masérati
1956: Masérati
1957: Masérati et Porsche
1958: Porsche
1959: Porsche et Behra Porsche
Formule 1
1950: Gordini et BRM
1951: Gordini
1952: Gordini
1953: Gordini
1954: Essai une Masérati
1954: Gordini et Masérati
1955: Gordini et Masérati
1956: Masérati
1957: Ferrari, Masérati, BRM
1958: BRM, Masérati, Porsche
1959: Porsche, Ferrari, JBP, BRM
Indor
1957: Midget
1958: Midget
Jean Behra ressemble à Jean Alesi, avec un tempérament généreux, Jean est doué.
Son père est alsacien, roule en Harley Davidson, il est passionné de radio et d'électricité.
Adolescent, il est dans les ateliers de mécaniques chez "Cycles et Motos de Lottiral" à réparer et monter des deux-roues.
Champion des Alpes-Maritimes amateurs, il poursuit sa carrière en vélomoteur tout d'abord sur Monnet-Goyon puis Terrot 100 cm³.
En 1938 il est engagé chez Onda (oui Onda) il court sur une 175 cm³ Magnat-Debon l'année suivant c'est une Monnet-Goyon et prépare pour son frère José une Prester-Jonghi.
Jeune marié en 1940, il est réquisitionné comme mécanicien.
Après la libération, un pilote qui raccroche son casque lui cède une 350 Terrot.
Après 4 titres de champion de France, il rêve d'automobile. Engagés en 48 au Mont-Ventoux à moto, des amis lui prêtent une Masérati 4 CLT.
Paul Vallée directeur de l'écurie France, lui confie une Talbot de Grand-prix en 1949, Jean poursuit en 1950 au rallye de Monté Carlo sur un coupé Simca
En 1951, Jean remporte sa 1ʳᵉ victoire importante en Formule 2 à Cadours.
Sa carrière fut courte, 10 saisons, il était apprécié par ses employeurs, Gordini, Masréati, Porsche, pour sa loyauté et sa droiture.
Avus 1959: une épreuve en formule sport, Jean ne doit pas y participer, mais le pilote privé Starraba lui prête une Porsche RSK.
Behra accepte de disputer cette course pour le plaisir.
En effet, Jean Behra pense arrêter de courir pour devenir constructeur et fonder une école de pilotage.
1er tour Doerry part en tête à queue
3e tour de Beaufort saute part dessus le virage
4e tour Behra à 200 km/h ...
Jean Behra laisse un fils, Jean-Paul, qui courait à moto et occasionnellement en auto.
Après les accidents de Doéry, de De Beaufort, Jean Behra en lutte avec Von Trips et Jo Bonnier se présente ensemble sur ce virage relevé ( en brique et humide )
J Behra dérape au milieu du virage, le train arrière glisse vers un blockhaus de DCA ( vestige de la dernière guerre mondiale ) perché en haut de la piste qui arrête la voiture ; tout l'ensemble moteur pénètre dans le cockpit et broie le siège, Jean est éjecté de la voiture qui reste en équilibre sur le bord de la piste, le malheureux pilote monte à 5 ou 6 mètres dans les airs, rencontre un mat de drapeau et vint de nouveau s'écraser contre un arbre en contrebas, la mort a été instantané dès le 1ᵉʳ chocs.
En sa mémoire, le circuit de Magny cours fut appelé circuit Jean Behra.
Ses colères
Un journaliste écrit un "papier" sur Jean Behra, ce dernier n'apprécie pas et lui fait savoir, la prochaine foie, je te mets mon poing dans la figure !
Et sort du restaurant. Il entre de nouveau et colle une gifle au journaliste, j'ais réfléchie c'a ne vaut pas le coup d'attendre !
Jean ne fera qu'une demi-saison chez Ferrari, au GP de Reims, il réalise le 5ᵉ temps aux essais, il demande un moteur plus performant (comme ses équipiers) ; il en discute avec Romolo Tovani qui n'en tient que peu compte ; lors de la course Behra loupe son départ (son moteur ne supporte pas la chaleur) il remonte jusqu'en 5ᵉ place, mais un piston crève et le moteur rend l'âme, Jean Behra se rend dans le stand Ferrari donne son point de vue à Tovani, le ton monte et Behra gifle Tovani qui n'en revient pas, Behra quitte sur le champ Ferrari.
Ayant de bons rapports avec Von Hanstein il achète une Porsche RSK, mais Ferrari n'aime pas ce projet, peut être la cause d'une dispute entre Jean et le directeur de la compétition chez Ferrari, il est renvoyé, alors Jean engage sa Porsche au circuit de l'Avus
Crash
À la Panaméricana au Mexique, il est en tête au terme de la 1ʳᵉ étape (1250 kilomètres) avec 6 minutes d'avance sur son second ; la Ferrari de Bracco.
Lors de la 2ᵉ étape, il roule prudemment, il est victime de l'imprudence d'un spectateur, en effet, il accroche sa veste sur le panneau routier qui annonce un virage en épingle. Jean est surpris, freine et saute dans le ravin.
La voiture est détruite, Jean a le nez cassé, un tassement de vertèbres, mais son style reste… Vaincre ou casser.
Une autre preuve ? Lors du Tourist Trophy 55 sa Maserati se retourne, privant Jean de son oreille droite,
celle-ci sera remplacée par une prothèse en plastique.
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