16 févr. 2024

BEHRA Jean

Jean BEHRA

  France
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Motos
1939: Monnet-Goyon 350cm
1947: Champion de France moto
1948: Champion de France moto
1949: Champion de France moto
1950: Champion de France moto
Autos
1948: Courses de cotes, Masérati
  1957: Champion d'Allemagne des voitures de sport ( 1500cc )
  1956: Champion International d'endurance
1957: Champion de France F1
1957 Champion de France d'endurance
  1957: Champion International d'endurance
1958 Champion de France d'endurance
1957 Champion d' Allemagne d'endurance
  1958: Champion International d'endurance
  52 Grand Prix
Victoires
1952: GP de France à Reims sur Gordini F2
  1953: Remporte le ruban rouge au Tour de France automobile sur Gordini
  1954: GP de Pau sur Gordini F1
  1954: GP de Cadours sur Gordini F1
  1955: GP de Bordeaux sur Masérati
  1955: GP de Bari sur Masérati
  1955: GP Supercortemaggiore sur Masérati
  1956: 1000 kms du Nurburgring
  1956: 1000 kms de Paris
  1956: GP de Romes sur Masérati
  1957: GP de Pau sur Masérati
  1957: GP de Modène sur Masérati
  1957: GP du Maroc sur Masérati
  1957: GP de Caen sur BRM
  1957: International Trophy sur BRM
  1957: 12 heures de Sébring sur Masérati
  1957: GP de Suède sur Masérati
  1958: 3 heures de Rouen sur Porsche
  1958: GP sport de l'Avus sur Porsche
  1958: Mont-Ventoux sur Porsche
  1958: Riverside sur Porsche
  1958: Coupe international de vitesse de Reims sur Porsche F2
  1958: GP du Vénézuéla sur Ferrari 250 GTO
  1959: Aintree sur Ferrari Dino
10 victoires F1, hors championnat du Monde
Chronologie des châssis

Motos

  1936: Monet Goyon
  1937: Terrot
  1938: Onda, Magnat, Debor
  1946: Terro, 3 foies champion de France
  1947: Guzzi et Terro
  1951: Guzzi et Terro

Courses de cotes

  1949: Masérati
 1958: Porsche, 1er Mont Ventoux

Rallyes

  1949: Talbot
  1950: Gordini et Simca
  1951: Simca
1952: Gordini, Simca Aronde
1953: Gordini, 2eme du tour Auto
  1952: Gordini
  1955
  1956: Porsche
  1957: Porsche
1958: Porsche
  1959: Jaguar

Grand prix
  1949: Talbot

Endurance

  1949: Masérati et Simca
  1950: Gordini
  1951: Gordini
1952: Gordini
  1953: Gordini, Talbot, Porsche
  1954: Gordini, Talbot
  1955: Talbot et Masérati
  1956: Talbot et Masérati, Champion
1957: Masérati et Ferrari, Champion d'Allemagne 1500cc
  1957: Masérati et Ferrari, Champion.
1958: Porsche, 3eme 24 heures du Mans
  1958: Porsche, Champion
1959: Porsche et Ferrari
  Accident Mortel sur le circuit de l'Avus

Formule 2
  
1950: Gordini
  1951: Gordini
  1953: Gordini
  1954: Gordini
  1955: Masérati
  1956: Masérati

  1957: Masérati et Porsche
  1958: Porsche
  1959: Porsche et Behra Porsche

Formule 1

  1950: Gordini et BRM
  1951: Gordini
  1952: Gordini
  1953: Gordini

   1954: Essai une Masérati
  1954: Gordini et Masérati
  1955: Gordini et Masérati
  1956: Masérati
  1957: Ferrari, Masérati, BRM
1958: BRM, Masérati, Porsche
  1959: Porsche, Ferrari, JBP, BRM


Indor
  1957: Midget
  1958: Midget

Biographie
Jean Behra ressemble à Jean Alesi, avec un tempérament généreux, Jean est doué.

Son père est alsacien, roule en Harley Davidson, il est passionné de radio et d'électricité.

Adolescent, il est dans les ateliers de mécaniques chez "Cycles et Motos de Lottiral" à réparer et monter des deux-roues.
Champion des Alpes-Maritimes amateurs, il poursuit sa carrière en vélomoteur tout d'abord sur Monnet-Goyon puis Terrot 100 cm³.
En 1938 il est engagé chez Onda (oui Onda) il court sur une 175 cm³ Magnat-Debon l'année suivant c'est une Monnet-Goyon et prépare pour son frère José une Prester-Jonghi.

Jeune marié en 1940, il est réquisitionné comme mécanicien.
Après la libération, un pilote qui raccroche son casque lui cède une 350 Terrot.

Après 4 titres de champion de France, il rêve d'automobile. Engagés en 48 au Mont-Ventoux à moto, des amis lui prêtent une Masérati 4 CLT.

Paul Vallée directeur de l'écurie France, lui confie une Talbot de Grand-prix en 1949, Jean poursuit en 1950 au rallye de Monté Carlo sur un coupé Simca

En 1951, Jean remporte sa 1ʳᵉ victoire importante en Formule 2 à Cadours.
Sa carrière fut courte, 10 saisons, il était apprécié par ses employeurs, Gordini, Masréati, Porsche, pour sa loyauté et sa droiture.

  Avus 1959: une épreuve en formule sport, Jean ne doit pas y participer, mais le pilote privé Starraba lui prête une Porsche RSK.


Behra accepte de disputer cette course pour le plaisir.
En effet, Jean Behra pense arrêter de courir pour devenir constructeur et fonder une école de pilotage.

1er tour Doerry part en tête à queue
3e tour de Beaufort saute part dessus le virage
4e tour Behra à 200 km/h ...




Jean Behra construit sa propre voiture de course, un spyder sport Porsche, qui devient la saison suivante ( 1959 ) une Formule 2, qu'il fait construire par Valério Colotti sa propre F2 avec des éléments de Porcshe, après son décès la Behra-Porsche part pour l'usine Porsche pour être par la suite vendue.
La monoplace F2 Behra Porsche est achetée par Casner

Jean Behra laisse un fils, Jean-Paul, qui courait à moto et occasionnellement en auto.


 Après les accidents de Doéry, de De Beaufort, Jean Behra en lutte avec Von Trips et Jo Bonnier se présente ensemble sur ce virage relevé ( en brique et humide )

 J Behra dérape au milieu du virage, le train arrière glisse vers un blockhaus de DCA ( vestige de la dernière guerre mondiale ) perché en haut de la piste qui arrête la voiture ; tout l'ensemble moteur pénètre dans le cockpit et broie le siège, Jean est éjecté de la voiture qui reste en équilibre sur le bord de la piste, le malheureux pilote monte à 5 ou 6 mètres dans les airs, rencontre un mat de drapeau et vint de nouveau s'écraser contre un arbre en contrebas, la mort a été instantané dès le 1ᵉʳ chocs.

  En sa mémoire, le circuit de Magny cours fut appelé circuit Jean Behra.


Ses colères
Un journaliste écrit un "papier" sur Jean Behra, ce dernier n'apprécie pas et lui fait savoir, la prochaine foie, je te mets mon poing dans la figure !
Et sort du restaurant. Il entre de nouveau et colle une gifle au journaliste, j'ais réfléchie c'a ne vaut pas le coup d'attendre !

Jean ne fera qu'une demi-saison chez Ferrari, au GP de Reims, il réalise le 5ᵉ temps aux essais, il demande un moteur plus performant (comme ses équipiers) ; il en  discute avec Romolo Tovani qui n'en tient que peu compte ; lors de la course Behra loupe son départ (son moteur ne supporte pas la chaleur) il remonte jusqu'en 5ᵉ place, mais un piston crève et le moteur rend l'âme, Jean Behra se rend dans le stand Ferrari donne son point de vue à Tovani, le ton monte et Behra gifle Tovani qui n'en revient pas, Behra quitte sur le champ Ferrari.
Ayant de bons rapports avec Von Hanstein il achète une Porsche RSK, mais Ferrari n'aime pas ce projet, peut être la cause d'une dispute entre Jean et le directeur de la compétition chez Ferrari, il est renvoyé, alors Jean engage sa Porsche au circuit de l'Avus



Crash
 À la Panaméricana au Mexique, il est en tête au terme de la 1ʳᵉ étape (1250  kilomètres) avec 6 minutes d'avance sur son second ; la Ferrari de Bracco.
Lors de la 2ᵉ étape, il roule prudemment, il est victime de l'imprudence d'un spectateur, en effet, il accroche sa veste sur le panneau routier qui annonce un virage en épingle. Jean est surpris, freine et saute dans le ravin.
La voiture est détruite, Jean a le nez cassé, un tassement de vertèbres, mais son style reste… Vaincre ou casser.

Une autre preuve ? Lors du Tourist Trophy 55 sa Maserati se retourne, privant Jean de son oreille droite,
celle-ci sera remplacée par une prothèse en plastique.

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