Falstaff
ingénieur pilotes
Dans les courses d’aujourd’hui, pilote et ingénieur additionnent leurs compétences pour produire une performance minutieusement construite. Car une auto de course moderne ne se pilote pas seul. En tout cas, plus aujourd’hui. Par un étrange paradoxe, la sophistication croissante des machines impose une relation humaine toujours plus forte entre celui qui tient le volant et celui qui est chargé de l’exploitation du châssis.
Véritable
trait d’union entre le pilote et sa machine, l’ingénieur de piste met au point
châssis et moteur “sur mesure”, communique avec son pilote par radio et le
guide dans la prise de décision pendant la course :
“J’agis
comme intermédiaire entre le pilote et le reste de l’équipe, précise
Wright. Mon travail consiste à identifier les points sur lesquels Max est
satisfait et ceux sur lequel il l’est moins. J’interprète ensuite les données
et les communique à mes collègues. Par rapport à l’ingé performance, qui
décortique le comportement du châssis, je suis davantage un coordinateur qui
gère le pilote, la voiture, les mécaniciens et les autres ingénieurs.”
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