Rondel Racing Team Project Four
Ron = RON Dennis
Del = Neil TrunDEL
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1980 Champion GB F3 avec Johansson

1966: mécano chez Cooper
1968, 69, 70 chef mécano chez Brabham
Chronologie des pilotes officiels
Ron Dennis : de mécanicien à patron d'écurie championne du monde
L'histoire de Ron Dennis est celle d'une ascension fulgurante dans le monde impitoyable de la Formule 1. Son parcours débute en tant que mécanicien talentueux, d'abord chez Cooper où il travaille aux côtés de Jochen Rindt. Lorsque Rindt rejoint Brabham en 1968, Dennis le suit, tissant un lien fort avec le pilote autrichien.

Après le décès tragique de Jochen Rindt en 1970, Ron Dennis concrétise une idée que Rindt avait évoquée : créer sa propre équipe de course. En 1971, avec son ancien collègue mécanicien de Brabham, Neil Trundle, il fonde Rondel Racing. Ron Tauranac, alors à la tête de Brabham et futur créateur de Ralt, croit au potentiel de ses anciens employés et leur prête deux châssis de Formule 2 pour lancer leur projet.

Malgré des débuts modestes, Rondel Racing s'impose rapidement comme une équipe de pointe dans le très compétitif championnat de Formule 2. Ron Dennis applique à son écurie les standards de préparation rigoureux qu'il a appris en Formule 1, une approche qui ne passe pas inaperçue auprès des sponsors.
Si des investisseurs français apportent des budgets à l'équipe, il semble que la priorité de Dennis aille au matériel destiné aux pilotes anglais, au détriment des pilotes français engagés par l'écurie.
La réputation de l'écurie de Ron Dennis grandit rapidement, devenant un passage obligé pour les pilotes ambitieux. En 1980, il franchit une étape décisive en rachetant la prestigieuse équipe McLaren, dont il écarte le directeur de l'époque, Teddy Mayer.
Devenu le patron incontesté de McLaren, Ron Dennis perpétue ainsi l'idée de Jochen Rindt, hissant l'écurie au sommet du sport automobile. L'histoire de Rondel Racing, bien que de courte durée, aura été un tremplin essentiel dans l'ascension de Ron Dennis vers les plus hautes sphères de la Formule 1.
Lorsqu’au soir du GP du Mexique 1970, Jack Brabham raccroche son casque, un peu à contrecœur, il sait qu’il va entamer une nouvelle étape de sa vie.
Au même moment, son chef mécanicien a des pensées similaires. Aussi ambitieux que volontaire, Ron Dennis a déjà une idée assez précise de ce qu’il va faire. Entre Watkins Glen et Mexico, son patron est rentré en Angleterre, lui laissant la responsabilité de l’équipe Brabham, y compris sur le plan administratif.
C’est au bord d’une piscine d’Acapulco (Mexique) que le jeune homme de 23 ans s’est fait la réflexion suivante : « Puisque je suis capable de gérer une équipe de course, pourquoi ne pas travailler pour mon propre compte ? »
Passionné de mécanique depuis son plus jeune âge, il n’a nulle intention de rester en bleu de travail toute sa vie. Il a d’abord travaillé chez l’importateur Alfa Roméo, propriété du groupe Chipstead, qui s’est porté acquéreur de l’écurie Cooper en 1966. C’est ainsi que Ron a intégré le monde de la F1, en devenant le mécanicien de Jochen Rindt. Bourreau de travail, il est apprécié de l’Autrichien, qui l’a fait suivre chez Brabham en 1968.
Rindt parti chez Lotus au bout d’un an, Ron s’est mis au service de Jack Brabham, se distinguant déjà par le soin maniaque porté à la présentation de sa voiture.
Après deux ans de bons et loyaux services, le roi du polish décide de franchir l’étape décisive en créant une équipe de F2 à laquelle il entend appliquer les standards de préparation de la F1.
Il est accompagné par Neil Trundle, un autre mécanicien de Brabham qui a débuté en 1968 chez Alan Mann. Ron Dennis vit alors chez ses parents, et s’il a pu s’offrir une Jaguar Type E avec ses économies, il n’a guère d’argent à investir dans une écurie de course, pas plus que son compère.
C’est Ron Tauranac, qui dirige Brabham depuis que Jack est retourné en Australie, qui va donner le coup de pouce nécessaire. Convaincu que ses anciens employés sauront mieux défendre les intérêts de Brabham que les autres, il propose de leur vendre à prix préférentiel deux BT36 et d’attendre leur revente en fin de saison pour être payé.
Dans le même temps, Dennis est dirigé par une connaissance commune vers Tony Vlassopoulo, fils d’un armateur grec et passionné d’autos










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