18 janv. 2023

DEPAILLER Patrick

 

Patrick Depailler
France

L'avis de Max

Je lui dois 1000 excuses, je n'ais compris cette homme timide qu'après son décès, mais nous dévons lui reconnaitre son courage et ses qualités d'homme et de pilote, ses grandes qualités de metteur au point. 

PALMARES

  1971: Champion de France F3
  1972: 3e Championnat d'europe F2
  1973: 3e Championnat d'europe F2
  1974: Champion d'euorpe F2

Victoire au GP de Monaco F3
  8 victoires Formule 2

La déco du casque c'est un ami d'enfance qui le réalise
  96 Grand Prix disputés

  2 victoires, Monaco et Espagne
  1 pôles position

  10 fois 2eme, 7 fois 3eme




Biographie

Il s'était initié au deltaplane, il s'envola du côté du puy de Dôme, mais il approcha de trop près la
paroi d’une montagne ou un violent courant ascendant expédia son aile contre la roche. Grièvement blessé, il souffrit de nombreuses fractures aux jambes et aux chevilles ainsi qu'aux bras et aux poignets. L'accident mit un terme définitif à sa saison 1979. Il lutte contre l'infection généralisée...
Il devra faire face aux critiques de ses pairs et de son employeur Guy Ligier qui dénonce le non-respect de la part de son pilote de la clause contractuelle lui interdisant la pratique de sports dangereux.
Patrick se sent lâché par G Ligier et en conçut une amertume bien compréhensible.

  

1960 Débute à moto

  1961 Benelli 50
  1962 Norton 500
  1963 Norton 500 et Benelli 50
  1964 Benelli 175 et 250
  1965 Norton Manx 500, 2eme du championnat de France
  1966 Bultaco 250
 
JP Beltoise lui prête ses motos


Chronologie des châssis
1964 Opération Ford Jeunesse organisé avec le concourt de la radio Europe 1, sur de Ford


Coupe
  1964 Coupe des provinces sur Lotus Seven
  Arrête par manque de budget
  1975 Simca Racing Team à Charade sur Simca Rallye 2
  1976 Simca Racing Team à Charade sur Simca Rallye 2


Série Procar
1979 Procar, Bmw M1


1966 Fait une école de pilotage ( Magny cours )
2eme derrière F Cevert


Rallyes
1966 Alpine, 4eme du championnat de France
1968 Alpine A110
1969 Matra
1970 Matra, Alpine A110
1971 R12 Gordini
1972 Citroen GS
1976 Alpine A110
1978 Lancia Stratos


Formule 3
  1967 Alpine et Matra
  1968 Alpine
  1969 Alpine
  1971 Alpine Champion
  1972 Alpine, ler Monaco


Endurance
  1967 Alpine et Matra
  1968 Alpine
  1969 Alpine
  1970 Matra, Porsche 911
  1971 Ligier
et Guy Ligier pour équipier
  1972 Matra
  1973 Matra Simca
  1974 Alpine A441 et March
  1975 Alpine A441
  1976 Alpine A441
  1977 Alpine A442
  1978 Alpine A442


Glace
1970 Alpine A110
1972 Citroen GS


Circuits
  1970 Alfa GTA
  1970 Pygmée
  1971 Mercedes (tourisme )


Courses de cotes
  1971 Alpine A110


Tests
  1971 Mise au point Renault 5 Alpine
  1972 Renault 12 Gordini, R5 (moteur R12) 160 ch
  1973 Alpine Endurance
  1976 Yamaha Grand Prix de Michel Rougerie
  1976: Mercedes W196, 300 SLR


Formule 2
  1971 Tecno
  1972 March
  1973 Alpine, 3eme
  1974 March, champion
  1974 Alpine F2
  1975 March, 1er GP de Pau


Formule Atlantic
  1977 Chevron


Formule 2 japon
1977 March


Formule 1
  1972 Tyrrell
  1973 Tyrrell
  1974 Tyrrell
  1975 Tyrrell
  1976 Tyrrell P34 6 roues, 4eme
  1977 Tyrrell P34 6 roues

 
1978 Tyrrell 008, 1er GP de Monaco
  1979 Ligier JS11
  1980 Alfa Roméo,
Accident mortel sur l'Hockenheim Ring


Historic
1978 Mercedes SLR de 1955


Canam
  1976 Alpine A441
  1978 Lola, Spyder, Chaparral


Patrick Depailler est un pilote très doué, doté d'une énorme volonté et d'une incroyable bravoure, les voitures qu'il pilote se sont pas toujours "au top" mais elle lui permette de briller.
Son père est un architecte reconnu à Clermont-Ferrand, mais le petit Patrick ne pense déjà qu'à la course.

"C'est à vélo Solex que j'ai fait mes premiers tours à Charade. Trajectoires et tout bien entendu, dans la montée après Gravenoire, il fallait pédaler dur, mais dans les descentes, bien couché sur le guidon, le compteur de vitesse frôlait 75 km/h"
"Alors, je fréquentais une bande de voyous, tu veux des pièces pour ta mob ?Je n'ai pas de fric... 
C'est gratuit sers-toi. La police a mis le nez dans leur petit trafic, j'ai senti le vent du boulet, et ça m’a servi de leçon"
1965 Jean-Pierre Beltoise prête à Patrick Depailler deux Bultaco pour courir En 1967 il entre chez Alpine, au début, il démonte sa voiture et la remonte complètement pour la connaître à fond.

L'homme sait être dissuasif, les résultats en course prouvent également un réel talent, en 1969 François Guiter prend la carrière de Patrick Depailler en main, son désir est de le voir en Grand Prix et si possible avec elf.
Mais déjà à cette époque Patrick se blesse lors d'une balade à moto tout terrain, le coup est rude.

Il serre les dents et recours tout de même, malgré ce handicap, fractures au tibia, péroné, rotule écrasé, Patrick est honteux, confus.
Son épouse raconte." Son angoisse était terrible, les médecins donnaient un an à Patrick pour retrouver une vie normale. Il refuse et rajoute un programme de rééducation personnel à celui déjà copieux des médecins.
Je l'ai vu les larmes aux yeux, pourtant je ne l'ai jamais entendu se plaindre."
L'épouse de Patrick accouchera d'ailleurs dans le même hôpital que son mari. Il se rééduque avec sa R12 Gordini et l'équipe Alpine lui bricole un embrayage  "maison" sur l’Alpine A440

En parallèle de son programme de course, il lui arrive d'être ouvreur pour son ami Andruet, notamment lors du Rallye Montés Carlos. Démontrent un courage et une volonté à toutes épreuves, Renault lui ouvre ses portes, en 1972 il est le metteur au point de la future Renault 5 Alpine version route et compétitions, Coupe Gordini, Circuits, Rallyes, etc.…

Patrick fait confiance à Ken Tyrrell en fait Ken lui a offert sa 1ʳᵉ chance en Grand Prix et il lui reste fidèle durant 5 saisons,
Ken lui propose de développer la Tyrrell P34 à 6 roues de l'ingénieur D Gardner, pourtant en 1976 Mc Laren lui propose le volant de leur F1, Patrick refuse pour développer là "6 roues" ce projet lui tient à cœur

Et, puis 1978, la 1ʳᵉ victoire en GP à Monaco, ou il tient tête durant toute la course au pilote Brabham N Lauda et Jh Watson, sa cote de pilote est au zénith, Brabham, Williams, et Alfa Roméo lui propose leur volant pour 1979, par fidélité ( toujours ) il accepte l'offre de G Ligier ( son équipier sur la Ligier JS3 aux 24 heures du Mans )

La saison débute par d'excellents résultats et puis sa seconde victoire au volant de la Ligier JS11 Cosworth, les avantages du team, une astuce aérodynamique, deux pilotes complémentaires et amis, des réglages identiques, deux pilotes de mêmes gabarits, un travail en commun, même si Jacques est toujours une petite préférence et puis 1979 au Castellet P Depailler décrit la sortie de route inexplicable à 280 km/h dans "signe", ce qui semblait s'être passe à Hockenheim, il y avait du Mistral de dos, j'ai perdu le contrôle de la voiture à l'entrée du virage avant d'être à la corde, peut-être une jupe, un coup de vent, un élément mécanique, une légère faute de pilotage, un changement de trajectoire, on ne saura jamais.

Mais, Patrick se blesse en Delta Plane, fini la saison et les espoirs de titre.
Plusieurs managers s'inquiètent de son sort, sauf Alfa Roméo, le constructeur soucieux de faire progresser ses voitures souhaite engager Patrick, un pilote d'expérience et bon metteur au point.
Carlo Ghiti offrit un contrat alors que Patrick Depailler n'est pas encore capable de marcher. Depailler sacrifie les fêtes de Noel pour le début de la saison 1980, conscient de son incorfort physique, il surmonte la douleur et se qualifie dernier.
Après une première moitié de saison satisfaisante, Patrick part aux Açores en compagnie de quelques amis pour se reposer et s'adonner à la plongée sous-marine.

Des essais privés se déroulent en prévision du GP d'Allemagne le matin du vendredi 1ᵉʳ aout 1980, il arrive à Hockenheim. Contrarié après quelques tours par quelques soucis mineures, il s'arrête pour des réglages et demande un changement de pignonnerie de la boite de
vitesse. Il s'élance de nouveau pour quelques tours d'observations puis un tour rapide. Il ne repassa jamais.
Alors qu'il négocie l'Ostkurve à 270 km/h sa monoplace tire droit et traverse la zone de dégagement avant de se fracasser presque de face contre les glissières de sécurité.
Il est certain qu'un organe mécanique s'est brisé, un témoin à ramasser un morceau de suspension une centaine de mètres avant l'impact. Patrick percute alors de plein fouet le rail qui recule d'une cinquantaine de centimètres.
Dans le choc la voiture perdait une roue, le moteur est arraché et les pédales ne se trouve qu'à une vingtaine de centimètres du volant...
Il surmonta sa lutte contre la mort dans l'hélicoptère qui l'emmenait à l'hôpital.

Roger Gicquel a dédié son livre a « P Depailler mort le 1ᵉʳ août 1980 à Hockenheim au cours d'une séance d'essais prive, les précautions élémentaires pour sa sécurité n'avaient pas été prises, les employeurs évoquèrent un malaise du pilote au lieu d'une défaillance mécanique aujourd'hui certaine, ils affirment que P Depailler n'est pas au mieux de sa forme, fatigué, ceci sans attendre l'expertise ou analyses ».
Lors des obsèques il y avait des mécanos en combinaison cousus au dos les lettres ALFA ROMEO, est ce bien normal ???


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