Jean-Pierre est le fils d'un d'architecte, l'on comprend mieux sa façon d'approcher la compétition automobile. Il étudie et construit ses voitures dès la période Alpine 1952, Jean-Pierre à 10 ans, il pousse la 4 chevaux de maman dans la cour, 10 fois, 100 fois, 1000 fois, un acte naïf, sur la Simca 5 il peut ouvrir le capot… le luxe. JP est un as des patins à glace, champion de France de vitesse À 20 ans, comme son père, Jean-Pierre fait des études d'architecte, lors de ses loisirs, il rencontre un jeune homme, son plus grand supportaire, Jacques Lafitte. Les sœurs épousent Jacques et J Pierre Lorsqu'il s'engage en compétition, Jacques est toujours là, fidèle, pas par passion, mais par amitié, et puis l'ambiance lui plait, mécano à tous faire, le Système D à l'état pur. Jean-Pierre veut courir, mais il est trop passionné pour attendre, alors avec J Lafitte, il construit une monoplace, le ERJE. ERJIE R = Renault, J = Jabouille ou ERJIE (RJ) pour Robert Jabouille le père du pilote L'ERJIE est construite en association avec Jean Gardini Mais Jabouille oublie vite la voiture Jean-Pierre veut apprendre et vite, il est donc le coéquipier de JC Andruet lors d'un rallye de Monté Carlo, il rend visite également à son oncle, Pierre Bardinon à la tète d'une piste (privée) et d'une des plus belle collection de Ferrari.
Le team Crio Tournesol engage une Matra Formule 3 en 1966 pour JP Jabouille, enfin un statut de pilote, malheureusement l'écurie est dissoute à la fin de la saison, J Pierre se retrouve donc à pied, il achète la Matra qu'il va étudier jusqu'au moindre boulon, il VEUT savoir comment ça marche, comment fonctionne une suspension de course, il a construit avec des manches à balais et du contreplaqué, ainsi, il visualise et mesure les variations de carrossages. Vidal et Bardinon vendent leurs Brabham F3 à J Pierre pour la saison 1967, et Jabouille lui, vend des voitures chez Roger Loyer. 3ᵉ saison en Formule 3 ( 1968 ) là, il joue le titre toute la saison, jusqu'à Albi face à F Cevert. François est en panne sur la grille de départ, s'il ne part pas J Pierre est champion de France. Cependant, J Pierre refuse de gagner comme cela, il accepte que soit retardé le départ, JPJ sera vice-champion de France.
1969 : Il poursuit en Formule 3, grand favori, il est normalement en tète du championnat jusqu'à la dernière course ou le titre se joue encore une fois dans la dernière course. Cette fois, c'est J Pierre qui est en panne sur la grille, il demande à l'ex-sponsor de Fr Cevert d'attendre qu'il répare pour que soit donné le départ, le sponsor refuse, J Pierre est une nouvel foie 2ᵉ. À cette époque déjà ses qualités de metteur au point sont reconnues, elf, Renault, Alpine utilisent ses compétences.
Il entre chez Alpine en 69, poste qu'il quittera en 80 Il prépare également des moteurs dont le Ford de la Matra 530 de Beltoise engagé en rallyes avec Hrubon.
Les Alpine deviennent les elf, puis les elf 2, et enfin les elf 2 J pour Jabouille. En cette période JP Jabouille pilote, règle les voitures, intervient sur les études, JC Guénard réalise et J Sage dirige.Il poursuit sa carrière sur les voitures de sport chez Peugeot ou ses grandes qualités de metteurs au point fond toujours merveille.
Il est de tous les évènements, Renault sur les circuits ensuite avec Peugeot, J Pierre connaît les voitures par cœur, en général, il est le 1er pilote à essayer une nouvelle voiture, une nouvelle évolution, très écouté, il peut intervenir sur n'importe quel aspect d'une voiture, les ingénieurs exécutent. Il débute en F1 L'histoire retiendra qu'il fut champion d'Europe F2 de haute lutte avec R Arnoux De 1975 à 1981, il a participé à 55 Grand Prix de Formule 1 au cours desquels il a enregistré deux victoires et deux podiums. Il a aussi décroché six pôles positions. Il est l'auteur de la première victoire d'un turbo et de Renault en Formule 1, en 1979 au Grand Prix de France.
Canada 80 J'ai compris très vite, la voiture refusa de tourner, j'ai essayé de braquer d'un seul coup pour la mettre en tète à queue. Cependant, elle a été tout droit, j'ai tapé le rail de face à 140 ou 150 km/h ( sept fractures aux jambes ).Il a subi un tassement important à la jambe gauche, déplacement de la rotule et des tendons ont étés sectionnésLa sortie est due à une rupture d'un triangle de suspension, 3 ans de soins seront nécessaires pour revenir…
En 1980, il déclare :"Il faut garder les pneus larges, mais il faut des sculptures, on aurait moins d'adhérence et surtout un pneu plus mobile et qui se déformerait sur la jante ( ce vœu se réalisera en 1998 ) Les suites de son accident au Canada ne correspondent pas à ce qu'il attendait des gens avec qui il a tellement partagé, il a l'impression d'avoir été jeter de chez Renault, il trouve refuse chez Ligier avec son beau-frère Jacques, en effet Jacques a épousé la sœur de J Pierre et J Pierre la sœur de Jacques. Le pilote n'est plus "au top" alors Ligier lui propose le poste de directeur technique sur les saisons 1982 et 83.
Les démons de la course sont toujours présents, il se rapproche de Peugeot avec le programme Super Production sur les Peugeot 505. Pour le programme Peugeot 905, il est toujours présent, il est le 1er pilote à essayer la voiture avant que K Rosberg ne l'utilise ensuite.
1993 : il raccroche le volant, et devient directeur sportif chez Peugeot Les "sirènes" de la course ramènent J Pierre sur les pistes, en GT, il rencontre J Pierre Bourèche avec qui il s'associe et donne vie au team JB, ils engagent des Ferrari 333. 3 titres internationaux en endurance récompensent leurs efforts avant que JPJ quitte la structure pour reprendre le volant, en GT FFSA avec son ami G Bleynie du garage Mirabeau Pilotage quand tu nous tiens ! 2002 : Directeur de course du team GT FIA Force One de Ph Alliot et D Haliday jusqu'en 2005 2006, le team West Europe engage des voitures dans la coupe Ferrari que dirige JP Jabouille. Jabouille fonde un team GT pour un riche passionné de Morgan 2007 Lafitte J & M et Scheier en sont les pilotes 2008 Lesoudier, Scheier, O Neil, Lafitte M, Sturdzu
Mise au point1980 : Lors du Grand Prix d'Imola Jabouille réalise la pôle, alors qu'Arnoux navigue vers la 4ᵉ place, lorsque d'un seul coup, il se propulse en pôle position sans rien avoir fait de spéciale sur la voiture, pour JP Jabouille pas de réglages miracles, à t', il mit des pneus miracle, non ! Alors ? Les techniciens ont ajouté de la pression au turbo, ce qui met Jabouille en colère, pourquoi pour lui, pourquoi ne pas faire de même pour tout le monde, JPJ prend de gros risques pour être devant, alors qu'avec plus de pression, ce serait moins difficile, donc moins dangereux, de plus, Arnoux "patauge" dans ses réglages et utilise ceux de Jabouille ce qui aujourd'hui l'insupporte. Le divorce entre Jabouille et Renault est consommé, JPJ signe tout de suite chez Ligier pour 1981, mais le GP du Canada 80 brisera la trajectoire du grand blond |
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