Sa longévité en Grand-prix s'explique par une immense passion de la course, pour cela il accepte de piloter les monoplaces les moins compétitives.
Son amour pour la course, son attachement à l'histoire du sport automobile le pousse jusqu'à peindre son casque aux couleurs de R Péterson.
Michèle doit sa carrière en Grand-prix à Ken Tyrrell qui lui fait confiance, la 1ʳᵉ saison est modeste et contre toute attente Tyrrell continue à lui faire confiance, là, Alboréto sera beaucoup plus convaincant.
"Si Alboréto me demande une voiture, je ferai tout ce que je peux pour la lui donner"
Ainsi parle Enzo Ferrari.
Une Ferrari et un bon salaire, que peut faire Ken Tyrrell, Michèle, accepte l'offre de la scudéria avec un salaire estimé à 2 millions $ / an.
Le décès d'Enzo Ferrari le 14 août 1988 annonce le déclin de la scudéria Ferrari, les nouveaux dirigeants engagent une quantité de gens qui ne connaissent rien à la course, l'ingénieur Postlethwaite quitte Ferrari, alors Michèle quitte également Ferrari.
Frank Williams signe un pré-contrat avec Alboréto mais un différend éclate entre P Head et F Williams, qui sépare Alboréto du team Williams, alors Michèle retourne vers Tyrrell qui n'a jamais oublié son pilote.
En 1989 Alboréto retrouve non seulement l'écurie Tyrrell, mais par ailleurs Postlethwaite l'arrivée d'un sponsor éjecte le pilote italien immédiatement de l'écurie anglaise.
Il se réfugie chez Larrousse puis Arrows, Minardi…
Considéré comme un puriste, son pilotage est incisif et propre, pourtant l'homme est réservé.
Michèle Alboréto court en DTM, puis dans le championnat IRL…
Il poursuit une autre carrière brillamment ; en voitures de sport, il apprend son métier chez Lancia puis Ferrari avec les 333, dès 1997 il entre dans l'écurie Joest et rejoint la "maison" Porsche avec une victoire aux 24 heures du Mans, lorsque Audi travaille avec Joest en endurance Alboréto est un des piliers du team, il espère remporter avec et pour Audi une dernière fois les 24 heures du Mans.
Lors d'une séance d'essais sur le Lauristzring avec son Audi R8, il teste la voiture sur l'ovale, des modifications aérodynamiques doivent être validées en vue des 24 heures du Mans.
L'Audi quitte sa trajectoire, s'envole, passe par-dessus les barrières, effectue plusieurs tonneaux et heurte violemment un talus.
L'Audi n'a plus d'arceaux de sécurité.
Un pneu a été perforé et entraîne une crevaison lente qui déséquilibre la barquette sans que le pilote puisse s'en rendre compte.
Quelques semaines plus tard, Zanardi perd ses 2 jambes sur le même circuit, le Lauristzring ferme ses portes en fin d'année.
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