Débuts difficiles
Leçon de pilotage avec Jeannot sur R8 Gordini
« Je suis devenu pilote professionnel (1971), mais j’ai toujours eu une mentalité proche des amateurs »
« Lorsque je faisais des acrobaties pour Renault, j’ai toujours fait en sorte pour que les mouvements amusent le public…
J’aimais la proximité, le contact
avec tout le monde… Je n’ai jamais coupé avec mon monde d’avant… »,
Lors d’une course en Angleterre, il évita le pire… « J’ai été percuté par un objet… J’ai traversé la piste au milieu du peloton. La course a été arrêtée parce que j’ai été touché par la moitié des voitures…Je suis sorti de la voiture sans aucune blessure…
La voiture ? Il n’y avait plus rien. Là, j’aurais vraiment pu me
faire très mal… ».
Quand on lui demandait des explications, il annonçait tout simplement à tout l'entourage que l'individu en question avait volé une Ferrari, qu'il fallait prévenir la police parce qu'il allait peut-être courir avec.....
C'est comme Prost, la dernière fois que je l'ai vu, je lui ai dit qu'à la Régie, on ne gardait que les grands pilotes..... Je mesure un centimètre de plus que lui...Pierre était parti chercher une dépanneuse au village, quand des concurrents italiens m'ont proposé de me pousser jusqu'à une descente.
L'Opel a tellement pris d'élan que je n'ai jamais pu remonter dedans.
Je traînais par terre, accroché au volant.
Puis, elle est partie en tonneaux et moi, j'ai volé au-dessus de la clôture dans un champ.
On a fini par ramener la voiture au village où on a retrouvé Pierre qui ne comprenait pas comment j'avais pu faire un tonneau avec une voiture en panne...
RAGNOTTI
Il vaut mieux sortir la nuit que le jour, parce qu’une bouteille de whisky, c’est moins cher qu’un triangle de suspension !
Quand j'arrive sur un virage et que personne ne bouge, c'est que je ne vais pas assez vite
Si les gens sont excités, c'est que je vais très vite
S'il n'y plut personne, c'est que là, je suis trop vite !
Au Tour de Corse 1981, nous avons rencontré un petit problème dans le dernier virage avant l'arrivée d'une spéciale, et la voiture s'est couchée sur le côté. Nous avons continué de glisser et nous avons passé la ligne d'arrivée sur les portières ! Nous avons tendu notre carnet de course au commissaire par la seule fenêtre qui était libre, la foule nous a remis sur les roues et nous sommes repartis.
En faisant les reconnaissances du rallye de Monte Carlo, une étape passait par le col de l'Iseran. Alors que je discutais avec mon copilote, je me suis laissé distraire. Puis, nous avons fait un tout droit dans un virage, survolé un ravin et-heureusement-atterri de l'autre côté. Vous imaginez, la voiture en l'air et Val d'Isère en dessous ?
« Je déteste me sentir obligé de faire ce que la voiture sait faire. J'aime décider et maîtriser son passage. C'est pourquoi je la déséquilibre et l'inscrit ensuite, avec volant, freins et accélérateur à ma guise... »
« Je roulais ici, au Castellet, avec la Formule 1 d’Alain Prost, je m’amusais à la faire glisser dans les virages, comme un gamin. À un moment, dans mon rétro, je vois de la fumée qui se dégage de l’arrière, je me dis merde, la monoplace est en train de prendre feu, alors je m’arrête un peu à l’écart des commissaires, je descends, je prends l’extincteur, j’éteins le feu et je repars m’amuser avec. Attends, ça va, elle roulait bien encore ! ».
180°
Quand tu es en ligne droite, tu te mets bien à gauche, 180-200 km/h, c'est bien (j’ai battu mon record à Barcelone l’autre coup, j’étais à 245 km/h !), tu fais appel (droite). Contre-appel (gauche) et au moment où ta voiture commence à partir, tu tires ton câble, là, tu la balances et tu lui fais faire un demi-tour, mais tu soulages une fois que tu as fait un 180. À ce moment, tu te mets au point mort et tu relâches les freins, tu laisses l’inertie amener la voiture en marche arrière, et contre-braques d’un coup sec tout en remettant la première et hop, tu as refait un 2ᵉ 180
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