"le Roi AGO", "Mino"
Italia
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PALMARES
1965: Vice-champion du Monde en 500cc |
68 victoires en GP |
Champion du Monde, catégorie 350 cc |
Champion du Monde, catégorie 500 cc |
1968: 100% des victoires 350 et 500cc |
Chronologie des châssis motos
Courses de cotes
1962: Morini 175cc
Grand prix
1965 à 1973 MV Agusta
1974 à 1976 Yamaha
1977: MV-Agusta
Chronologie des châssis autos
Tests
1967: Dino-Ferrari F2 à Fiorano
1967: Ferrari sport à Fiorano
1971: March Formule 2 (Williams)
Coupe
1976 Alfasud
1995: Porschecup sur 911
Formule 2
1977: March
1978: March et Chevron
1978: Williams FW 07
1979: Williams FW 07
1980: Williams FW 07
Formule 1
1979: Williams FW 07
Scudéria Agostini Marlboro
Formule 2
Châssis Chevron
1978 Agostini, Gabbiani
Championnat Aurora
Châssis Williams
1979 Agostini, Gimax, Lombardi L
Formule 1 hors
championnat
Châssis Williams
1979 Agostini
Le père de Giacomo est transporteur routier et fluvial
Il est également une Star Tv, roman-photo, acteur
Avec son allure de play-boy et ses manières de bonnes familles, Giacomo débute dans le monde des grand-prix comme un chien dans un jeu de quilles.
Pour recruter ses pilotes, MV Agusta avait sa manière, les machines évoluent au fil des ans, mais je sais que le niveau des pilotes augmente également de génération en génération, nous explique Arturo Magni.
Notre méthode de recrutement était sans appel, on prenait une machine utilisée en course par un de nos anciens champions du monde 2 ou 3 ans plus tôt. La MV n'avait pas roulé depuis des lustres, sur un tracé de référence souvent Monza, on testait plusieurs candidats, et malgré des motos vétustes et des pneus hors d’âge, que leurs rares pilotes amélioraient les temps établis par d'anciennes gloires Agostini fut parmi ces exceptions, avec de telles méthodes on ne peut pas se tromper.
Sur des petits carnets, il note tous les réglages, chronos, ses commentaires qui lui permettent de s'améliorer avec ses machines.
Pour son 1er titre de champion du monde en 1966 il devance la Honda de Mike Hailwood et la Matchless de Jack Findlay, jusqu'en 1972 il ne quittera plus les 1ᵉʳˢ places des championnats.
Il repose la 500 contre un mur, reprend sa moto, détord le sélecteur et demi-guidon puis repart vers la victoire.
Il est vrai qu'il est aidé par le retrait des usines japonaises à la fin des années 60, il se retrouve le seul pilote d'usine. Il s'applique en empile les victoires.
Les tragiques disparitions de pilotes alimentent les chroniques, il cumule les succès et évitent les faux pas, en 12 ans de carrière, seul un nez, une jambe et une clavicule cassé ont freiné son parcours.
Il séduit de nombreux annonceurs, Philip-Morris, Radio Monté Carlos, Gini avec qui il entame l'air du sponsoring.
En plus des stickers apposés sur les motos, il participe à de spots publicitaires, à un roman-photo (pour Nous deux)…
1977 il prend sa retraite la mort dans l'âme, à 35 ans il pense courir en voitures, mais l'expérience n'est pas concluante.
Retour vers les motos en tant que team manager de l'écurie Yamaha-M.....o il obtient 3 nouveaux titres grâce à Eddie Lawson. Il prend encore en charge l'écurie Cagiva jusqu'à son retrait.
Enzo Ferrari est sensible au talent de ce pilote, peut-être souhaite-t-il former un nouveau Surtees, il lui offre l'essai d'une Formule 2 et une voiture de sport sur le circuit de Fiorano en 1967.
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