24 avr. 2023

AGOSTINI Giacomo

Giacomo Vittorio AGOSTINI

"le Roi AGO", "Mino"
Italia

RETOUR A LA TABLE DES MATIÈRES

PALMARES

Moto
122 victoires

1965: Vice-champion du Monde en 500cc

68 victoires en GP

Champion du Monde, catégorie 350 cc 
1968, 69, 70, 71, 72, 73, 74

Champion du Monde, catégorie 500 cc 
1966, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 75 

1968: 100% des victoires 350 et 500cc

Chronologie des châssis motos

Courses de cotes
1962: Morini 175cc

Grand prix
1965 à 1973 MV Agusta
1974 à 1976 Yamaha
 1977: MV-Agusta

Chronologie des châssis autos

Tests
1967: Dino-Ferrari F2 à Fiorano
1967: Ferrari sport à Fiorano
1971: March Formule 2 (Williams)

Coupe
1976 Alfasud
1995: Porschecup sur 911

Formule 2
1977: March
1978: March et Chevron

Aurora

1978: Williams FW 07
1979: Williams FW 07
1980: Williams FW 07

Formule 1
1979: Williams FW 07

Scudéria Agostini Marlboro

Formule 2
Châssis Chevron
1978 Agostini, Gabbiani

Championnat Aurora
Châssis Williams
1979 Agostini, Gimax, Lombardi L

Formule 1 hors championnat
Châssis Williams
1979 Agostini

Le Roi Ago
Le père de Giacomo est transporteur routier et fluvial
Giacomo est certainement l'un des plus grands pilotes moto de tous les temps, 15 titres de champion du Monde, 68 victoires mondiale…
Il est également une Star Tv, roman-photo, acteur
Giacomo est un pilote sérieux et introverti, la philosophie de MV oblige ses pilotes à adopter une attitude neutre et irréprochable.
Avec son allure de play-boy et ses manières de bonnes familles, Giacomo débute dans le monde des grand-prix comme un chien dans un jeu de quilles.
Le continental circus est sous l'emprise britannique. Agostini est doté d'un talent naturel indéniable et issus d'un milieu aisé, il doit se battre contre sa famille qui est contre les compétitions motos.
Son père lui promet une voiture de sport s'il renonce à ses projets, il préfère investir dans une 175 Morini et dispute sa 1ʳᵉ course de côtes.

Pour recruter ses pilotes, MV Agusta avait sa manière, les machines évoluent au fil des ans, mais je sais que le niveau des pilotes augmente également de génération en génération, nous explique Arturo Magni.
Notre méthode de recrutement était sans appel, on prenait une machine utilisée en course par un de nos anciens champions du monde 2 ou 3 ans plus tôt. La MV n'avait pas roulé depuis des lustres, sur un tracé de référence souvent Monza, on testait plusieurs candidats, et malgré des motos vétustes et des pneus hors d’âge, que leurs rares pilotes amélioraient les temps établis par d'anciennes gloires Agostini fut parmi ces exceptions, avec de telles méthodes on ne peut pas se tromper.
Lorsqu'il débute en grand-prix chez MV-Agusta, il remporte ses 2 premières victoires en 1965 et termine vice-champion du Monde 500 CC, les paddocks à l'époque ne sont que des campings ou les pilotes "mécaniques" mangent, dorment dans leurs voitures ou pour les plus fortunés dans les camionnettes. Dans un tel désordre, Giacomo se distingue grâce à sa rigueur et au soin qu'il apporte à ses machines et à son ensemble.
Sur des petits carnets, il note tous les réglages, chronos, ses commentaires qui lui permettent de s'améliorer avec ses machines.
Dans une salle de gym, il soulève des haltères pour se façonner un physique à la hauteur de ses exigences.
Pour son 1er titre de champion du monde en 1966 il devance la Honda de Mike Hailwood et la Matchless de Jack Findlay, jusqu'en 1972 il ne quittera plus les 1ᵉʳˢ places des championnats.
Lors du Tourist Trophy Giacomo (alors débutant) et Mike Hailwood sont équipiers roulaient sur des 500cc. Ago alors en tète, sort trop large d'une courbe rapide, heurte le trottoir et chute. Quelques secondes plus tard, Hailwood commet la même erreur au même endroit et tombe à son tour. Dans le feu de l'action, ce dernier se relève et court vers sa machine, l'enfourche et repart. Il est stoppé par les commissaires de piste et les spectateurs, Mike avait enfourché la moto de Giacomo !
Il repose la 500 contre un mur, reprend sa moto, détord le sélecteur et demi-guidon puis repart vers la victoire.

Il est vrai qu'il est aidé par le retrait des usines japonaises à la fin des années 60, il se retrouve le seul pilote d'usine. Il s'applique en empile les victoires.
Les tragiques disparitions de pilotes alimentent les chroniques, il cumule les succès et évitent les faux pas, en 12 ans de carrière, seul un nez, une jambe et une clavicule cassé ont freiné son parcours.
Ago c'est également l'évolution de la moto, du cuir noir avec Cromwell aux combinaisons en couleurs, casque intégral, il sut suivre, voire devancer la modernisation.
Il séduit de nombreux annonceurs, Philip-Morris, Radio Monté Carlos, Gini avec qui il entame l'air du sponsoring.
En plus des stickers apposés sur les motos, il participe à de spots publicitaires, à un roman-photo (pour Nous deux)…
En 1974, Giacomo passe chez Yamaha, il empoche encore un titre, sa dernière couronne en 500cc, il repasse chez MV-Agusta sans suite.

1977 il prend sa retraite la mort dans l'âme, à 35 ans il pense courir en voitures, mais l'expérience n'est pas concluante.
Retour vers les motos en tant que team manager de l'écurie Yamaha-M.....o il obtient 3 nouveaux titres grâce à Eddie Lawson. Il prend encore en charge l'écurie Cagiva jusqu'à son retrait.
Claudio Castiglioni relance la marque MV-Agusta le roi Ago est nommé ambassadeur de la marque.
En fait, il ne quittera pas le monde des Grand-prix motos.

Ago et le sport automobile
Enzo Ferrari est sensible au talent de ce pilote, peut-être souhaite-t-il former un nouveau Surtees, il lui offre l'essai d'une Formule 2 et une voiture de sport sur le circuit de Fiorano en 1967.
1971 : Giacomo essai la March de l'écurie Williams, Giocomo et Williams ont le même sponsor
1977 et 78, il s'engage dans le championnat d'Europe F2 sans grand succès, puis il crée AB Auto avec David Price team F1 anglais (Aurora) sur Williams FW 07
1995 : Giacomo essai une dernière fois, invité à piloter une Porsche dans la série Porschecup (911).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire