Elina
Ateliers de Constructions Mécaniques Elina.
France
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PALMARES
1 victoire en Formule France
Chronologie des pilotes

1968
Morel, Jarier, Janus, Fhaillet, Dayan, Rouget, Noghis, Martin, Bevelaequa, Moroni, Peleman, Tonnelline, Ethuin, Scheitzer, Coulon, Pibert, Mozoni
1969
Morel, Prozet
1970
Morel, Cailbault, Kambrun, Perrin D
Courses de cotes
A retenir
Les voitures Elina furent une courte série de monoplaces conçus par Jean‑Pierre Beltoise entre 1967 et 1969, dans la continuité de son implication technique et sportive chez Matra.
Ce nom fut choisi en hommage à sa première épouse Éliane , décédée en 1966 dans un accident automobile.
Ces voitures, à la fois expérimentales et artisanales, furent utilisées dans diverses disciplines : Formule 3, Coupes de l'Auto‑Journal et courses de côte
Après son accident de Reims 1963 et son retour à la compétition, Beltoise, devenu pilote d'usine Matra, cultive l'idée d'un châssis léger et équilibré destiné aux épreuves nationales. Grâce à ses relations dans le milieu technique (notamment Bernard Boyer et Jacques Hubert, ingénieurs Matra), il construit dans son atelier personnel de Saint‑Vrain plusieurs prototypes sous la marque Elina – contraction affective d'« Éliane ».
Les voitures Elina I et Elina II ont été montées entre 1967 et 1969 sur bases tubulaires issues de monoplaces Grac , Pygmée ou Matra MS5 , mais avec des carrosseries redessinées et des aménagements techniques personnels : elles marquaient la rencontre entre les philosophies de Beltoise, pilote‑ingénieur, et l'artisanat typiquement français de la fin des années 1960 .
Les Elina utilisaient la technique du châssis monocoque acier riveté dérivée des pratiques aéronautiques, déjà maîtrisée par Matra.
La coque pesait environ 70 kg, et des réservoirs de 80 litres logés dans les flancs assuraient une bonne répartition des masses. Les moteurs provenaient des blocs Ford 105 E (1,0 L), préparés par Holbay ou Mignotet selon les versions, et développaient entre 100 et 115 ch à 9500 tr/min .
Les voitures Elina servent à l'entraînement et à la compétition pour Beltoise lui‑même et pour quelques pilotes privés qu'il conseillerait, notamment lors d'épreuves de Formule 3 nationale et en courses de côte entre 1967 et 1969 .
Lancée en 1968 la voiture s'annonce redoutable contre les Grac sur le plan commercial mais sur le plan sportif les voitures accusent un certain retard. Une seule et unique victoire en Formule France à Reims couronne les efforts des Elina.
Stéphane Seckler et Marcel Morel fournissent des évolutions importantes, sans suite.
Stéphane Seckler travailla chez Matra compétition et construira une mini monoplace à moteur de moto pour les courses de cotes


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