RETOUR A LA TABLE DES MATIÈRES
Fils d'un marchand de vins à Marseille
Jeune rebelle, il quitte l'école à 17 ans pour jouer les représentants auprès des cafetiers de Marseille.
Dans les années 30 il se lie de solides amitiés, la société marseillaise découvre la saveur de l'anis depuis 1922. Pernod, Berger, l'Amourette…
Durant ses week-ends dans un laboratoire de fortune, Paul Ricard essais de reconstituer cet alcool, il développe quelques tests, mais rien de bien précis, le chante pie, ou encore un marc de Provence, grâce au second, il peut quitter sa famille pour suivre les beaux-arts…
Un ami, ancien coiffeur devenu braconnier et cueilleur de plantes, pense détenir le secret d'une potion agréable. Il confie son secret à Paul Ricard ( un mélange de Pasticcio ) …
En 1932 naît le Ricard, en moins de 8 mois plus de 250 000 litres sont vendus.
Paul "monte" à Paris en 1939, et devient une société anonyme.
Construire un circuit automobile avec des moyens privés-, du
caractère, une force qui l’empêche de douter, et une haine -oui, on peut parler
de haine- viscérale de celle qu’il nomme la « Sainte Administration »
et qui, tout au long de sa vie, le freinera dans ses projets
Sa première expérience automobile, il la vivra à
l’adolescence, au volant d’un camion Berliet qu’il mènera, hasard des chemins,
jusqu’au plateau qui accueillera cinquante ans plus tard son propre circuit…
« Mon enfance se situe à la charnière du cheval et de l’automobile. »
La période est rude, à dix-sept ans, Paul quitte le lycée pour travailler avec
son père, avec déjà un goût de la conquête et des idées plein la tête. Le
vin ? Pas suffisant, il faut se diversifier, avec des apéritifs. Mais la
Grande Guerre est là, et l’absinthe est interdite, l’anis avec, le pastis
circule alors en toute clandestinité.
La loi sera assouplie en 1932, et c’est dans ce contexte que
Paul Ricard lance « le vrai pastis de Marseille », avec l’ambition de
faire du nom Ricard un nom commun.
Tel un conquistador, car « un marché se conquiert comme
un territoire »
Drôle d’histoire d’ailleurs : un jour, Paul acquiert mille hectares sur le plateau du Castellet. Son ambition, construire un aérodrome, un centre Paul Ricard, des bureaux, etc. Mais une fois de plus, l’administration qu’il déteste tant freine son initiative, « je criais dans le désert »*, dira-t-il. Le projet doit être abandonné, mais les mille hectares sont toujours là ! Le lieu se prête aux loisirs, et voici un nouveau défi pour le chef : construire un circuit automobile privé.
Dix mois plus tard, après 770 000 mètres carrés de terrain dérochés et 150 000 mètres cube de sable transportés, entre autres travaux titanesques, le circuit est bouclé, inauguré en avril 1970, et il décroche un an plus tard l’organisation du Grand Prix de France de Formule 1.
Il rêverait sans doute qu’à chaque citation l’on dise « circuit Paul Ricard » et non circuit du Castellet… Car râlait-il, un peu aigri sans doute, « on l’appelle circuit du Castellet alors que la municipalité du Castellet n’a rien à voir, puisqu’elle a tout fait pour m’empêcher de le réaliser »
"En fait je consultais. D’abord les pilotes, Jean-Pierre Beltoise et avant tout François Mazet, le premier qui m’a ensuite fait entrer en contact avec d’autres pilotes comme Jabouille".
En 1985, Ricard aide et sponsorise les Ligier
Sponsorise les Range au Rallye Paris-Dakar (Pacific)
Sponsorise les Brabham Formule 1
1997: Paul Ricard nous quitte ; son circuit est en vente en 1998, Pirelli est acheteur, le circuit est estimé à 75 millions de francs.
En 1999, Bernie Ecclestone achète le circuit pour en faire une piste "modèle" ainsi qu'un "ovale".
Avril 2001, début des travaux (durée 11 mois) 1200 personnes, 40 tracés possibles échelonnés de 0, 823 km à 5, 815 km chronométré grâce à 32 bornes et 38 caméras.
Le circuit est rebaptisé en 2002, High Tech Test Track.
Ce circuit se veut le modèle de sécurité, le plus moderne et le plus sûr du Monde
Le circuit accueille 14 GP de formule 1, 12 GP motos, le Bol d'or…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire