28 juin 2023

COUDERC Alain

 COUDERC Alain

France

L'avis de Max

Alain était avant tout un excellent pilote et un très gentil garçon. Peut-être trop réservé, pas assez politique pour franchir les portes de la F1, bien qu’il en ait eu le talent.



 1970: Remporte la Formule Bleue
 1973: 3e du championnat de France Formule Renault

 Formule Renault
 95 départs et 10 victoires


Chronologie des châssis
1968 roule a Nogaro
Coupe
1969 Nsu
1992 Catheram

Tourisme
1969 Nsu

Circuits
1969 Nsu

Courses de cotes

1970 MEP

Formule Bleue

1970 MEP, champion

Formule Renault

1971 Tecno, AGS et Hampe
1972 Tecno
1973 Martini, 3eme
1974 Martini
1975 Martini
1976 Martini
1977 Martini
1978 Martini

1981 Martini


Endurance

1973 Ferrari, Ligier JS2
1974 Ferrari
1982 WM
1983 WM
1984 WM

Formule 2

1974 March
1978 March
1979 AGS
1981 AGS
Aurora

1979 AGS (F2)

Formule 3
1981 Martini
Rallyes TT
1981 Toyota

Voitures de productions

1981 Peugeot 505, Talbot Tagora et Bmw
1982 Peugeot 505 et Talbot Tagora
1983 Peugeot 505


A retenir
 Aide comptable de formation,

Alain était avant tout quelqu’un de bien.

Un très bon pilote, un talent naturel. Il a manqué de chance. Très droit. Avec des principes. (j Lafitte)

 Il s’était révélé autrefois au GP de Monaco en devançant successivement Patrick Tambay et Didier Pironi en  Formule Renault.

 « Mon père tenait un petit garage de carrosserie et j’ai commencé à m’intéresser à la course vers 14-15 ans. En faisant un peu de Kart de location, je me suis aperçu que je n’étais pas trop mauvais et, au retour de l’armée, j’ai participé aux stages de l’école de Nogaro, sur une MEP. »

Il tourne sur une MEP, monoplace à moteur Panhard qui remplit les rangs de la Formule Bleue. Dès 1969 on le retrouve en circuit sur une NSU Groupe 2 avec laquelle il remporte ses premières victoires de classe.

« J’ai disputé quelques courses en circuit et j’ai souvent gagné ma catégorie, mais j’estimais qu’il valait mieux courir dans une formule monotype. J’ai opté pour le championnat de Formule Bleue, que j’ai remporté en 1970. J’ai également disputé des Courses de Côte pour marquer des points, mais je n’aimais pas du tout ça. Rouler entre des arbres et des poteaux, ce n’était pas mon truc. »

 Alain est lié à Henri Julien qui avait à Gonfaron créé AGS (Automobile Gonfaronaises Sportives). 

"On m’a donc prêté une AGS, mais je devais me débrouiller par moi-même et c’était difficile, Et côté intendance comme exploitation, notre aide-comptable doit tout faire. C’est beaucoup. AGS débute et ne peut guère l’aider. 

J’ai également disputé quelques courses avec une Hampe, mais AGS comme Hampe n’en étaient qu’à leurs débuts de constructeur. La Tecno que je pilotais en 1972 était bien meilleure et j’étais davantage aidé par des copains de Bordeaux. Quand je n’avais pas de problèmes mécaniques, ça allait et j’ai réalisé quelques performances qui m’ont fait remarquer."

« Jacques Laffite et Jean-Pierre Paoli, m’offrent d’intégrer le BP Racing en 1973. Je me suis retrouvé dans l’équipe officielle BP, avec Claude Michy et Jacques Coche. On vivait tous en famille à Magny-Cours et c’était super ! J’avais une Martini, un bon préparateur Bozian, des mécaniciens compétents et je pouvais enfin gagner des courses. C’était une bouffée d’oxygène. »

Il participera ensuite à 5 reprises aux 24 Heures du Mans, dont la première fois en 1973  avec Jean Pierre Paoli au volant d’une Ligier S2, soldé par un abandon. De 1982 à 1984, il revient en Sarthe avec l’équipe WM Peugeot de Gérard Welter. Il terminera 16e de l’édition 83 avec Pascal Fabre et Roger Dorchy.

Il devient représentent de commerce pour Motul en 1976.

Depuis sa retraite sportive, il s’adonnait à la musique sa seconde passion.


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