Ses parents se détestent alors Alain descend dans la rue, il conduit la DS de son père, comme il est mineur, il se fera arrêter cinq fois, mais comme son père à une situation honorable, tous s'arrange ! Puis, il rencontre Roland Trollé qui court sur une R8 Gordini alors qu'Alain court sur une Peugeot 403 Son père lui offre une R8G, après un Rallye, une course de cote et un essai sur piste, il se trouve trop nul Et puis fin 68 redécouvre le rallye, mais trop chère, il s'oriente vers le circuit. Sa mère lui offre les cours d'une école de pilotage. Alain est parmi les plus doués de sa génération, il est brillant, mais le bonhomme à beaucoup de mal à s'extérioriser. Il suit les cours de pilotage ou fort logiquement, il est en finale. José Dolhem et lui sont les plus forts, ils disputent la finale trois fois... Échec en finale, "Wynn's" lui confie une Martini et Giardini une Renault 8 pour la coupe, il termine 2ᵉ de la coupe et 7ᵉ en Formule Renault.
Alain Cudini marque la Formule Renault, avec Jacques Lafitte ou Alpine contre Martini. Et en 1972, l'équipe Elf s'appuie sur le constructeur Alpine et A Cudini, l'équipe BP sur le constructeur Martini et J Lafitte. Une concurrence qui aboutit au titre de champion de France (titre le plus important), de peu, pour Laffite, et titre international pour Cudini Malheur au vaincu, Laffite est parti vers la F.1, Cudini n'y accèdera jamais Son obsession, c'est la perfection, il est meilleur que J Lafitte, R Arnoux, D Pironi, P Tambay, c'est en relation publique qu'il a échoué sur son parcours pour la Formule 1
Alain est invité par Alpine pour une "pige" dans le championnat d'Europe 2 litres (au Paul Ricard), il fait sa course sans se préoccuper du reste et s'impose au nez et à la barbe des pilotes officiels, Alpine est furieux contre lui !
Dans le creux de la vague en 1976 Alain a un emploi proche des circuits chez "nanar" le polyester, il rejoint de nouveau la Formule Renault Europe, il fait jeu égal avec Pironi, mais Alain fait le choix de poursuivre sa carrière en professionnel tout en assurant ses arrières. "J'ai toujours abordé une saison comme si cela devait être la dernière"
Il est recruté par Michelin pour valider les produits Aucun test ne le rebute, aussi fastidieux soit-il Ensuite Alain quitte la monoplace pour les berlines avec son ami Snobeck. Il pilote également aux 24 heures de Spa (tourisme) dans l'équipe de Daniel Willem son 1er souci fut d'aller inspecter la voiture (Bmw 530) qu'il allait partager avec Tassin et Bell. "La caisse est trop haute... ressorts trop mous... Barre antiroulis trop faible... il y a du boulot !
Durant de nombreuses années, il lui arrive d'effectuer des aller-retour à M Cours pour donner son avis sur le comportement d'une voiture ou aider un confrère pilote un peu dépassé par les réglages. Beaucoup de gens pensent que je suis aigri, bien sûr en on peut faire des parallèles avec Lafitte, le plus important pour moi, c'est courir, gagner. Après la course, il partage son temps entre son magasin, son affaire d'importation de pièces détachées et ses sorties en 2 roues. Je compte courir jusqu'à 45 ans et après pratiquer le sport automobile |
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