Bruno Giacomelli (né le 10 septembre 1952 à Roncadelle, près de Brescia, Italie) est un pilote automobile italien qui a marqué son époque par un talent incontestable en monoplace

Période d'activité au plus haut niveau : De 1976 à 1990, avec des participations ultérieures en courses historiques.

Ancien pilote de motocross

Sans grands moyens, il pilote une veille Tecno Formule Ford sans succès.

Alors, il part faire son SN a son retour, il dispose d'une Formule Italie.

Il remporte la 1ʳᵉ course devant Brancatelli.

La saison suivante, il remporte 5 courses, le titre et une bourse du gouvernement pour poursuivre sa carrière.


Après s'être fait remarquer en Formule Italie, il remporte le très compétitif Championnat d'Europe de Formule 3 dès 1976 au volant d'une March. Il s'impose avec trois victoires, face à une concurrence relevée. son avenir semble des meilleurs pour ce fils d'ouvriers.

Vice-champion en Formule 3, 1er du GP de Monaco (toujours en F3) un titre en Italie, son palmarès est bien fourni jusqu'à son arrivée en Formule 1, il débute en 1977 sur la 3e Mc Laren en location (que pilotera également G Villeneuve et N Piquet)

Il accède au Championnat d'Europe de Formule 2, l'antichambre de la F1.

En 1977, toujours avec March, il remporte un GP (Hockenheim) et termine 2ème du championnat, juste derrière René Arnoux.

L'année 1978 est celle de la consécration. Au volant de la March 782 motorisée par BMW, Bruno Giacomelli écrase la concurrence et devient Champion d'Europe de Formule 2. Il domine la saison avec un record de huit victoires en douze courses (Thruxton, Hockenheim, Pau, Mugello, Pergusa, Misano, Brands Hatch, Hockenheim de nouveau) et quatre pole positions, démontrant une supériorité éclatante.

Le passage de Bruno Giacomelli en Formule 1 est une histoire de potentiel inexploité, principalement dû à des machines manquant cruellement de fiabilité.

Il fait une première apparition en F1 au Grand Prix d'Italie 1977 avec McLaren et participe à quelques autres courses en 1978.

De 1979 à 1982, Bruno Giacomelli est le fer de lance du retour d'Alfa Romeo en tant que constructeur complet en Formule 1.

Giacomelli est réputé pour sa vitesse en qualifications. Il décroche notamment une pole position historique au Grand Prix des États-Unis 1980 à Watkins Glen, dominant les puissances de l'époque. C'était la première pole position pour Alfa Romeo en 30 ans.

Il mène plusieurs Grands Prix (notamment au Canada 1980, Afrique du Sud 1981, Belgique 1982), mais est systématiquement trahi par la fragilité mécanique de ses Alfa Romeo. Les abandons sur panne technique sont monnaie courante, gâchant des performances qui auraient pu le mener à la victoire.

Son seul podium en Formule 1 intervient au Grand Prix de Las Vegas 1981, où il termine 3ème. C'est l'un des rares moments où la fiabilité a tenu bon pour lui permettre de concrétiser un bon résultat. Il a marqué 14 points au total en F1.

Il poursuit sa carrière aux USA en Indy-Cart puis en voitures de sport sur de bonnes Porsche (privées) Lancia (privées); peu motivant…

Après une pause de sept ans en F1, il fait un bref retour en 1990 avec l'équipe LIFE

Après l'épisode Alfa Romeo en F1, Bruno Giacomelli se tourne avec brio vers les courses de Sport-Prototypes.

Il rejoint l'équipe officielle Lancia Corse au début des années 1980 et devient un pilote clé des Lancia LC2 en Championnat du Monde des Voitures de Sport (WEC). Il y démontre toute sa polyvalence et sa capacité à piloter des machines puissantes sur de longues distances.

Il remporte plusieurs victoires prestigieuses en WEC, dont les 1000 km de Kyalami en 1984 et les 1000 km de Monza en 1985 (ces deux victoires avec Mauro Baldi comme coéquipier).

Il participe à plusieurs reprises aux mythiques 24 Heures du Mans (notamment en 1981, 1984, 1985, 1986), avec un meilleur résultat de 6ème place au classement général en 1985 avec une Lancia LC2.

Il a également piloté d'autres prototypes comme la Porsche 962C ou la Dome 86C en Championnat du Monde et au Japon.

Il a travaillé comme commentateur et consultant pour la télévision italienne

Il continue de participer occasionnellement à des courses historiques, retrouvant le volant de monoplaces et de prototypes qui ont marqué sa carrière, pour le plus grand plaisir des fans.