HEYER F1
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Son rêve de toujours de pouvoir participer comme pilote lors d’un GP de F1 se réalise pour son Grand Prix national en 1977, grâce à Günther SCHMIDT, le lunatique fabricant de jantes ATS, engagé avec son propre Team en F1, en rachetant des châssis PENSKE pour Jean-Pierre JARIER et qui pour l’occasion avait fait appel à lui sur la seconde voiture portant le N°35.
Un numéro qui ne porta pas chance à HEYER puisque lors des qualifications, il ne réalisa que le 25ᵉ temps alors que seulement 24 voitures étaient autorisées à participer au GP. Mais, le règlement l’autorisait à se préparer et à s’installer dans sa monoplace dans la ligne de stand come voiture de réserve au cas où une des 24 voitures qualifiée ne peut pendre le départ.
UN RÊVE RÉALISÉ DANS L’ILLÉGALITÉ !
Hans HEYER se mit à cogiter pour malgré tout participer à son Grand Prix National, qui avec l’aide de potes consistait à placer la voiture dans cette « pit-lane » juste avant le baisser du drapeau de départ et ensuite démarrer une fois celui-ci donné.
Les commissaires (parmi lesquels de nombreux amis) trop occupé par la procédure de départ, laisse HEYER. Il parvint à se faire pousser du paddock jusqu’en bout de « pit-lane » et dès le tour de formation terminé, un de ses copains levait le bras pour lui signaler le départ donné.
Au départ JONES et REGAZZONI s’accrochèrent, dans la confusion générale, Hans HEYER s’élança sur la piste comme si de rien n’était au point que le directeur de course n’y vit que du feu pour se demander toutefois après quelques passages devant la tour de contrôle qui était l’intrus qui ne figurait pas sur sa liste des partants.
Ce n’est qu’au 9ᵉ tour alors que la PENSKE N°35 de HEYER classée 21ᵉ et victime d’ennuis de transmission l’obligeant à passer par son stand que ce gag inédit éclata au grand jour et auquel mirent fin les commissaires de course qui emmenèrent HEYER manu militari chez le Directeur de course, le Baron Huschke von HANSTEIN, qui lui signifia sur le champ qu’il était exclu du GP d’Allemagne, ce à quoi HEYER répondit :
’Vous pouvez franchement me suspendre pour le reste de la saison puisqu’il s’agissait du seul GP que je comptais faire dans ma carrière.
HEYER ajoutant en réplique à cette décision par un large sourire, en lui rétorquant encore qu’il n’avait nullement l’intention de poursuivre une carrière en F1 et que malgré son geste illicite, personne ne pourrait lui enlever la satisfaction d’avoir pu rouler au moins une fois en F1, même si sa prestation fut écourtée.
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