MARREAU Frères

 MARREAU Frères

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LES RENARDS du DESERT
Claude (le barbue)
Bernard (le chauve)
France

PALMARES

1971: Le Cap-Alger 15 000 kms, en 8 jours 22 heures 18 minutes

1979: 2e du Dakar
1980: 3e du Dakar
1980: 2e Tunisie
1982: Remporte le Dakar

Chronologie des châssis

1967: Renault 4L
1969: Renault 4L
1970: Renault 12
1971: Renault 12
1972: "Routes du monde"
1973: "Routes du monde"
1975: Peugeot et Ford
1976: Peugeot, Renault Estafette et Renault 14
1977: Renault Estafette

Engagements aux Dakar principalement
1979: Renault 4L, 2e Dakar
1980: Renault 4L, 3e Dakar
1981: Renault 20
1982: Renault 20; 1er Dakar
1983: Renault 18
1984: Renault 18
1985: Renault 18
1986: Lada Niva 4x4
1987: Peugeot 504 Dangel
1988: Mitsubishi
1989: Mitsubishi
1990: Mitsubishi
1991: Mitsubishi
1993: Buggy

Historic
2007: Renault 4L (Claude)

Story

Ils furent journalistes, photographes, conférenciers, moniteurs de pilotages, préparateurs et pilotes...

Les frères Marreaux sont deux authentiques passionnés des raids africains, bien avant les courses, ils se sont aventurés pour l'aventure ou pour étancher leurs soifs de record dans les traversées des déserts.
Fils de garagiste, le papa fabrique des caravanes, les fils poursuivent, l'entreprise est alors N°1 en France (attelages, remorques pour voitures de sport et USA). Ils travaillent aussi pour des cascadeurs.
Ils ont aussi un client et ami Gérard Klein (l'instit)

Ils décident de fermer le garage et partent faire le tour du monde avec une Renault 4 L

Et puis Th Sabine "invente" le Dakar, les frères Marreau s'engagent avec une vénérable Renault 4L en fait, il s'agit d'une R5 Groupe 2, 1500 CC avec une carrosserie de 4L

Équipé de leurs voitures et d'un culot énorme dû à leurs grandes expériences, les frangins terminent 2e de leur premier Dakar.
La saison suivante, ils reviennent avec leur mascotte (la 4L) cette fois, ils sont 3e au scratch.

1981 sera la bonne année, la Renault 20 qu'ils ont sagement préparé est redouté de tous, un pont avant et arrière de Renault Trafic à mécanique R18 turbo.
Naturellement, ils sont en tète du rallye jusqu'au moment où ils rencontrent un camion… le choc est suffisamment important, la voiture poursuit quelque temps, mais la mort dans l'âme les frères abandonne pour la 1ʳᵉ fois.

1982: De retour avec la R20, ils s'imposent et prouvent que le système D est bien dans le vocabulaire "Marreau".

La suite sera moins glorieuse, les Renault 18 ne seront pas à la hauteur jusqu'à ce que les frères s'engagent avec une Lada Niva 4x4, sans beaucoup plus de réussite, alors essayons Peugeot, Mitsubishi, un Buggy… rien n'y fait.

Il est vrai qu'avec les années les étapes ne navigations existent de moins en moins, les étapes marathons (sur 2 jours) non plus, le système D est remplacé par des paddocks, des avions, des hélicos…

Les frères Marreau étaient des passionnés, ils faisaient tous eux même, ils devaient être les "géo-trouve tout" pour repartir le lendemain, nous sommes bien loin de l'esprit des pionniers du 1er Dakar.

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MARREAU et la Renault 20

La caisse nue est livrée aux deux frères en février 80 par la régie. Ils vont alors s’attaquer à découper, souder, renforcer et modifier la voiture. Le plancher arrière sera celui d’un Renault Trafic, et l’essieu arrière rigide ! La R20 reçoit aussi une transmission intégrale, et la boîte de vitesse adaptée au nouveau statut de 4×4 de la voiture. Sous le capot, c’est un moteur de Renault 18 Turbo qui prend place : 1565 cm³, un « turbo » et 133 ch ! L’échappement sort du capot moteur pour courir le long du montant de pare-brise.

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