Jean Pierre WIMILLE
Avant chaque départ de courses sa femme lui donne un sucre
France
PALMARES
Victoires
1932: C Cotes de la Turbie, GP Oran, GP de Lorraine
1933: C Cotes de la Turbie
1934: GP d'Algérie
1935: C Cotes de la Turbie
1936: GP de la Marne, de Deauville, ACF, Comminges, St Gaudens
1937: GP de la Marne, Bone, Pau, 24 heures du Mans
1939: Coupe de Paris, Luxembourg, 24 heures du Mans
1945: Coupe des Prisonniers
1946: GP du Bois de Boulogne, Perpignan, Bourgogne, Circuit Roussillon
1947: GP de Suisse, Belgique, Paris, Coupe Robert Benoist à Nîmes,
Longchamps
1948: GP de Rosario, ACF, Italie, Monza
6 victoires GP hors championnat
Places d'honneurs
1931: 2e du rallye de Monté-carlo
1933: 2e GP de la Marne, 2e Comminges, 3e à Marseille
1935: 2e GP de Lorraine, 3e à Dieppe
1936: 2e de la coupe Vanderbilt, 2e East London, 3e Tunisie
1939: 2e C Cotes de la Turbie
1946: 2e GP de Turin
1948: 2e Berne
Titres
Champion d'Europe 1947
Champion du Monde 1948
Chronologie des châssis
1922 le voie débuter en Compétitions
Grand prix
1930 Bugatti
1931 Bugatti et Lorraine
1932 Bugatti, Lorraine et Alfa Roméo
1933 Alfa Roméo
1934 Bugatti
1935 Bugatti
1936 Bugatti
1937 Bugatti
1938 Bugatti et Alfa Roméo
1939 Bugatti
seconde
guerre
1945 Bugatti et Alfa Roméo
1946 Masérati, Gordini et Alfa Roméo
1947 Masérati, Gordini, Alfa Roméo et Talbot
1948 JPW, Talbot, Gordini, Alfa Roméo, Simca Gordini, Champion du
Monde
1949 Gordini
Jean Pierre nous quitte lors du Grand Prix d'Argentine, sur accident.
Rallyes
1931 Lorraine, 2eme du Monté Carlo
Essais (à droite)
1938: Auto-union de GP (de Rosemeyer)
La Miller de Bugatti
Story
Jean-Pierre Wimille courra souvent sur des voitures plus ou moins compétitives, pourtant son palmarès atteste des qualités de ce grand pilote, injustement oublié.
Wimille est d'abord un homme discret et réservé, d'une grande correction, il reste fidèle à Bugatti dans les années 30, il est un des héros de la guerre 39-45, résistant avec ses amis Benoist, Williams…
À sa naissance en 1908, l'automobile est, comme Jean-Pierre, toute neuve, Auguste son père est journaliste sur l'autre grande révolution de cette époque, l'aviation, la famille vie bourgeoisement avec ce fils unique.
Son brevet d'aviation en poche, il préfère la mécanique et la course automobile, Jean-Pierre reçoit l'aide et les conseils de Jean Goupillat riche Industriel et pilote Bugatti, ce jusqu'à sa mort.
En 1930 J Pierre investie tout son argent dans une Bugatti qu'il engage directement au GP de l'ACF à Pau, il se présente en casquette et costume de ville.
Après cette 1ʳᵉ course, Wimille achète une Lorraine Dietrich avec un camarade de régiment (Marcel Lesurque) ils vont ensemble disputer le rallye de Monté-Carlo. Avec la 2e place, il empoche 20 000 francs de primes qui finiront de payer la Bugatti.
Il rencontre lors de ses courses un mécanicien pilote, avec qui il se lie d'amitié, sans le savoir, il rencontre Amédée Gordini.
En 1931, Gaupillat achète une nouvelle Bugatti, une 51, les GP se disputent sur 10 heures et les pilotes ce relais, Gaupillat compte sur son ami Wimille.
En 1932, JP Wimille dispute la course de cotes de la Turbie sur une Bugatti 54, mais JP poursuit sa conquête, il commande une Alfa Roméo qu'il reçoit pour le GP d'Italie, 6e pour sa 1re course, il remporte le GP de Lorraine à Nancy.
En 1933 il ne peut courir à Pau, à cause de la neige, il gagne la Turbie, il se bat comme un forcené au GP de la Marne, il fait équipe avec Raymond Sommer qui deviendra un de ses amis.
À San Sébastien, il préfère suivre le maître du pilotage Achille Varzi, ainsi il peu étudier ses trajectoires et son style.
Ensuite les voitures seront moins compétitives face aux voitures allemandes, pourtant Wimille y croit toujours, il court avec Benoist (excellents amis).
En 35, Wimille remporte… la course de côte de la Turbie, 2e en Lorraine et 3e à Dieppe. La saison suivante, il reste fidèle à Bugatti malgré de gros soucis
Rosemeyer se tue en janvier 38 lors d'une tentative de record de vitesse, JP Wimille est convié à essayer l'Auto-union pour un engagement en GP, qu'il ne souhaitait pas
1939 quelques heures avant la guerre, JP dispute le GP du Comminges, il est accompagné d'une jeune femme, une skieuse de l'équipe de France qu'il a connue aux sports d'hiver en compagnie de "Raph" Christiane de La Freyssange "Cric" qui deviendra son épouse.
En 1941, Wimille souhaite disputer les 500 miles d'Indianapolis, les autorités noient son dossier et lui refusent le visa de sortie
Pour l'inauguration de l'autoroute de l'ouest en 46 est organisé un GP, Jean-Pierre Taciturne, renfermé, concentré, arrive sur un circuit comme un chirurgien en clinique
Là, comme avant chaque départ de courses, sa femme lui donne un sucre
Tout en remportant des courses, il forme des pilotes dont M Trintignant
GP Juan Domingo Peron 1949
Lors des essais dans le parc Palermo une foule plus dense avide de spectacle envahit les points stratégiques, au 5ᵉ tour, pour éviter des imprudents, il mord le bas cote, heurte une botte de paille, qui se bloque sous la calandre avant que la Gordini ne se plante dans le sable l'arrière se dresse à la verticale, puis retombe lourdement sur son flanc droit écrasent son pilote
Coincé entre la voiture, son volant et le sol, il a huit côtes brisées, un poumon, éclaté.
Les automobiles Wimille
1ʳᵉ étude remonte en 1943-44 Entre 1946 et 50, JP Wimille imagine une voiture de sport, après avoir effectué les esquisses des grandes lignes, il réalise les plans durant l'hiver 1943-44, aidé des ingénieurs Viel et Leygonie ancien directeur technique de Bugatti
1947: suite à un accord avec Ford SAF de Poissy, Wimille construit son 2ᵉ prototype
1949: JP Wimille fonde la société CPA au capital de 2 050 000 Francs, suite au décès de Wimille ses amis veulent poursuivre, mais l'année suivante Ford France refuse d'accorder tous appuis techniques ou commerciaux et de livrer des moteurs, Ford France rend les contrats à Mme Wimille.
Le 1er prototype a un moteur Citroën
le 2e prototype a un moteur Ford de 60 ch
le 3e prototype a un moteur Ford Vedette
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