Bob
WOLLEK
Dure, droit, attachant
France
Peut-on considérer cette rencontre comme un privilège ? La réponse est oui en lettre majuscule. Avoir le bonheur de discuter avec le grand Bob pendant quelques heures demeure un moment unique dans ma vie.
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Bob Wollek dit " l'alsaco" un caractère entier auquel il faut mériter le respect. Son père crée un garage à Strasbourg dans les années 30, une concession Somua et Berliet PL Simca, Bmw, Mercedes, mais ANTI courses, il refuse que ses 2 fils courent Alors Bob fait du ski, vers 1961, espoir national avec JC Killy, G Périllat, L Lacroix, il arrête en 1967 sur un accident qui met un terme définitif à sa carrière de skieur, il est aux portes des jeux olympiques de Grenoble en 1968. (Logo du Shuss des jeux de 1968) En 1967, Bob effectue sa 1ʳᵉ compétition en Rallye, il est l'équipier du skieur Best, mais une guerre véritable entre Bob et son père est déclarée. Ce dernier téléphone aux teams de courses pour que son fils se voie refuser tout volants. Bob s'inscrit à une école de pilotage sur le circuit Bugatti, le lauréat est F Migault, Bob se console avec le volant du trophée Alpine avec Ethuin. L'ascension se poursuit, pilote officiel d'Alpine en monoplace, 1972, il est directeur de l'école de pilotage de Chamonix, ouvreur dans certains Rallyes sur Alpine... Mais, la crise pétrolière de 1973 modifie sa carrière qu'il oriente vers le Grand Tourisme, en effet avec la guerre de Kippour, les compétitions sont immorales, les pétroliers Motul, Shell se retire. Les espoirs de Formule 1 pour Bob son réduit à néants. IL REPREND LA CONCESSION DE SON PÈRE et puis Ballot Léna… Ballot Léna voit Bob " à pied" il lui organise son retour aux compétitions en 1974, le team Krémer lui propose un volant en Allemagne, faute de volant en France Bob prend une licence allemande pour 1975, AJ Foyt lui propose l'essai d'une voiture Indy, mais il décline l'offre.
Bob Wolleck est plus célèbre aux USA que chez lui Sébring 2001 Alors qu'il effectue une balade à vélo, il est happé par le rétro d'un motor home, il ne survivra pas à ses blessures. Une personnalité trop mal comprise, contraint à l'exil en Allemagne après de bons débuts en monoplaces en France, il était devenu l'émigré, le mercenaire, ou pour certain "le boche" Il a su effectuer une carrière des plus brillantes, Loin de la Formule 1, on ne dira jamais assez ce que Bob représente pour Porsche, de quel poids il pèse dans toutes les décisions du constructeur allemand, son image est celle d'un pilote de grande valeur, à la mentalité rude peut-être, mais d'un gentleman, rare dans ce métier. Toujours les 24 heures, mais en 89, "j'ai piloté avec un réel bonheur la 962 avec H Stuck, 2 sur une voiture". "J'ai refusé un contrat pour ma concession, car on me demandait de stopper la course, non". "JE NE VEUX PLUS COURIR QUE SUR PORSCHE, en fait Porsche à toujours un volant pour Bob". Crash
1970, Rouen F3, J Hunt déboîte et expédie la Brabham de Bob dans la foret, commotion cérébrale, bras gauche brisé et arrêt des courses jusqu'en octobre à Rouen, il y aura deux morts. Laissons la parole à Bob.
"C'était aux 24 heures du Mans 1988," j'ai passé la courbe des Hunaudières à fond à l'extérieur à côté d'Andretti, nous étions ensemble depuis 30 secondes et je me suis dit si tu crois que je vais lever, tu te trompes" |
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