ETANCELIN Philippe
Jamais il ne quittera sa casquette à carreaux
France
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Plus de 30 victoires et 70
podiums
il dispute plus de 200 Grand-Prix entre les années 20 et le début des
années 50.
Remporte le GP de Dieppe 1927, 1929, 1931, 1934
1929 GP Baules
1930 GP Alger GP ACF
1931 GP Esterel
1934 24 heures du Mans
1936 GP Pau
1949 GP Paris
1932: victoire à la course de cote de la Barraque
Entre 1931 et 1933 7 victoires majeures
1932: 3eme à Carthage
1934: 2e au Maroc, Montreux, Nice
1934: 3e à Vichy
1935: 3e à Carthage
1939: 3e à Pau
1949: 2e du GP de Monthléry, GP de Marseille, GP d'Italie,
Tchécoslovaquie
1951: 2e GP des Pays-Bas
1951: 3e GP de Pescara
1952: 2e Daily Mail Trophy
1953: 3e du GP de Rouen
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Chronologie des châssis
Courses de cotes
1926 Bugatti
Circuits
1926 Bugatti
1927 Bugatti
1928 Bugatti
1929 Bugatti
1930 Bugatti et Alfa Roméo
1931 Bugatti et Alfa Roméo
1932 Bugatti et Alfa Roméo
1933 Bugatti et Alfa Roméo
1934 Bugatti et Alfa Roméo, 1er 24 H Mans
1935 Masérati
1936 Masérati
1938 Talbot
1939 Talbot
Seconde guerre mondiale
1945 Alfa Roméo
1946 Masérati
1947 Delage
1948 Talbot
1949 Talbot et Masérati
Formule 1
1950 Talbot
1951 Talbot
1952 Talbot et Masérati
1953 Talbot
1954 Talbot
Historic
1974 1er Bugatti de 1927 à Rouen
Biographie
"Phi Phi",
Etancelin en vieux Français se dit "Estancel", ceci se traduit par "une maison qui se trouve à côté d'un petit étang"
Le père de Philippe est un industriel, il entame une carrière de boxeur qu'il doit arrêter pour une grave maladie du foie.
Philippe Etancelin ou plutôt "Phi-Phi" est un pur amateur, totalement ou presque incompétent en matière de mécanique, il possède un sens aigu du pilotage allié d'une fougue, une générosité et un courage qui le rendra célèbre.
(a gauche)
Sa carrière est un record de longévité sur les circuits entre 1926 et 1954.
Jamais il ne quittera sa casquette à carreaux enfoncée, visière à l'arrière à la "Blériot". Même sous un casque de coureur cycliste.
Il débute dans la vie comme commis voyageur, il parcourt la campagne normande de ferme a fermé, il achète de la plume d'oie ou de canard et le revend aux fabricants de duvets, cette activité est très lucrative et pour cela, il tient à offrir un diamant à son épouse, il va à Paris et passe devant la concession Bugatti, dommage pour le diamant, il revient avec la Bugatti, qu'il engage en 1926 en compétitions dans les courses de côtes.
Etancelin est propriétaire de toutes ses voitures de courses
Présent à Reims pour ses obligations professionnelles, il se présente auprès des organisateurs du GP qui refuse son engagement, cependant il est accepté, car trop de concurrents ont annulé, mais à conditions qu'il parte de la dernière ligne et qu'il ne double aucun concurrent, il remporte l'épreuve après avoir dépassé les pilotes les uns après les autres sans m'en rendre comptes
1927 il engage "Marius" mécanos ex Dubonnet, leur amitié est sans faille, jusqu'à leurs morts à 8 jours d'intervalles
1934 Aidé par la compagnie pétrolière Standard Oil (Esso) Etancelin achète une Alfa Roméo pour les 24 heures du Mans, une épreuve qu'il déteste, une fuite au réservoir d'essence lui impose de s'arrêter tous les 2 tours au stand pendant que les mécanos, amis et épouses marchent du Chewing gum pour colmater la brèche du réservoir, au dernier tour L Chinetti est en tête et propose le volant à Etancelin afin qu'il franchisse la ligne d'arrivée, ce que Phi-Phi refuse
La victoire leur revient et lorsque les deux pilotes tentent de redémarrer pour le tour d'honneur, la voiture refuse tous services. À quoi tiens une victoire !
1934 Fin de saison toujours indépendant Etancelin est approché par Ferrari, plusieurs semaines de contacts, le pilote fait grimper les enchères qu'Enzo Ferrari fini par accepter.
À la signature Philippe demande quelle devra être son attitude s'il a devant le second pilote Ferrari, Enzo lui répond qu'il doit obligatoirement freiner et laisser filer son équipier vers la victoire, Phi-Phi refuse et claque la porte de Ferrari et lui dit "peut-être que je ne ferais que 3 ou 4 tours en tête avec ma propre voiture, mais je montrerai le cul de ma voiture à vos pilotes".
Il rejoint le team Sub-Alpina dispute quelques courses avant qu'un accident ne l'éloigne durant plusieurs mois
1936, lors d'une course, il effectue plusieurs tonneaux, bilan, clavicule casse et plusieurs côtes brisées, sans est trop, il annonce sa retraite. Pourtant, il court pour l'écurie Gersac
1950 GP Europe, une fuite d'huile bouillante dans le cockpit oblige Etancelin sérieusement brûlé à céder le volant de la Talbot GP, à Chaboud qui s'enveloppe la jambe et poursuit la course
Depuis 1952, il annonce sa retraite sportive, mais ne peut se résoudre alors au GP de Oulton Park il met sa voiture en vente
Il est à l'origine de la création du circuit de Rouen les Essarts
Il décède à Rouen le 13 octobre 1981 dans son lit, à l’âge de 85 ans.
Da Silva Ramos dit avoir fait l'essai de la Bugatti 251 en 1956 avec Trintignant, Rosier, Etancelin.
1950 GP Europe, une fuite d'huile bouillante dans le cockpit oblige Etancelin sérieusement brûlé à céder le volant de la Talbot GP, à Chaboud qui s'enveloppe la jambe et poursuit la course
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