Guy LIGIER
France
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1959 Champion de France motos 350 et 500 cc (inter)
1960 Champion de France motos 350 et 500 cc (inter)
1967 Champion France (autos)
8 fois aux 24 heures
du mans
12 GP Formule 1
1 point en F1
Chronologie des
châssis
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Biographie
Orphelin de père à l'âge de 7 ans
Guy devient apprenti bouché à 14
il est également un sportif accompli, pilote moto,
Champion France Aviron et international de Rugby...
Sa réputation de baroudeur et de casse-cou "passe" bien pour l'époque.
1959 et 60 : il est Champion de France motos en 350 et 500 cc ( inter )
Entre 2 courses, Guy loue une pelleteuse et creuse des tranchées avec l'argent remporté, il court à moto.
Il s'offre sa 1ʳᵉ machine et se met à son compte. Il fait la connaissance du Maire de Vichy, Pierre Coulon, qui l'aide dans ses affaires de travaux publics.
En 1961, il y a 1200 ouvriers et 500 engins de chantier.
1964 : le voilà de retour, en rallyes et aux 24 H du Mans au volant d'une Porsche 904, il se lie d'amitié avec Jo Schlesser en 1965, ce dernier l'intègre dans le team Ford France.
Avec J Schlesser, ils importent les produits Shelby-Ford, avec les Formule 2 et les châssis Brabham Guy récupère un budget de BP, fournisseur de sa société de travaux publics, lui permettant de débuter en F1.
Sans l'intervention de Jo qui le rapatrie (lors de son crash sur le Nurburgring) dans un hôpital, Guy aurait dû être amputé d'une jambe (147 fractures lors de son accident) !
1966 Champion France des Sport prototypes
1967 : Arrêt des activités de Ford France Guy; Jo et José Behra fondent l'écurie intersport.
1968 : ils alignent les Mc Laren F2, Jo, lassé de courir après les bonnes voitures, lance l'idée "et si l'on faisait nos propres voitures ? »
L'usine Ligier
À ces tonneaux de Ferraille ! en effet l'ancienne usine Ligier était construite à partir de tonneaux de récupération de la 2ᵉ guerre Mondiale !
Suite à l'accident mortel de Jo, Guy Ligier honore la mémoire de Jo Schlesser, Guy se lance seul dans la construction d'une voiture en mémoire de JO, les Ligier portent les initiales JS.
1969 Au départ, mon aventure automobile ne devait concerner que les GT, et tout ce que nous avions réussi avec les JS1, JS2 et JS3 me comblaient.
Malheureusement, le règlement a changé. On nous a imposé la construction de 500 ex pour être homologués !
Moi qui en vendais 80 ou 100 par an, j'étais cuit.
Sa société de travaux publics est entre les mains d'un associé, il essuie les plâtres avec la Ligier JS1 un modèle "bâtard" trop sportif pour certains et pas assez pour la course, il ne peut la fabriquer en série.
1969 à 75, 130 ligier sont construites, la crise du pétrole déclenche une avalanche de problème à Ligier les limitations de vitesses, Citroën est acheté par Peugeot ; vente de la société Maserati, donc plus de moteurs, l'affaire stop en 75, impossible d'engager cette auto en sport les quotas sont trop élevés par rapports aux ventes
Ligier monte également les Citroen SM et les équipes du moteur Masérati.
Les JS2 de courses, V6 Maserati de 370 ch, 20 soupapes
1974 : Matra arrête les compétitions et son sponsor Gitanes cherche un autre team, grâce à JP Beltoise le budget Gitanes va chez Ligier.
1975 : Guy, Beltoise et Pescarolo projettent une F1 française
1976 Pour la F1, le budget réclamé ?
Environ 3,5 millions de Francs, la Seita sponsorise à hauteur de 1 million et G Ligier met les 2 restants.
Le choix du pilote est dicté par le chrono, JP Beltoise en manque de roulage souffre contre un J Lafitte champion d'Europe F2 en titre, Beltoise apporte le budget et se voit éconduit de chez Ligier par la petite porte.
1979 P Depailler se sent mal chez Ligier, entièrement dévoué à Jacques
1980 Les Ligier crèvent lors du GP Angleterre, Lafitte et Pironi se voient reproché d'utiliser plus de place que la piste ne le propose, "vous êtes payé pour rouler sur la piste, pas sur les bas-côtés" en fait les jantes sont poreuses, ce problème déclenche une crise Didier Pironi part chez Ferrari, Ducarouge quitte également Ligier et Lafitte laisse l'orage passé.
Ses colères célèbres et redoutées lui apportent des soucis.
1981 : retour des V12 Matra, et attente veine des V6 turbo.
Jabouille remplace Pironi, mais mal remis de son accident, il arrête sa saison et devient directeur technique en lieu et place de Ducarouge, dès le GP de France.
1982 : Talbot est toujours là, mais les crises du patron qui délègue de moins en moins apportent un sentiment de frustration chez les bleus.
1992 : l'Élysée aide G Ligier à obtenir les moteurs Renault turbo, à ce moment il aimerait vendre son écurie à A Prost qui décline l'offre après étude, Cyril de Rouvre rachète l'écurie et se retrouve en examen, l'écurie est revendue à F Briatore.
1994 : l'écurie est vendue, Guy détient 25% du capital jusqu'en 1996.
En août 1996, F Briatore détient 100% des parts de Ligier.
G Ligier se reconvertit dans le compost biologique, "mon entreprise de merde"
1999 : Guy travaille sur un projet, les 24 heures du Mans, le programme est repris par l'écurie ROC.
Ligier envoie Briatore au tribunal, pour semble-t-il avoir été grugé.
En retraite de la Formule 1, il trouve la vie bien fade.
Aujourd'hui Guy Ligier coule des jours paisibles en Suisse, son fils fonde le team Ligier et
engage des bateaux de courses, des ... Formule 1.
Il vient de s'associer avec Tico Martini et construit les nouvelles monoplaces Martini.
Jusqu’à son décès
Guy Ligier et Jo Schlesser partent pour le tour de Corse avec la Cobra. Avant le départ, Guy l'écrase contre un mur, il est alors impossible de prendre le départ.
Il y a une Ferrari 250 GT à vendre dans le secteur, avec l'aide de Jean Pelletier, ils l’achètent 2 heures, avant le départ, l'expérience se découle sans freins.
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