RETOUR A LA TABLE DES MATIÈRES

1995: Vice-champion de France des Rallyes
1998: Champion de France des Rallyes
1999: Champion de France des Rallyes
2000: Champion de France des Rallyes

2 victoires WRC
Chronologie des châssis
Quelle belle carrière pour Philippe Bugalski, surnommé affectueusement "Bugs", fils de garagiste. Pourtant, ses premiers pas dans le sport automobile furent semés d'embûches et auraient pu marquer la fin de son aventure.
Il a débuté en compétition par une expérience amère : une sélection de jeunes talents organisée à Lédenon qui s'est avérée être une escroquerie.
Sa carrière est restée fidèlement liée à Renault, mais lorsque le constructeur a décidé de concentrer ses efforts uniquement sur la Formule 1, les pilotes de rallye de la marque, tels que Jean Ragnotti, Didier Auriol, Jean-Pierre Jabouille et Philippe Bugalski, se sont retrouvés sans programme. Auparavant, il avait également subi l'arrêt des engagements de Lancia en rallye.
Prévoyant, Philippe a assuré ses arrières en fondant un centre équestre. Sur le plan sportif, Citroën a pris la judicieuse décision de l'engager en rallye, une collaboration couronnée de succès avec trois titres consécutifs.
Pilote discret, il a d'abord évolué dans l'ombre du charismatique Jean Ragnotti chez Renault. Chez Citroën, il s'est affirmé comme le leader de l'équipe, remportant deux victoires en championnat du monde. Cependant, son programme mondial était limité, et il manquait encore un peu de rythme sur ces épreuves. Son abandon au Sanremo, l'une de ses rares participations en mondial avec la Corse, illustrait ce manque de compétition régulière. À chaque rallye, la pression était forte : avec la meilleure voiture à sa disposition, il se devait de figurer aux avant-postes.
L'émergence de Sébastien Loeb a mis à mal son statut de leader chez Citroën. Un an plus tard, l'arrivée de Colin McRae et Carlos Sainz l'a relégué au rôle de pilote d'essais numéro un pour Citroën. Depuis 2003, on entend moins parler de "P'tit Bug" en rallye, il œuvre dans l'ombre en effectuant les tests pour le constructeur. En 2009, il a repris la structure Automeca.
Tragiquement, il est décédé le 10 août 2012 dans sa propriété de Seine-et-Marne des suites d'une chute accidentelle d'une nacelle défectueuse, située à une quinzaine de mètres de hauteur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire