Jacques PIANCATICCI
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1978 Remporte la Coupe Renault des rallyes
Chronologie des châssis
Rallyes
1969: Renault 8 Gordini
Gr5 de série et peinte au rouleau
1970: Alpine A110 (ex mulet de JP Nicolas)
1971: R8 Gordini et Alpine A110
1972: Alpine A110
1973: Alpine A110 et Opel
1974: Alpine A110, R12
1975: Alpine A110
1976: Alpine A110 et Peugeot
1977: R8 Gordini, Alpine A110 et Opel Kadett
1978: Renault 5 et Alpine A310 V6
1979: Renault 5 et Vw golf
1980: Vw golf
1981: Vw golf
1983: Audi Quattro
1984: Alfa Roméo
1985: Alfa Roméo
1986: Alfa Roméo
1987: Alfa Roméo
1988: Alfa Roméo
1989: Alfa Roméo
Courses de cotes
1971: Alpine A110
Circuits
1971: Alpine A110
1972: Opel Ascona,: Alpine A110
1973: Alpine A110
Tourisme
1973: Opel Ascona
Glace
1973: Alpine A110
1978: Renault 5
1979: Renault 5
1984 Alfasud
1985: Alfa Roméo
1986: Alfa Roméo, Audi Quattro
1988: Alfa Roméo
1989: Alfa Roméo
Rallyes TT
1973 Peugeot 504
1976 Peugeot 504
1984 Alfa GTV6
1986: Audi Quattro
1989 Alfa
GT
1973: Opel
Voitures de productions
1982: Audi
Rallyes Raids
1987: Suzuki
Dirige le service courses Alfa Roméo
1990 Loubet, Yvorra 1991 Baroni, Driano |
1991 |
De 1991 à 1994 |
1992 Gache, Moreno, Alesi 1995 Gache |
Repères
Il est le mari de Bernadette Sacy.
Son fils Nelson a fait une saison en WRC sans succès
Biographie de Jacques Piancaticci
Biologiste de profession, Jacques Piancaticci a découvert le monde des rallyes grâce au pilote "Gomme" (Pierre Gomez). Ironiquement, il s'est vu refuser son permis de conduire initialement, jugé "TROP LENT", et la voiture lui était indifférente jusqu'à ce que Pierre Gomez l'emmène assister à un rallye. Le passage de Jean-Claude Sola avec sa Renault 8 Gordini fut une révélation pour lui.
Jacques Piancaticci a débuté en rallye en 1969 au volant d'une Renault 8 Groupe 5, qui était en réalité une R8 de série équipée d'ailes larges et peinte au rouleau – une préparation pour le moins rudimentaire.
Jacques était un pilote au tempérament fougueux, devant se mesurer à une impressionnante liste d'adversaires de renom tels que Fréquelin, Ragnotti, Clarr, Nicolas, Thérier, Loubet, Oreille, Darniche, Andruet, Vincent et Saby. Les places étaient extrêmement convoitées dans un plateau souvent composé d'une trentaine d'Alpine, une trentaine de Renault 8 et une vingtaine de Porsche, toutes bien préparées et pilotées. Son pilotage "chaleureux" l'a même conduit à franchir la ligne d'arrivée en marche arrière à plusieurs reprises.
En 1978, il a failli devenir pilote d'usine lorsque Volkswagen lui a fourni une Golf GTI de série avec un budget limité, lui laissant la responsabilité de se débrouiller. C'est Gérard Cerruti qui a préparé la voiture. Jacques a commenté ses débuts : "J'ai débuté la saison avec une équipe de bénévoles peu compétents, puis Volkswagen France, qui assurait l'assistance de Cudini, s'est occupé de ma voiture." Ses débuts ont été remarqués puisqu'il a été mis à l'essai aux côtés de pilotes tels que Chatriot, Evrard et Sintzel. Cependant, l'engagement de Volkswagen a pris fin.
Jacques a poursuivi sa carrière avec VAG (Audi), courant en rallye et sur circuit dans la catégorie "Production". Lorsque Bernard Béguin a rejoint Alfa Romeo pour ses engagements en rallye, Jacques Piancaticci a fait partie des pilotes de la marque entre 1984 et 1989.
En 1990, Jacques Piancaticci a intégré le service compétition de Fiat-Alfa Romeo France, et en 1996, il a pris la responsabilité du service courses d'Alfa Romeo.
Lors d'un rallye de Monte-Carlo, alors qu'il pilotait son Alpine A310 V6, un automobiliste en difficulté l'a accroché. Ironiquement, c'est lui que la police a interpellé et conduit au poste, le temps que la mise hors course anéantisse ses espoirs de bien figurer dans l'épreuve.
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