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Minardi dirige la plus ancienne concession Fiat
Giancarlo Minardi est manager du team Passatore en formule Italie en 1972, 1973, 1974
1981 1er Misano F2 avec Alboreto
341 GP
38 pts
2: 4eme places
Formule 1
1984 PL Martini
1987 PL Martini
1990 Apicella
1992 Montermini
1994 Fisichella, Badoer, Rustad
1995 Fisichella, Biagi
1996
Fisichella, Nannini, Tuero, Boldrini, Barbosa,
1997
Martini O, Marquès T, Tuero, Kristensen, Redon, Badoer
1998
Crevels, Gene M, Tuero, Redon
1999
Fontana, Wilson M, Alonso, Mazzacane, Sundberg, Vinella
2000
Fontana, Wilson M, Alonso, Vinella
2001
Piccini, Marquès T, Yoong, Albers, Saelens
2002
Montagny, Garcia, Yoong, Albers, Saelens, Webber, Bobbi
2002 Malchrek, Bobbi, Zlobine, Bell T
2003
Zlobine, Bruni, Lopez, Kauvalainen, del Monte, Karthikeyan, Bobbi
2004
Leinders, Zlobin, Monteiro, Power, Davison W, Albers, Maldonado
2005
Lee, Toccacelo, Kubica, Katherine Legge, Filippi, Ferrara,
Caceres, Nissany
F3000
2001 Scheckter Tomas, Alonso
Minardi bi-places
2002 M Schumacher




La citation de Giancarlo Minardi : Pourquoi Minardi n'a pas eus de résultats avec les moteurs
"C'est comme épouser une trop belle fille. Il ne me restait pas assez de sous pour lui payer la grande robe qu'elle était en droit de réclamer"
Le Recours aux Pilotes Payants et le Cas Alex Yoong : La survie financière de l'équipe dépendait en effet crucialement de l'apport financier de ses pilotes. Malgré les fonds qu'il apportait (notamment via des sponsors malaisiens comme "Magnum"), ses performances en piste n'ont pas toujours été au niveau requis en Formule 1, ce qui a conduit à son remplacement temporaire (par Anthony Davidson pour deux courses en 2002) puis à son départ définitif de l'équipe. Le terme "débarqué" illustre bien la dure réalité des pilotes payants dont les performances ne suffisent pas à compenser leur apport financier aux yeux de l'équipe.
Le nom du Prince Al-Waleed bin Talal Al Saud (membre de la famille royale saoudienne et important investisseur international) a effectivement circulé à plusieurs reprises dans le paddock à cette époque et dans les années précédentes, étant lié à des rumeurs ou des tentatives de rachat de plusieurs petites écuries en difficulté (comme Jordan ou Prost, avant de s'intéresser potentiellement à Minardi).
McGuiness. Il s'agit d'un investisseur moins médiatisé une des pistes explorées par Paul Stoddart pour assurer l'avenir de l'équipe. Trouver des repreneurs solides et fiables était un défi constant. Malgré ces marques d'intérêt, ces reprises ne se sont pas concrétisées sous l'ère Stoddart avant la vente finale à Red Bull en 2005.
L'âme, le cœur historique et l'usine principale de Minardi sont toujours restés à Faenza, en Italie. C'est là que les voitures étaient conçues et assemblées.
Cependant, Paul Stoddart, via sa compagnie aérienne European Aviation, possédait également une importante base d'opérations F1 au Royaume-Uni (à Ledbury, dans le Herefordshire). Cette structure britannique était en grande partie constituée d'anciens employés de la défunte écurie Tyrrell, que Stoddart avait habilement recrutés et dont il avait acquis une partie des actifs (y compris des
monoplaces) après le rachat de Tyrrell par British American Tobacco (pour créer BAR).
Crise Financière et Licenciements :
Confrontée, comme d'autres équipes indépendantes telles que Jordan, BAR (qui avait aussi ses propres défis financiers malgré son statut d'équipe d'usine Honda à l'époque), et surtout Arrows (qui fera faillite en cours de saison 2002), Minardi est en grande difficulté financière. Pour tenter de réduire ses coûts et de survivre, l'équipe est contrainte de prendre des mesures drastiques, dont le licenciement de 22 personnes.
Budget Insuffisant et la Bataille pour les Primes Prost GP :
Paul Stoddart se bat avec véhémence pour obtenir une part des revenus commerciaux (les fameuses "primes" liées au classement constructeur) qui auraient dû revenir à l'écurie Prost GP, disparue avant le début de la saison 2002. Stoddart considère que cet argent est vital pour la survie de son équipe et qu'il lui revient de droit en tant que petite structure luttant pour sa place. Il brandit même la menace de vendre l'écurie au motoriste Asiatech (qui fournissait alors Arrows et cherchait potentiellement à s'implanter plus durablement en F1, peut-être via une équipe) si ces fonds ne lui sont pas alloués, affirmant ne pas avoir le budget pour terminer la saison sans cet apport.
L'Arrivée d'un Pilote d'Essai Atypique : Jirko Malchárek
Dans cette quête désespérée de fonds, Paul Stoddart engage un nouveau pilote d'essai au profil pour le moins surprenant et controversé : Jirko Malchárek.
De nationalité slovaque et âgé de 35 ans à l'époque, Malchárek est décrit, comme n'ayant aucune expérience préalable significative du sport automobile de haut niveau. Son arrivée n'est pas motivée par son palmarès ou son potentiel de pilote.
Fait particulièrement notable et inhabituel pour un pilote de F1 (même d'essai), Jirko Malchárek était également à l'époque député au parlement slovaque.
La Bataille pour la Survie et les Manœuvres Politiques (2002-2003)
L'Affaire des Primes Prost GP (8 millions $) :
Au début de la saison 2002, les 8 millions de dollars de droits TV acquis par Prost GP en 2001 (avant sa faillite) deviennent un enjeu majeur. Minardi (Paul Stoddart) et Arrows (Tom Walkinshaw) revendiquent cette somme, tandis que d'autres écuries souhaitent un partage. Finalement, Max Mosley (alors président de la FIA) et Bernie Ecclestone interviennent et attribuent ces millions à Minardi. une "brèche réglementaire", permettant à une écurie non classée dans le top 10 de toucher des primes auxquelles elle n'aurait normalement pas eu droit. Cette décision était aussi motivée, en coulisses, par la crainte des autres écuries que Toyota ne rachète les droits d'Arrows (via Walkinshaw) pour accéder plus rapidement au "gâteau" des droits TV, contournant la période d'attente de trois ans pour les nouveaux entrants.
Le Conflit Stoddart vs. Dennis : Cette période est marquée par de vives tensions. Paul Stoddart, se sentant menacé, s'en prend publiquement à Ron Dennis (McLaren), l'accusant de vouloir l'évincer de la F1
Initiatives pour Renflouer les Caisses : Pour trouver des fonds, Stoddart multiplie les initiatives :
Engagement de sept Minardi biplaces sur circuit (avec Nigel Mansell participant à l'une de ces démonstrations/expériences passagers).
Vente de sa collection personnelle de F1, comprenant neuf Tyrrell et une Lotus.
Repreneurs Potentiels et la Clause Rumi : L'intérêt pour un rachat de Minardi persiste. Le Prince Al-Waleed, ayant déjà tenté d'acheter Jordan puis Prost, se manifeste. Cependant, une clause imposée par Gabriele Rumi (ancien actionnaire) stipule que, quelle que soit la nationalité de l'acheteur, l'écurie Minardi doit rester basée à Faenza.
Gestion de l'Équipe F3000 : À partir de la mi-saison 2002, Paolo Coloni prend en charge la gestion de l'équipe Minardi en Formule 3000.
Faute de repreneur sérieux, Paul Stoddart poursuit l'engagement de Minardi en 2003. En juin, un tournant s'opère lorsque Bernie Ecclestone entre dans le capital de Minardi. Parallèlement, Stoddart achète aux enchères cinq monoplaces Arrows F1 (suite à la faillite de l'écurie de Walkinshaw). Cependant, les ennuis financiers persistent : des créanciers, y compris pour les anciens pilotes Alex Yoong et Gastón Mazzacane, se présentent au Nürburgring (GP d'Europe) pour réclamer des paiements.
La Fin d'une Ère : Rachat par Red Bull (Septembre 2005)
Après des années de lutte, la solution vient finalement en septembre 2005 : Red Bull se porte acquéreur de l'écurie Minardi. Le montant de la transaction est estimé à 35 millions d'euros.
L'écurie est renommée "Scuderia Toro Rosso" (Red Bull en italien) au soir du Grand Prix de Chine 2005, marquant la fin du nom Minardi en Formule 1.
"Dormez en paix vous les puissants de la F1. Le furoncle Stoddart a fini de vous faire ch..."
Giancarlo Minardi : La passion ne s'éteint pas. En 2006, il fonde une nouvelle écurie Minardi en "Euroseries F3000". Cette structure reprend l'intégralité de Piquet Sports (l'équipe de Nelson Piquet Jr.) et s'engage en GP2 Series en 2007.
Paul Stoddart : De son côté, il traverse l'Atlantique et reprend une équipe de Champ Car aux États-Unis, qu'il nomme logiquement Minardi Team USA.
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