TARUFFI Pierro

Pierro TARUFFI*

Pierino Antonio Alberto Taruffi

Italie

Le Renard argenté, ce surnom lui vient de sa grande intelligence et de ses cheveux blancs

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38 records motos
40 records autos
200 départs en course

1ere victoire Rome-Viterbo 1923
66 victoires
  1951: victoire à la Panaméricana
  1953: victoire à la Panaméricana
 1953: Formule 1, 3eme 1957
  1954 Victoire à la Targa Florio
  1957: victoire aux mille miles et dernière victoire
  1 victoire en Grand Prix

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Chronologie des châssis

Grand prix
1923: Fiat 501 S
1930: Alfa Roméo
1931: Alfa Roméo
1932: Alfa Roméo
1933: Alfa Roméo
1934: Masérati bi-moteurs
1935: Masérati et bugatti
1937: Ambrosiana
1938: Ambrosiana; Masérati et Alfa Roméo
1939: Ambrosiana
1946: Cisitalia
1947: Cisistalia, Ferrari
1948: Cisitalia et Masérati
1949: Ferrari
1950: Ferrari, Masérati et Alfa Roméo
Mille Miglia
1940: Delage

Indianapolis
1951: Ferrari

Formule 1
1951: Ferrari
1952: Ferrari, Vanwall et TARF
1953: Thinwall, Vanwall, TARF et Lancia, 3eme
1954: Ferrari et lancia
1955: Ferrari, Lancia et Mercedes
1956: Vanwall et Masérati
1957: Ferrari, GM, Masérati

Endurance
1953: Ferrari et Lancia
1954: Ferrari, Ford et Lancia
1955: Ferrari
1956: Masérati et Lancia
1957: Chevy et Corvette

Rallyes
1955: Ferrari
1957: Lancia

Historic
1973: Masérati

A savoir
Le vrai sportif est celui qui considère la course non comme un moyen mais comme une fin en soi ce qui compte ce n'est pas la victoire facile mais le résultat méritoire ce n'est pas le titre qui fait le champion mais ce qui est à en lui

Pierino Antonio Alberto Taruffi, mais il est surtout connu sous le nom de Piero Taruffi.

Naissance : 12 octobre 1906, à Albano Laziale (près de Rome).
Fils de Pompeo (médecin) et Emma Cionci.
il obtient un diplôme en ingénierie.

En plus des courses, il pratique le canotage, le ski, et s’intéresse à l’entrainement “à sec” pour les pilotes.

Taruffi débute dans les courses moto dès son adolescence.
En 1925, il pilote une AJS 350 et remporte certaines courses.
En 1932, il gagne le championnat européen 500 cm³ sur Norton.
vingt-deux victoires en quarante et une courses, dont des records de vitesse en 1937 et 1939 sur Gilera.

Il s’investit techniquement : il collabore avec Gilera, notamment sur la “Rondine” — une moto très aérodynamique qu’il contribue à concevoir.

En 1937, il établit des records de vitesse moto sur l’autoroute entre Bergame et Brescia, avec la Gilera Rondine.

Dès 1930, Taruffi passe à l’automobile : il court la Mille Miglia avec une Bugatti, puis d’autres marques (Itala, Alfa Romeo).

Il travaille aussi comme testeur / ingénieur : il participe à la conception de machines

Il court pour des écuries prestigieuses : Alfa Romeo, Maserati, Cisitalia, Ferrari, etc.

Il est impliqué dans des projets de “véhicules record” : il conçoit des engins “bisiluro” (à deux fuselages), par exemple, pour battre des records de vitesse.

Il participe à 18 Grands Prix de championnat du monde entre 1950 et 1956.

Il remporte 1 Grand Prix : le GP de Suisse en 1952, avec Ferrari.

Son meilleur classement saisonnier : 3ᵉ au championnat en 1952.

il gagne la Carrera Panamericana (Mexique) en 1951 avec une Ferrari 212 Inter.

Il remporte la Targa Florio en 1954 au volant d’une Lancia D24.

Il gagne la Mille Miglia en 1957 : c’est sa victoire la plus symbolique, car il s’était promis d’arrêter de courir après l’avoir remportée.

Il gagne aussi la 1000 km du Nürburgring (1956), le Giro de Sicilie (1954 et 1955), etc.

Il conçoit des véhicules pour établir des records : notamment son “Tarf” (le véhicule à deux fuselages), version “bisiluro” avec 2 corps (un pour le pilote, un pour le moteur).

Il expérimente, innove : par exemple, l’utilisation du carénage aérodynamique, la sécurité (casque, harnais), l’optimisation des réglages des voitures selon les circuits.

Après sa carrière de pilote, il fait du journalisme technique : il écrit, donne des analyses, partage son expertise en tant que commentateur / testeur.

Il publie “Technique et pratique de la conduite automobile de course”

Il prend sa retraite des courses en 1957, peu après sa victoire à la Mille Miglia, et à 50 ans.

Décès : 12 janvier 1988 à Rome.
A la fin de sa carrière il monte une école de pilotage une crise cardiaque eut raison de ses jours.