27 oct. 2024

ONYX

Onyx Race Engineering

Onyx Grand Prix

Royaume Uni

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F3000
5 Pôles
7 Victoires
Champion 1987

17 Grand Prix F1
Chronologie des pilotes
Formule 2

Châssis Brabham
1968 Bell
1969 Bell
1970 Bell

Châssis Onyx
1975 Pryce, Quester

Châssis
1972 Duarte, Pace, Olelbo
1975 Purley
1976 Purley


Châssis Pilbeam
1978 Neve P
1979 Neve P


Châssis March
1980 Cecotto
1981 Paletti, Korten
1982 Paletti
1983 Danner, Tassin, Gabbianni
1984 Pirro, Tassin, Petit, Gabbianni, Bell D


Formule 3000

Châssis March
1985 Pirro, Dumfries, Hytten
1986 Pirro, Jh jones, Bren, Hytten, Taylor W, Spence R
1987 Modena, Raphanel
1988 Weidler, de Vinuesa

F 5000
1969 Gethin

Formule Atlantic
1974 Purley

Formule 1

Châssis Lec
1974 Purley
1977 Purley


  Châssis Kaushen
1978 Neve


  Châssis Williams
1980 De Villota


Châssis March
1982 De Villota


  Châssis ONYX
1989 Johanson, Lehto, Gachot
1990 Johanson, Lehto, Foitek

TEST

1989 Irvine


À retenir

Onyx Grand Prix – fut une écurie britannique fondée par Mike Earle et Greg Field à la fin de 1978 sous le nom Onyx Race Engineering .

1985

Avant de venir en F1 Onyx est l'écurie officielle M......o

Elle a évolué d'abord dans les formules de promotion (F2, F3000) avant de franchir l'étape de la Formule 1 en 1989 , avec un succès initial surprenant suivi d'une disparition rapide.

Mike Earle et Greg Field étaient deux ingénieurs issus de LEC Racing , où ils avaient travaillé avec David Purley .

Après la fin de ce programme, ils fondent Onyx à Littlehampton (West Sussex) pour concourir en Formule 2 européenne dès 1979. Leurs campagnes F2 avec des châssis March leur offrent une réputation solide, avant que la discipline ne soit remplacée par la Formule 3000 en 1985.

En F3000, Onyx devient l'équipe semi‑officielle March Engineering et connaît son apogée en 1987 : Stefano Modena remporte le Championnat d'Europe de F3000 , précédent immédiat à leur passage en F1.

Grâce à un financement de Paul Shakespeare puis à un soutien plus massif de l'investisseur belge Jean‑Pierre Van Rossem (créateur du logiciel financier Moneytron ), l'équipe devient Grand Prix Onyx pour 1989.
Le design de la monoplace est confié à Alan Jenkins , ex‑McLaren, qui conçoit la Onyx ORE‑1 équipée d'un moteur Ford Cosworth DFR V8 et de pneus Goodyear .

Stefan Johansson , ex‑pilote Ferrari et McLaren ;

Bertrand Gachot , jeune Belge sponsorisé par Moneytron.

Après des débuts laborieux (pré‑qualifications très concurrentes), Johansson obtient des résultats remarquables :

5ᵉ au GP de France ,

3ᵉ au GP du Portugal 1989

Les difficultés internes surgissent rapidement :
Van Rossem prend le contrôle total de l'équipe et impose un style extravagant nuisant à la gestion.

Jean-Pierre Van Rossem est un respectable professeur de maths belge converti aux investissements sans risques. Il a trouvé une formule pour faire fortune avec une rentabilité de 100 ou 200% dès le 1ᵉʳ franc investi. Cette histoire se termine derrière les barreaux. (Voir l'affaire Moneytron)

En 1990, des tensions internes liées à la gestion de Van Rossem ont conduit à des départs au sein de l'équipe. L'écurie a été vendue au groupe Middlebridge, propriétaire de Brabham, puis reprise par l'homme d'affaires suisse Peter Monteverdi, qui a renommé l'équipe Monteverdi Onyx. Sous cette nouvelle direction, l'équipe a connu des difficultés, avec des performances en déclin et une absence de résultats significatifs.

1997 : Van Roosen ex-sponsor des Onyx F1 avec Moneytron, propose à l'écurie Prost 100 MF pour embauche Ch Bouchut (son pilote en F3 sur la saison 1989).

Earl, ex-PDG d'Onyx, collabore avec Herd à un projet F1 en 1999.​

La ORE‑2 (dernière évolution de la monoplace Jenkins) s'avère peu fiable, et après quatre épreuves, Monteverdi retire l'équipe du championnat – mettant fin à l'aventure. En tout, Onyx aura disputé 26 Grands Prix

AnnéeCatégoriePilotes principauxFaits marquants1979–1984 Formule 2 Johnny Cecotto, Riccardo Paletti Participation semi‑officielle à la Marche
1985–1987 Formule 3000 Emanuele Pirro, Stefano Modena Champion en titre F3000 (1987)
1989 Formule 1 Stefan Johansson, Bertrand Gachot Podium au Portugal, 6 pts WCC
1990 Formule 1 JJ Lehto, Gregor Foitek Reprise par Monteverdi, retrait après 4 GP

La ORE‑1 est aujourd'hui considérée comme l'une des monoplaces privées les plus réussies des années 1980.

LEC



LEC Réfrigération Racing

Royaume-unis
Créateur David Purley

Création 1968, début en F3 1970

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1970 Remporte le GP F3 des Frontières
1971 Remporte le GP F3 des Frontières
1972 Remporte le GP F3 des Frontières

1972 Vice-champion F Atlantic GB
1975 3eme F5000
1976 Champion F1 Hors championnat
1976 Champion F5000

Formule 3
Châssis Brabham
1970 Purley
1971 Purley
1972 Purley

Châssis Ensign
1971 Purley
1972 Purley

Châssis March
1972: Purley

Formule libre
Châssis March
1972: Purey
(loc à Péterson)

F1 Hors championnat
Châssis Chevron-Lec
1976: Purley

F5000
Châssis Chevron-Lec
1975 Purley
1976 Purley

Aurora
Châssis Chevorn-Lec
1979 Purley

Châssis Shadow
1979 Purley


Formule 2
Châssis Chevron
1974 Purley

Châssis March
1972: Purley
1973 Purley
1974 Purley


Formule 1
Châssis Connew
1972 Purley

Châssis LEC-March
1973: Purley

Châssis LEC
1974 Purley
1977 Purley
1979 Purley

Châssis Shadow
1977 Purley

1977 Essai LEC:

Bell D

LEC Réfrigération Racing est une écurie britannique fondée par David Purley, pilote de course et héritier de la société familiale LEC Refrigeration basée à Bognor Regis, West Sussex.

Le fils David aime le parachutisme et l'aviation jusqu'à ce qu'il s'engage dans l'armée anglaise avec son ami d'enfance Derek Bell.

Charlie ne partage pas la nouvelle passion de son fils, d'où une houleuse discussion père, fils. Charlie accepte de sponsoriser David, si David participe à la gestion de l'entreprise.

1968 voit donc la création du team LEC qui débute dans le championnat d'Europe Formule 3 en 1970

L'équipe a commencé en 1973 où Purley a engagé une March 731 en Formule 1 avec le soutien financier de l'entreprise familiale. David Purley est surtout connu pour son acte héroïque lors du Grand Prix des Pays-Bas 1973, où il a tenté de sauver la vie de Roger Williamson, pilote dont la voiture était retournée et en feu. Pour cet acte, il a reçu la George Medal.

Fin 1973, la crise du pétrole et l'augmentation des budgets rendent difficiles les négociations entre le conseil d'administration et Charlie Purley ne pouvant plus justifier les dépenses, le team LEC disparait.

Mme Purley ne supporte plus le stress de la course et quitte le foyer avec ses deux filles, David refait sa vie en Afrique.

En 1975, les affaires reprennent et le team LEC revient avec l'engagement de voitures en F5000

En 1977, LEC est revenu en Formule 1 avec sa propre voiture, la LEC CRP1, conçue par Mike Pilbeam. Cette année-là, Purley a eu un grave accident lors des pré-qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne : sa pédale d'accélérateur est restée bloquée et il a heurté un mur à grande vitesse, subissant une décélération estimée à 179,8 g, une des plus élevées jamais survécues par un être humain. Malgré ses blessures graves (fractures multiples), Purley a survécu.

LEC Racing a participé à dix Grands Prix, utilisant d'abord une March en 1973, puis sa propre voiture en 1977. L'équipe a connu un certain succès en Formule 5000, remportant le championnat britannique en 1976 avec Purley. La LEC CRP1, est construite dans l'usine de réfrigération familiale

Il revient en 1979 sur une 2ᵉ LEC puis sur une Shadow, mais il en a marre et décide d'arrêter pour l'aviation.

David Purley nous quitte en 1985 dans un accident, son avion s'abime dans la mer.

KOLLES



KOLLES Angleterre
Colin Kolles

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Kolles TME Racing
Formule 3

Dallara-Mercedes
2004 Kienber-Smith, Sutil
2009 Wickens, V Dan, Jokinen, Tandy

Dtm


Châssis Audi
2006 Ickx V
2007
2008
2009 Bakkenerd

Lms


Châssis Audi R10
2009
Meyrich, Zwolsman Ch, Krumm, Bakkerud, Albers, Karthikeyan,
Montini, Lotterer, Cresoni, Noda HColin Kollès est dentiste de profession, son père aurait été dentiste de Nicolaé Ceaucescu

2000 Coordinateur d'une écurie F3
2001 Team Kolles (Allemagne)
2003 il fonde une 2e écurie pour Toyota Tom's il fait la connaissance de Ales Schnaider (Midland)
Il collabore au team F1

Jordan
Midland en 2006
Spyker en 2007
Force India en 2008

Puis Force India re structure son team et Kolles est sans activité, il poursuit avec les Audi R10

Colin Kolles, né le 13 décembre 1967 à Timișoara (Roumanie), est une personnalité bien connue du sport automobile. Initialement dentiste de profession, il est surtout célèbre pour son rôle de directeur d'équipe (Team Principal) dans diverses structures en Formule 1 et en Championnat du Monde d'Endurance.

Rôle principal : Team Principal, Team Owner.
Période d'activité : Très actif de la fin des années 1990 à aujourd'hui.
Disciplines principales : Formule 1, Championnat du Monde d'Endurance (WEC), 24 Heures du Mans, DTM.

Colin Kolles est connu pour sa capacité à gérer des équipes dans des conditions souvent difficiles, avec des budgets limités, mais avec une grande persévérance.

De Jordan à HRT (2005-2011) Colin Kolles a été impliqué dans la gestion de plusieurs équipes de Formule 1, souvent en transition ou en difficulté financière :

Jordan Grand Prix (2005) : Il est devenu le directeur de l'équipe lorsque Midland a racheté l'écurie d'Eddie Jordan.

Midland F1 Racing (2006) : Il a continué à diriger l'équipe sous le nom de Midland F1.

Spyker F1 Team (2007) : L'équipe a ensuite été rachetée par Spyker, et Kolles est resté à sa tête.

Force India F1 Team (2008-2009) : Lorsque Vijay Mallya a repris Spyker pour former Force India, Colin Kolles a continué en tant que directeur d'équipe pendant les premières années.

Hispania Racing F1 Team (HRT) (2010-2011) : Il a ensuite pris les rênes de la nouvelle écurie HRT, assurant la gestion et la survie de cette équipe débutante en F1 dans des conditions budgétaires très contraintes.

Championnat du Monde d'Endurance (WEC) et 24 Heures du Mans : ByKolles Racing (depuis 2014) Après ses aventures en F1, Colin Kolles s'est tourné vers l'endurance, où il a fondé sa propre structure principale :

Kodewa (ancêtre de ByKolles) : Son équipe a d'abord couru en WEC sous le nom de Kodewa, engageant des prototypes Lotus (rebadgés).

ByKolles Racing (depuis 2014) : L'équipe est devenue ByKolles Racing. Elle est un acteur majeur de la catégorie LMP1 (maintenant Hypercar) en WEC et aux 24 Heures du Mans.

Constructeur de Prototypes : ByKolles Racing est l'une des rares équipes privées à concevoir et construire ses propres prototypes LMP1, notamment la CLM P1/01. Ils ont fait face à des géants comme Toyota, et plus récemment à l'arrivée des nouvelles Hypercars.

L'équipe participe régulièrement aux 24 Heures du Mans avec ses propres châssis. Bien qu'elle ait connu des abandons, elle a démontré une persévérance remarquable en tant que constructeur privé.

Projet Hypercar : ByKolles a développé un nouveau prototype Hypercar appelé Vandervell 680 (ou Vanwall Vandervell 680) pour le Championnat du Monde d'Endurance, et a participé à la saison 2023 dans cette catégorie.

Kolles a également été impliqué dans le DTM (Deutsche Tourenwagen Masters) en tant que directeur d'équipe pour des structures comme l'équipe Futurecom TME avec des Audi A4 DTM.











ICI RACING

Royaume Unis*
Créer par Guy Edwards
Dirigée par R Dennis

Châssis Chevron
1978 Daly, Mass, Patrèse, Jaussaud, Tambay, Merzario, de Angelis
1979 Daly, South, Rosberg, Mass
1981 Tackwell
de Césaris

Formule 3
1979 Johansson

ICI Racing — souvent appelé ICI Team Racing ou Imperial Chemical Industries Racing — fut une équipe britannique de sport automobile apparue à la fin des années 1970 et au tout début des années 1980.

Elle fut créée par le pilote Guy Edwards , célèbre pour sa carrière en Formule 1 et en endurance, avec le soutien industriel du groupe chimique ICI (Imperial Chemical Industries) .

L'équipe fut placée sous la direction sportive de Ron Dennis , futur créateur de Project Four Racing et de McLaren International .

Ron Dennis poursuit son œuvre, après le team Rondel il travaille avec Guy edwards pour le team ICI​

Guy Edwards, fonde ICI Racing à partir d'un concept double :

Donner de la visibilité à la marque chimique et à ses filiales (ICI Paints notamment).

Offrir à de jeunes pilotes et ingénieurs britanniques une structure moderne d'accès à la compétition européenne.

Ron Dennis, encore jeune manager après ses débuts aux côtés de Jack Brabham et de Rondel Racing , est recruté par Edwards pour organiser l'équipe et structurer l'exploitation technique.

ICI Racing débuta dans des catégories de promotion telles que :

Formule 2 européenne , avec des monoplaces March‑BMW  ;

Aurora AF1 (Championnat britannique de Formule 1)  ;

En 1980, Ron Dennis quitta ICI Racing pour fonder son propre team, Project Four Racing , qui fusionnera en 1981 avec McLaren Cars Ltd. : c'est l'acte fondateur de la McLaren moderne.

De son côté, Guy Edwards mit fin au programme ICI Racing mais continue à travailler comme consultant marketing pour plusieurs sponsors (ICI, Courage Brewing, Barclay Cigarettes) et à disputer des courses d'endurance jusqu'aux 24 Heures du Mans 1985.

HARROD MACH ONE

Harrods Mach One Racing*

Mach One Racing


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GT-Fia

Châssis Mc laren
1995 Wendlinger, Grouillard, D Bell, Wallace, Nielsen
1996 Bellm, Grouillard, D Bell, Wallace

Mach One Racing 

Mach One Racing, plus connue sous le nom Harrods Mach One Racing, était une équipe britannique de GT soutenue par le prestigieux grand magasin Harrods, propriété de Mohamed Al-Fayed à l’époque. 

Harrods, propriété de la famille Al Fayed. Le programme était géré par Moody Fayed, neveu du propriétaire Mohamed Al Fayed.

L’équipe faisait courir la McLaren F1 GTR châssis 06R durant la saison 1995, dans le cadre du championnat BPR Global GT (précurseur de l’ALMS) 

Performances marquantes en 1995

24 Heures du Mans 1995 : la #51 pilotée par Andy Wallace, Derek Bell et Justin Bell termine 3ᵉ au général et 2ᵉ en GT1 

Jarama 4 Heures : 4ᵉ (GT1)

Donington 4 h : 3ᵉ (GT1)

Silverstone, Nogaro, Zhuhai : victoires GT1 sous les couleurs Harrods 

La voiture est mise à jour à la spécification 1996 et continue en BPR/FIA GT :

Silverstone : victoire GT1

24 Heures du Mans 1996 : termient 6ᵉ au général, 5ᵉ en GT1 

Malgré ces bons résultats, des tensions financières surgissent :

Retards de paiement, retrait progressif du support McLaren, diminution des performances

Après l’arrêt de Mach One Racing, la McLaren est cédée à l’équipe Martin Vehle Racing en 1997, qui la fait courir en FIA GT, en vain.

Ensuite, David Clark (ancien directeur commercial de McLaren) acquiert la voiture, lui rend sa livrée Harrods et la transforme pour usage routier par Lanzante Motorsport, immatriculée P440 CPJ 


GRD

Group Racing Developpement 
 Royaume Unis
Créateur Mike Warner
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1974 CHAMPION ITALIE F3

Formule 3

Châssis GRD
1971
Rousselot, Mc Connell
1972
Rousselot, Williamson, Jones A, Kuwashima, Roger, Brise
1973
Henton, Williamson, Jones A, Maskell, Perkins Gunnarsson, Volanthen, Kazato, Brise, Ertl
1974
Zorzi, Ribeiro, Nilsson, Roos, Vonlanthen, Palm, Colombo, Pessenti-Rossi
1975
Zorzi, Sullivan, Olofson, Surer, Taylor

Châssis GRD / Van Diemen
1976 Spellenberg, Borgudd, Nelleman

Formule 2

(1974)
Châssis GRD
1971
Mc Connell
1972
Rousselot, Williamson, Walkinshaw, Wissell
1973
Kazato, Williamson, Wissell, Bourgoignie, Mc Inerwey, Nillson Ikuzawa, Walker, Walkinshaw, Volanthen, Gunnarsson
1974
Wissell

Voitures de sport 2 litres

Châssis GRD
1973 Miles, Walker

Interserie

Châssis GRD
1973 Obermoser

A retenir
GRD (Group Racing Developments) : Le Constructeur de Monoplaces des Années 70

GRD a été fondé en 1971 par un groupe d'anciens employés de Lotus Components (la division compétition de Lotus), dont Mike Warner (qui avait été directeur général de Lotus Racing), Dave Baldwin (ingénieur) et Derek Wild, rejoints par le designer Jo Marquart (qui venait de Huron). Leur objectif était de combler le vide laissé par le retrait de Brabham du marché des monoplaces clientes et de capitaliser sur l'expérience acquise chez Lotus. Leur symbole était un phénix, en référence à leur "renaissance" des cendres de Lotus Racing.

De 1971 à fin 1974 / début 1975.

 Conception et fabrication de monoplaces pour les formules de promotion (Formule 3, Formule 2, Formule Atlantic) et, dans une moindre mesure, de voitures de sport.

GRD a connu un succès immédiat, en particulier en Formule 3, dès sa première année complète en 1972. Leurs voitures étaient réputées pour être bien conçues, faciles à régler et tolérantes au pilotage.

Le GRD 372 (le "3" pour F3, le "72" pour l'année 1972) a été un succès retentissant, remportant de nombreuses courses. Roger Williamson a notamment remporté le Championnat Britannique de Formule 3 Shell/Motor Sport International en 1972 avec une GRD 372.

Leurs monoplaces se sont également illustrées avec des pilotes comme Alan Jones, Brian Henton et Richard Robarts en F3. En 1975, Renzo Zorzi a même remporté la course de Formule 3 de Monaco avec une GRD 374.



GRD a également produit des voitures de Formule 2 (comme la GRD 272 et 273). Bien que moins dominantes qu'en F3 face à la concurrence de March, elles ont montré leur potentiel. Reine Wisell a remporté une course de F2 au Nürburgring en 1972 avec une GRD.

Ils ont également conçu des voitures pour la Formule Atlantic et des Sportscars (comme la S272, un Sport 2 litres pour le Japon et les USA).

Les GRD se caractérisaient par des monocoques en aluminium avec des sous-châssis tubulaires. Leurs carrosseries avaient souvent une forme en "coin" (wedge shape).

Malgré un début très prometteur, GRD a cessé ses opérations à la fin de 1974 / début 1975. Plusieurs facteurs ont contribué à cette fin prématurée, notamment des problèmes internes à l'entreprise et la crise pétrolière de 1973 qui a fortement impacté le sport automobile britannique.

Après la cessation des activités de GRD, les opérations de Formule 3 ont été reprises par Van Diemen, qui est ensuite devenu très réputé dans le monde de la Formule Ford.

Les GRD "proto" deviennent des TOJ

Fitzpatrick

 Fitzpatrick

 Royaume Unis
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PALMARES
  • Champion du British Saloon Car Championship (1974).
  • Multiple vainqueur de courses en DRM (avec Porsche).
  • Plusieurs victoires de catégorie et podiums en Championnat du Monde des Voitures de Sport.
  • Vainqueur des 24 Heures de Daytona (1986).
  • Vainqueur des 12 Heures de Sebring (1980).
Voitures de sport
 Châssis Austin
1964 Fitzpatrick, Therstappen


 Châssis Porsche
 Engagement entre 1971 et 1980

 Châssis Ford
 Engagement en 1973

 Châssis Bmw
 Engagement en 1976


 Châssis Porsche 935
 1981
 Fitzpatrick, Wollek, Busby
 1982
 Fitzpatrick, Wollek, Hobbs
1983
Stommelen, Bell
 1984
 Aj Foyt, Wollek, Graham, Gralia, Henn, Holbert


 Châssis Porsche 956
 1983
 Fitzpatrick, Warwick, Hobbs, Wilson D, Duxbury,  Boutsen, V der Merwe, Martin T
 1984
 Keegan, Hobbs, Edwards, Boutsen, Zorzi, Francia, Fabi C, Konrad, Mc Roé
 1985
 Niedwedz, Gartner, Lopez, Wood, Acheson, Barilla, Miedecke, Konrad, Hobbs, Mc Roé, Winter, Weidler, Crang, Edwards
 1986
 De Villota, Velez, Bell, Roméro, Campos


Engagaments aux USA
 Voitures de sport

 Châssis Porsche
 1982
 Fitzpatrick, Hobbs
 1983
 Fitzpatrick, Hobbs, Quester, Henn, Ballot-Léna, Schlesser, Edward, Keegan


 John Fitzpatrick (né en 1943)

John Fitzpatrick est un pilote automobile britannique et un propriétaire d'écurie, particulièrement célèbre pour ses succès au volant de Porsche dans les courses de voitures de sport et de grand tourisme dans les années 1970 et 1980.

John Fitzpatrick a commencé sa carrière en participant à diverses disciplines, notamment la Formule Ford, la Formule 3, et les courses de voitures de tourisme (comme le British Saloon Car Championship, qu'il a remporté en 1974). 

Il est devenu une figure emblématique des courses de voitures de sport et d'endurance, et son nom est indissociable des Porsche 934, 935 et 956.

Il a piloté et fait courir ces modèles dans le Deutsche Rennsport Meisterschaft (DRM) en Allemagne, et le Championnat du Monde des Voitures de Sport (WSC).

En 1987 l'écurie est vendue à la société Dauer

 Fitzpatrick est directeur du circuit de Silverstone

Aujourd'hui, John Fitzpatrick est souvent invité lors d'événements historiques.


EMKA

 Emka Productions



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  1997: Champion GT Anglais
  1998: Champion GT Anglais
  1999: 3e GT Anglais

Voitures de sport

  Châssis Ferrari 512
1980 O'rourke, Norman, Craft, Mason N, Philipps, Down


  Châssis Bmw M1
1981 O'rourke, Quester, Craft, Deacon, Bell, Hobbs
1982 O'rourke, Allam, Down, Mason N, Surer


  Châssis Emka
1983 O'rourke, Allam, N Faure, Mason N
1984 O'rourke, Needell, N Faure
1985 O'rourke, Needell, N Faure, Evans, Galvin


  Châssis Aston-Martin
1983 O'rourke, Needell


GT Anglais
  Châssis Porsche 911
1995 O 'Rourke, Holmes
1996 O 'Rourke, Sugden, Holmes, Mason N, Bell
1997 O 'Rourke, Sugden, Youles
2000 O 'Rourke, Sugden


Châssis Porsche 996
2000 O 'Rourke, Sugden
2001 O 'Rourke, Sugden
2002 O 'Rourke, Sugden, Libell
2003 O 'Rourke, Sugden, Short, Collard


  Châssis Mc Laren
1998 O 'Rourke, Sugden
1999 O 'Rourke, Sugden

  Châssis ?
2001 O 'Rourke, Sugden


GT - FIA
  Châssis Porsche 911
2000 O 'Rourke, Sugden
2002 O 'Rourke, Liddell, Garcia A

Châssis Porsche 996
 2003 Sugden, Short, Collard


A retenir
  O'Rourke est le manager des Pink Floyd

  N Mason est le batteur des Pink Floyd
  N Mason possède une très grande collection de voitures historiques

EMKA, quand le manager des Pink Floyd a créé son écurie et sa Groupe C !

Steve O’Rourke n’a jamais été sur le devant de la scène le manager des Pink Floyd et que quand on parle d’automobile et du groupe, on pense à Nick Mason. Mais O’Rourke aussi a couru au Mans.

Mason et O’Rourke passionnés de sport mécaniques

Retour en 1966. Un groupe de Cambridge change son nom. Tea Set devient The Pink Floyd Sound qui évolue vite en Pink Floyd. Le groupe composé de Richard Wright (aux claviers), Nick Mason (batteur) et Syd Barrett (guitare, chant et surtout composition) connaît un premier succès en 1967 avec son premier album The Piper at the Gates of Dawn. Sauf que Syd Barrett, consommateur de LSD est atteint de dépression, de délires et qu’il est bientôt incapable de jouer sur scène, en studio ou même d’écrire. Il est exclu par les autres membres du groupe. David Gilmour prend sa place.

Avec Barrett, Peter Jenner et Andrew King, les producteurs des Pink Floyd s’en vont aussi. Arrive alors Steve O’Rourke, comptable de son métier, qui reprend le flambeau et produira désormais le groupe avec sa société nouvellement créée : EMKA Productions qui est baptisée d’après le nom de sa première fille : Emma Kate.

Pendant les tournées on peut imaginer sans problèmes qu’on discutait de musique, mais aussi de voitures. Du moins entre Mason et O’Rourke, voire avec quelques participations de Gilmour à l’occasion.

Pink Floyd a pris son envol musical et nous voilà maintenant en 1978. Waters lance The Wall. Le projet musical est complexe, mais la série de concerts encore pire ! Il faut la préparer… et entre temps les amateurs de sport auto vont pouvoir approcher leurs idoles musicales. Finies les discussions dans les loges, on passe aux choses sérieuses. Le succès débloquant du budget, les deux passionnés entrent dans la cour des grands.

En effet aux 24h du Mans 1979, Mason est au volant d’une Lola T297 tandis que son manager est au volant d’une 512 BBLM. Ils finiront tous les deux, respectivement 18e et 12e.

Tous deux vont s’engager sur bien des courses en 80, notamment au printemps, entre les dates de Los Angeles et Londres (la logistique est tellement énorme que le groupe préfère jouer plusieurs fois au même endroit). Aux 24h ils repartent sur les mêmes autos, Mason termine 22e et O’Rourke juste derrière à la 23e place. Déjà, la voiture est marquée du nom de EMKA.

EMKA, l’écurie de course

Pour l’année 1981, O’Rourke lance sa propre écurie. Sans trop de surprise, elle s’appellera elle aussi EMKA et engagera une BMW M1 et pas uniquement aux 24h du Mans. Si la voiture abandonne à Monza, au Mans et à Watkins Glen, elle est cependant 2e à Silverstone (avec Bell et Hobbs, excusez du peu) et 3e à Brands Hatch (avec Bell et Craft).

Mason court moins de courses, et n’est pas au départ du Mans. Par contre au Tourist Trophy et pour la première fois retrouve le batteur de Pink Floyd et son producteur associés sur la même voiture.

En 1982, Mason sera un pilote EMKA. Les deux compères partageront le volant de la M1 à Silverstone pour une 16e place et au Mans pour une expérience qui se solde par un abandon sur une défaillance moteur après 266 tours tout de même. S’ils avaient passé la ligne, ils auraient été classés.

Ce revers relatif ne signe pas du tout la fin de l’aventure. O’Rourke et EMKA préparent la suite… et un vrai changement d’échelle.

EMKA le constructeur

En 1983 EMKA lance sa C83/1. Il s’attaque avec cette auto directement à la catégorie reine, le Groupe C « 1 ». C’est Len Bailey, un des ingénieurs châssis de la GT40, puis pilier du JW Automotive qui dessine l’auto. Le châssis est un monocoque en alu, fabriqué par Maurice Gomm. La carrosserie provient de chez Protoco, spécialiste de la fibre de verre.

Pour le moteur, Bailey fournit une version préparée du V8 Aston Martin de 5.3 litres de cylindrée. L’alternateur, la pompe à eau et l’allumeur sont déplacés pour permettre un effet de sol parfait sous l’auto. Cela n’empêche pas la mécanique de sortir 570 ch et de propulser la voiture jusque 350 km/h !

Tiff Needell et Jeff Allam épauleront O’Rourke lors de la première sortie de la voiture. Ces1000km de Silverstone, se soldent par un abandon.

La deuxième sortie c’est le grand bain. Les 24h du Mans 1983. Cette fois ce sont Needell et Nick Faure qui épauleront O’Rourke. Qualifiée 25e, la EMKA C83/1 Aston Martin rouge ne termine que 17e, à 95 tours des vainqueurs  ! Une belle performance pour la deuxième sortie de la voiture.
Mason aussi de la partie, mais pas chez EMKA. Il court sur une Dome, mais ne voit pas l’arrivée.

C’est la seconde mais également la dernière sortie de l’auto pour l’année 83. Cette année-là, on fait profil bas et on se concentre sur l’album « The Final Cut », en fait une création de Roger Waters et pas vraiment une œuvre de Pink Floyd. On ne revoit pas pour autant d’EMKA, ni de O’Rourke en piste en 84. Le nouveau règlement sur la consommation fait que l’auto a besoin de grosses modifications, surtout son moteur qui n’est pas une vraie pièces prévue pour la compétition.

1985 : place à la EMKA 84/1

On continue le travail pendant cette absence des circuits. Le but est de revenir, plus fort, avec des modifications importantes. Parmi les modifications apportées à l’auto : la fin de l’effet de sol. On revoit par conséquent toute la carrosserie, notamment avec un aileron plus haut pour plus d’appui et la suspension arrière. Le moteur est adapté mais c’est toujours le V8 Aston.

Comme en 83, la saison 1985 de la EMKA 84/1 (ne cherchez pas pour le nom de l’auto) commence à Silverstone avec O’Rourke, Needell et Evans pour un abandon.

Aux 24h du Mans on recompose l’équipage de 83. Cette fois l’équipe se qualifie 13e, derrière les Porsche et Lancia, mais devant les Jaguar ! En course ce sera la même chose. L’équipage boucle les 24h en 338 tours et termine 11e. 

Malgré cette belle perfs, les deux sorties suivantes se solderont par des abandons. Aux 24h du Mans 1986 l’auto est pré-engagée mais finalement elle ne se montera pas.

EMKA redeviendra une « simple » écurie

O’Rourke fera ensuite une grosse pause sur les événements internationaux. Mais on le reverra en piste. 93 et 95 seront des années avec peu d’engagements. En 96 il court sur une 911 GT2, engagée sous son nom, et voit rarement l’arrivée (y compris au Mans). L’une d’elles c’est aux 4h de Silverstone, avec Holmes… et Mason pour sa dernière course internationale. En 1997 le nom de EMKA fait son retour mais sans résultats significatifs.

En 1998 c’est une MC LAREN F1 GTR qu’engage l’équipe. Elle signe de très beaux résultats en British GT mais surtout elle amène O’Rourke, Sugden et Oberlen à la 4e place des 24h du Mans (elle est officiellement engagée par le Gulf Team Davidoff). La McLaren sera encore au départ de nombreuses courses nationales en 99 mais la suite des engagements de O’Rourke et EMKA se fera en Porsche Cup jusqu’en 2003.

C’est le décès de Steve O’Rourke en 2003 qui va en fait signer la fin de l’aventure EMKA. Par contre, ce sera l’occasion pour les musiciens du groupe de se reformer après des années loin les uns des autres.