Suisse
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1985: 3eme Formule Ford
2006: Vice-champion GT
2002: 4 victoires GT
2006: 2eme 24 heures Spa
2007: 1er 24 heures Spa
Chronologie des châssis
A savoir
Il est curieux de constater la version que Jean-Denis Deletraz présente à la presse, se décrivant comme un pilote sans ressources. En réalité, il semble que sa carrière ait été grandement facilitée par la fortune familiale et le soutien d'un ami d'enfance, l'homme d'affaires genevois Michel Bocion. Dès lors, on peut s'interroger sur la raison de cette insistance à nier toute fortune personnelle, étant donné qu'il a vraisemblablement dû financer son engagement chez Larrousse.
Reconnaissons à Jean-Denis Deletraz une véritable passion pour le sport automobile. En 1991, il a concrétisé cet engagement en fondant l'écurie First, avec laquelle son ami Fabien Giroix et lui ont engagé des GT en compétition. Leur ambition s'est matérialisée en 1999 avec le projet de faire courir une Ferrari GT, aboutissant à l'acquisition d'une Ferrari Maranello GT construite en 2000.
Cependant, ses premières victoires sur la scène internationale n'ont été enregistrées qu'en 2002. Lassé par l'évolution du sport automobile, il a annoncé sa retraite en juillet 2003, avant de finalement revenir sur sa décision et de poursuivre son implication dans le milieu.
Le passage de Jean-Denis Delétraz en Formule 1 ne laissa pas une empreinte mémorable. Avec seulement trois Grands Prix à son actif, le pilote suisse fit une incursion rapide dans le cercle restreint du sport automobile, un accès facilité en grande partie par son apport financier. Après avoir obtenu un volant au sein de l'écurie française Larrousse pour l'ultime course de la saison 1994, il fut contraint à l'abandon en fin d'épreuve, accusant déjà dix tours de retard sur le leader.
Toutefois, une seconde opportunité se présenta à lui avec l'écurie britannique Pacific Racing, également en fin de saison suivante. Malheureusement, lors de sa première course avec l'équipe, au Grand Prix du Portugal en 1995, il dut abandonner prématurément après seulement une quinzaine de tours en raison de violentes crampes. Le Grand Prix suivant, disputé sur le Nürburgring, marqua sa dernière apparition en Formule 1.
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