JONES Alan

Alan JONES
Australie

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PALMARES

1961: Champion d'Australie de karting
1971: 4e Lombard championship
1972: 2e Shell British champioship
1973: vice-champion, JPS européan  F3
1975: F5000 USAC 4e
1978: Champion Canam
1979: Vice-champion du Monde F1
1980: Champion du Monde F1
1981: Vice-champion du Monde F1
1993: vice-champion V8 supercars
1995: vice-champion V8 supercars

116 GP F1 disputés
 12 Victoires

Chronologie des châssis

Formule 3
1969: Lotus
1970: Brabham
1971: Brabham
1972: GRD, March
1973: GRD

F5000
1972
1975: March
1976 Lola
1977: Mc Laren

Endurance
1974: Chevron
1975: Lola
1983: Porsche 956
1984: Porsche 956
1985: Porsche 956 et Jaguar
1987: Toyota

Tests
1975: Surtees F1
1981 Williams F1 6 roues
Mc Laren F1

Formule 1
1975: Embassy Hill et Hesketh
1976: Surtees
1977: Shadow
1978: Williams
1979: Williams, 3eme
1980: Williams, Champion
1981: Williams, 3eme

1983: Arrows
1985: Béatrice-Lola
1986: Béatrice-Lola

F1 Hors championnat
1976 Lola

Formule 2
1977 Chevron

Canam
1977 Shadow
1978: Lola, champion
1979: Lola

Tourisme
1982
1984: Holden Commodore
1987: Mitsubishi
1989: Nissan et Ford
1990: Ford
1991: Bmw
1992: Bmw et Falcon
1993: Falcon
1994: Ford
1995: Ford
1996: Ford
1997: Ford, Audi
1997 Renault (Btcc)
2003: Holden

Historic
1982: Jaguar
1983: Williams (1978)
2000: Ac Cobra et Williams de 1980
2002 : Williams
2003: Williams FW 07
2005 Ford falcon
2006: Williams FW06, Maserati 250

Cart
1985: Lola-Beatrice (remplace Mario Andretti )

Biographie
Un esprit combatif qui s'exprime également hors des circuits

Fils de son père, pourri gâté, il se qualifie comme un "petit salaud", bercé par une vie trop facile.

Son père gère son garage sur un énorme stock de voitures en attente de vente, du jour au lendemain les banques lâches, le père d'Alan, il ne peut payer les voitures à la vente, c'est la faillite.

Son père Stan est un grand pilote (décédé en 1973 d'un infarctus ) un héros du sport automobile, en 54 il remporte le GP de nouvelle - zélande, en 59 le GP d'Australie sur Masérati 250F.
Sa jeunesse est dorée, dans une famille aisée, et agréable, sa scolarité dans une institution catholique rigide aiguise son esprit rebelle, et fit de lui un athée résolu.
Son père l'emploi dans la concession Holden familiale, tout en travaillant, il dispute ses 1ᵉʳˢ courses sur la Cooper de son père dès 1963.

Mon père était un flambeur, mais ses rentrées financières ne sont plus à la hauteur de son train de vie. La lente agonie des affaires de Stan Jones pouce Alan à aller vers l'Angleterre
« Malgré ma détermination, je ne dispose pas de budget suffisant et m'en retourne en Australie, car même la Formule Ford est bien trop chère ».
Toutefois, son père couvre les frais jusqu'en 69

De retour en Angleterre en 70, je fonde une société de vente de fourgonnettes, si nous gagnons 300 livres, nous investissions 400 livres en course.

GRD l'engage (73) en Formule 3, son père est là pour l'encourager, mais les crise cardiaque de plus en plus séreuse auront raison de lui la veille de la course phare d'Alan, GRD veut retirer sa voiture en signe de deuil et Alan refusent. Il remporte facilement la course, il reçut les lauriers de sa victoire qu'il dépose sur le cercueil de son père.

Entre temps, il collabore avec Mac Guire, Harry Siller grand passionné, achète une Hesketh F1, et propose à Alan de la piloter en 75, Siller est dans le collimateur du fisc, il annonce qu'il s'expatrie aux USA.
Heureusement les résultats sont flatteurs, G Hill créer son écurie et engage Alan, la collaboration est difficile à cause de l'incompatibilité d'humeur des 2 hommes, car travailler avec Graham est difficile, il n'écoute personne, têtu et inflexible.

Avec Jh Surtees, la situation n'est guère mieux, de fréquentes querelles entre deux caractères bien trempés, mais Alan Jones
arbore sur la Surtees les couleurs d'un nouveau sponsor, les préservatifs Durex
Le pilote a la réputation d'être sérieux, mais sans génie et Surtees n'a pas les moyens de ses ambitions.

Teddy Yip lui propose de piloter une Mc laren en 1977, Alan Jones ne fera que les essais de Phoenix

GP d'Afrique 77, Tom Pryce se tue lors du GP, Alan est sans volant, Shadow l'engage, il remporte son 1er GP à Zeltweg, E Ferrari
est impressionné par ce pilote et veut l'incorporer dans son team, de ce fait, il lui fait signer un pré-contrat, il engage Gilles Villeneuve, Alan est donc recruté par Williams qui ne trouve pas de pilotes

Alan est le seul disponible sur le "marché" un choix imposé.

Alan et son épouse adoptent un petit garçon, son épouse a le mal du pays, Alan décide de quitter la F1, ensuite, il dispute quelques courses tourisme. « Je me souviens avec plaisir du dernier GP 81, au cours duquel j'enlève volontairement toutes chances de titre à C Reuteman mon équipier ».
En début de saison Reuteman, ignore volontairement les consignes de Williams, une clause du contrat lui exige de laisser la victoire à son équipier si le retard de ce dernier est inférieur à 7 secondes. « Reuteman refuse de me laisser passer, je ne supporte pas le manque de loyauté ».
À la fin de la saison 81, je quitte la F1, décision que je regretterais longtemps.

Sans aucunes conditions physiques, Alan dispute quelques GP 83 sur Arrows, en plus le team est incapable de le payer
correctement, il préfère arrêter le massacre.

1984 : il est promoteur du championnat GrA Australie
1985 : Intègre le team Lola Béatrice grâce à son ami Charlie Chrichton Stuart, le team FORCE est créé par Carl Haas et
Teddy Mayer grâce au financement de la multinationale agroalimentaire Béatrice Foods,
Alan touche un salaire de  2 millions $
Andretti se fracture l'épaule au Michigan, A Jones le remplace dans le championnat Cart dans l'écurie Newman Hass

Relativement bien nantis, sans pour autant être riche, Alan devient commentateur et créer sa propre école de pilotage la
"Alan Jones Academy" sur le circuit de Sépang

Nouveau retour en GP Masters, il ne rentre pas dans la voiture.

Plus vite
Au début des années 70, Alan Jones peut encore aller plus vite, surtout lorsque Dave Walker (pilote du team Lotus) lui fait remarquer qu'il roulait avec son aileron monté à l'envers